qui veut écrire une novellette, sur le virus mutant, 100% mortel apparement, inventé dans les laboratoires chinois

scène 11: Ceux qui ont une maison secondaire à la campagne fuient les villes. Cela cause un problème de propagation  de la contagion. Mais sous la pression personne ne s'oppose aux départs pour l'instant.  Le virus voyage et voyage encore par les autoroutes qui remontent vers l'intérieur du pays.

Dès la première semaine  après le début de l'épidémie 500 000 personnes de tous âges sont mortes dans le monde entier. On parle vaguement d'une grippette un peu plus virulente que les autres. On cherche de toutes parts le patient N-1 contaminé par le premier patient index pour trouver l'origine de la contagion.

 Le laboratoire médical finit par communiquer sur un cas rare de virus trouvé dans le sang d' un patient, dans une analyse datant de la semaine précédente.  Le laborantin n'a jamais vu ça auparavant!. Il se mordra ultérieurement les doigts d'avoir communiqué: son laboratoire est immédiatement fermé et mis en quarantaine, l'homme sera interpellé et longuement interrogé par la police.

La famille directe du patient n-1  ne peut donner de renseignement sur cet homme à l'équipe d'enquêteurs: tous ses membres directs sont décédés. D'après les rares voisins  bien informés restés en vie, les malades auraient péri d'une fièvre hémorragique qui a causé le saignement et la défaillance de tous leurs organes internes; depuis une semaine le quartier qui a abrité cette famille a connu une avalanche de décès. Ce quartier se trouve dans les parages directs d'un institut chargé de créer des vaccins.

Le 21/01/2024 à 13:30, PASCOU a dit :

Je tape mon code pour obtenir les 4 billets de 20 euros de mon distributeur habituel, et là ma carte est avalée et sur l' écran un pingolin au yeux bridés éclate de rire?

C'est quoi cette connerie ?

Je me précipite dans l' agence, la femme qui m' accueille a une tête de chauve souris même pas maquillée, la souris du pc qu' elle tient dans la main  à la queue qui pend et semble très fiévreuse, je  risque un : ça va?

Batman sort du bureau du chef et crie, on est infecté par un virus asiatique, fermez tous les pc et téléphone....

Zut je suis obligé d' arrêter là, désolé !

 

 

Pangolin, désolé cher ami d' avoir écorché ton nom.

对不起

Duìbùqǐ

Scène12: A Shanghaï, le quartier de la mort est discrètement bouclé. Ses accès défendus par l'armée. Les habitants sont priés de rester chez eux: A partir de ce moment-là, enfermés dans leur cluster ou ils survivent en ayant le moins de rapports sociaux possibles, ou bien ils crèvent. Il y a ceux qui ont fait des réserves de nourriture pour quelques mois et les autres, pour eux l situation va être problématique car ils seront obligés de sortir de leur nouveau ghetto de malades. Leur situation deviendra d'autant plus grave que les supermarchés viennent de fermer, que les restaurants ne servent plus personne et que les épiceries sont fermées car elles ne sont plus réapprovisionnées.  Les rues sont jonchées de cadavres que plus personne ne ramasse, dans les grandes barres d'immeubles des personnes isolées décèdent sans que personne ne vienne les secourir. Dans le reste du monde, les médias commencent à parler de pandémie mondiale.

Les pays étrangers rapatrient leurs résidants chinois. Ils les mettent ensemble en quarantaine.  Dans certains centres de quarantaine la mort fauche allègrement. D'autres, miraculeusement, sont indemnes de contagion. 

Un virus qui s’échappe d’un labo top secret, c’est exactement le plot de ce roman : 

Le Fléau, de Stephen King. 

allo ? Allo ? La Terre ? Il y a quelqu'un ?????

Allo !!!!!

ça fait 1 ans qu'on est dans l'espace sur la station orbitale ! On aimerait bien redescendre !

Allo ?????? Allo la Terre ?

Mais bordel ! répondez nous !

et pourquoi plus rien ne brille ???? Tout à l'air éteint et mort

Allo............allo..........Allo............Allo.....................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

Il y a 10 heures, guernica a dit :

allo ? Allo ? La Terre ? Il y a quelqu'un ?????

Allo !!!!!

ça fait 1 ans qu'on est dans l'espace sur la station orbitale ! On aimerait bien redescendre !

Allo ?????? Allo la Terre ?

Mais bordel ! répondez nous !

et pourquoi plus rien ne brille ???? Tout à l'air éteint et mort

Allo............allo..........Allo............Allo.....................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

C'est aussi mon sentiment...

Scène 13: madame Tschaï est une veuve de cinquante ans. Elle vit seule dans une maison  isolée, à la campagne. Son enfant unique ne vient presque jamais la voir. Il travaille à Beijing (Pékin). Dès qu'elle a entendu parler de cet étrange virus qui décime les villes, elle a redoublé de prudence. Elle a tenté de faire revenir son fils à la campagne pour l'extraire de la ville où la promiscuité accélère les contagions. Son fils ne veut rien entendre, il a mis tant de temps à trouver du travail, qu'il n'envisage pas de le quitter et de plus, mais il ne le dira pas à sa mère, il est très amoureux d'une de ses  jeunes collègues...

Elle a désinfecté les portes, les poignées, les écrans. Elle a rincé les fruits et légumes, elle a fait bouillir son eau de boisson,  Elle laisse ses chaussures dehors sous l'auvent de sa maison, elle a nettoyé tous ses sols au désinfectant, ses vitres à l'alcool. Chaque vêtement qui est entré chez elle a d'abord fait un plongeon  à l'eau bouillante.  chaque objet neuf est briqué à l'alcool. Elle ne sort jamais sans ses gants ni son masque. Chaque fois qu'elle rentre chez elle les gants sont rincés d'eau bouillie. Elle a fui les lieux publics d'ailleurs elle ne voit  presque plus personne, elle se fait livrer des colis. Elle va au marché tôt le matin, quand les enfants sont à l'école et les adultes au travail. Sa télé, Weibo et son chat lui tiennent compagnie. Comme elle est en bonne santé malgré l'âge, elle a cessé d'aller consulter ses médecins habituels, d'ailleurs depuis qu'elle a redoublé d'efforts hygiéniques elle n'est plus jamais malade. Comme elle fait très peu de shopping, elle s'est même enrichie. Comme elle a une vie sociale très réduite, elle a arrêté de s'acheter vêtements, produits de beauté et bijoux. Ses amies ne croient guère au virus, elles affirment que c'est une invention du gouvernement pour  mettre au pas les populations. A la télé, elle voit les rues désertes de toutes les villes du monde. Elle trouve que la manipulation à l'échelle mondiale serait trop bien orchestrée pour qu'il n'y ait pas de vérité dans les nouvelles alarmantes qui tombent: hôpitaux et crématoriums bondés, cadavres en quantité astronomique, immobilier qui s'effondre, essai de création d'un vaccin, efforts désespérés et maladroits de médecins qui  tentent de soigner "au jugé".

En attendant, toutes ces précautions l'ont occupée et bien occupée...

Ce matin, la sonnerie flûtée du téléphone l'a interrompue dans ses mesures d'hygiène:

La jeune collègue, en larmes lui a annoncé la mort de son fils: il avait vingt cinq ans...

Scène 14:  A  en France, monsieur  Crêpin ne se sent plus de joie. La semaine dernière, il est allé jouer au loto et vient d'empocher la somme rondelette de 6 millions d'euros.

Ses projets de voyage, car il désirerait faire un tour du monde, sont retardés à cause d'une mystérieuse épidémie venue de Chine  parce que tous les transports en commun sont cloués au sol par crainte de la contagion mais à ce que cela ne tienne, il a décidé de  consacrer une somme d'argent considérable à s'offrir ce que son salaire modeste d'employé des postes ne lui a presque jamais permis d'acquérir en quarante deux ans d'existence, si ce n'est en soldes, au prix de recherches sans fin sur internet ou d'âpres négociations dans les boutiques.

Il a commencé par changer d'habitation et a fait construire une  grande maison neuve avec piscine, sauna et spa... Il  a fait vider l'ancien appartement , hérité de ses parents, de toutes les vieilleries et objets soldés qui l'ont lassé; Il s'est entendu avec l'antiquaire du coin pour que tout disparaisse de sa vue exception faite des objets auxquels il tenait  vraiment beaucoup et accordait une valeur sentimentale. Une fois qu'il a fait tabula rasa de son passé, il a équipé sa maison de tout ce qui lui paraissait hors de prix: à lui les tapis d'Orient, la vaisselle de porcelaine fine, l'argenterie, les bois précieux des meubles de style, la cuisine  intégrée, l'équipement hifi haut de gamme, l'ordinateur dernier cri et le portable clinquant. Parfois hélas, le choix laisse transparaître la médiocrité de ses goûts comme ce canapé de cuir rouge qui évoque l'ameublement d'un claque, ou cette espèce de fauteuil trône que sa frêle carrure remplit mal ou  ces bottes de cow boy et cette peluche géante qui comblaient de vieux désirs d'enfant  longuement refoulés ...

Il a changé de garde-robe, de meubles, de literie, s'est offert une montre en or...s'est offert de l'or en pièces et lingots, même, lui qui n'avait longtemps possédé que la chaîne de son baptême! Devant la maison trônent trois belles voitures allemandes un coupé décapotable de célibataire, une élégante berline familiale et un gros 4x4...

Après avoir couru après ce qui comblait ses désirs, monsieur Crêpin se sent un peu vide ... Le changement d'attitude de tous ces employés commerciaux qui, autrefois, reniflaient de dédain lorsqu'il implorait une ristourne  puis qui, peu à peu,  se sont empressés, accueillants, enveloppants et s'activant autour de lui , presque obséquieux quand il sortait sa carte gold ,l e  plongeaient dans des abîmes de perplexité...

C'est donc cela, être riche? N'être respecté que parce que tu es capable de débourser de grosses sommes? 

Aujourd'hui,  lundi, monsieur Crêpin a rendez-vous avec son conseiller financier: celui -ci lui a proposé de faire des placements qui lui permettront de toucher des rentes qui lui rapporteront la somme de  3000 euros par jour. Pour lui, qui a  longtemps vécu avec un salaire net lui permettant de  ne  dépenser  que 50 euros par jour , cette somme  inespérée lui semble  miraculeuse et démesurée. Mais comment vais-je bien pouvoir dépenser tout cela se demande t-il avec étonnement?

Il se revoit, enfant, lisant les aventures de l'oncle Picsou dans le Journal de Mickey et soudain, une idée bizarre lui traverse l'esprit:" Eh, bien voilà...Ce  canard-vieillard se baignant dans une piscine de pièces d'or, maintenant, c'est moi!

Le banquier, un grand  échalas dégingandé l'accueille en lui serrant la main. Dans son bureau,  peu éclairé, il a déjà accueilli dix personnes  depuis ce matin.  Tout excité par ses belles perspectives d'avenir, M.Crêpin remarque  à peine son teint blafard, la sueur qui perle finement à ses tempes grisonnantes, la chaleur de sa main brûlante. Ce brave homme travaille trop pense t-il. Dans la poubelle, sous des boules de papier froissé traînent des kleenex souillés de morve jaunâtre.

Monter le dossier du nouveau riche sera le dernier travail du financier qui périra, mercredi, deux jours plus tard...

A la fin de la semaine, on retrouvera monsieur Crêpin, à plat ventre se décomposant dans la terre de son  magnifique jardin; Hélas, les coffres forts ne suivent jamais les cercueils, fussent ils des cercueils de luxe!