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Encore un sujet sur l'amour....

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Membre, 49ans Posté(e)
Axo lotl Membre 10 779 messages
Maitre des forums‚ 49ans‚
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J'ai pensé à ce sujet en voyant ce titre. 

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De ses 15 à ses 30 ans, Aline Laurent-Mayard a attendu de tomber amoureuse, mais ce n’est jamais venu. Il lui a fallu du temps pour l’accepter, plus encore pour comprendre qu’elle était heureuse ainsi. Cette prise de conscience l’a amenée à s’interroger : pourquoi cette obsession pour l’amour romantique qui, aussi universel et naturel qu’il nous paraisse, est une invention du XIXe siècle ? Dans Post-romantique, la journaliste sonde les injonctions à sortir du célibat et notre rapport au couple et à l’amour. Elle y raconte celles et ceux qui ont choisi de vivre autrement, les bonheurs comme les difficultés de ces vies alternatives, appelant à des changements sociétaux pour les accompagner. Au-delà de la question de la contrainte à la romance, ce livre est une invitation joyeuse à réinvestir l’ensemble de nos relations, en particulier nos amitiés, et à imaginer de nouvelles manières de faire famille et société

 

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Membre, 49ans Posté(e)
Axo lotl Membre 10 779 messages
Maitre des forums‚ 49ans‚
Posté(e)

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L’amour romantique est présenté comme la seule source idéale de mise en couple qui reposerait sur le partage des valeurs, la réciprocité des sentiments et l’égalité. Pas de chance, le patriarcat est passé par là. Et l’amour, tel qu’on le vit, n’est autre qu’une construction sociale… une construction de merde. Comment pouvons-nous prétendre à des relations amoureuses saines et durables lorsque la société patriarcale et capitaliste impose l’inégalité au sein du couple ? Est-ce que l’amour romantique vaut vraiment le coup pour les femmes hétérosexuelles ? Pourquoi devrions-nous aimer les hommes ? Est-ce qu’ils aiment véritablement les femmes ? Pour analyser la supercherie qu’est le couple hétérosexuel d’aujourd’hui, Sabrina Erin Gin interroge la biologie, les neurosciences, la sociologie et l’histoire. Un texte passionnant qui nous apprend à inventer d’autres manières d’aimer, de faire foyer, pour pouvoir enfin vivre la romance. Un essai qui nous invite à penser un monde où l’on aime vraiment

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Membre, 34ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 071 messages
Mentor‚ 34ans‚
Posté(e)

Bon, après ces pérégrinations monogamiques (!), je vais reprendre le sujet au départ.

On lui avait dit: un couple, c'est toi et moi contre le monde entier. Il n'aimait pas trop, parce que ça devenait trop réel, c'est à dire que le vide s'est fait autour de lui: plus de famille, plus d'amis, plus d'admirateurs, d'admiratrices, plus de quoi discuter, et ne parlons même pas de possibilité d'avoir une amante! Mais il l'avait elle, non?

Se disait-il: le couple c'est rien que de la me***, c'est rien que la guerre des clans au niveau individuel, sauf que l'individu est fait de deux moitiés? Parce que se mettre en couple, c'est vouloir éliminer tous les autres en leur faisant la guerre (toi et moi contre le monde entier).

Et puis un jour, il y a eu une tuile, et braver des épreuves à deux s'est avéré réconfortant et efficace. Ha! C'était donc ça, le toi et moi contre le monde entier! Mais quand même c'est un gain un peu maigre vu les sacrifices, même si sur le coup ça fait plaisir de pouvoir compter dessus.

Mais on grandit, davantage dans la tête que dans le corps d'ailleurs. Et puis on apprend à connaître l'autre, non pas par la découverte, mais à force de le voir faire on pourrait réciter la suite de ses gestes avant qu'il ne s'y mette. Pourtant il y a encore des moments où on est étonné. Alors c'est la curiosité de l'intelligence qui s'éveille, après les assauts des élans d'amour fou.

D'ailleurs, l'amour fou de départ, vous savez, celui qui exclu tous les autres, celui qui prend la totalité de son temps , de son énergie, de ses pensées, de sa force vitale, celui-ci se transforme sans qu'on y prenne garde. La monotonie, dites-vous? Non, ce n'est pas ça. C'est autre chose. Comment le nommer? Ou le décrire, peut-être.

On aime encore, et plus calme. Plus maîtrisé cet amour de départ? Le corps s'est-il lassé, ou l'intellect s'est-il tu? Plutôt du silence et de la douceur. Davantage d'attention délicate, de non-dit, de pas de danse, de faux pas aussi. On peux s'éloigner l'un de l'autre sans avoir peur de ne plus se revoir; l'habitude de se retrouver dans le nid douillet des bras de l'autre, a remplacé la furie de s'explorer frénétiquement. L'ouverture vers les autres s'est restaurée: certains amis sont réapparus, on s'en est fait d'autres aussi. Et puis il y a elle, la meilleure amie, celle qui est la confidente, celle avec qui il passerait bien beaucoup plus de temps s'il le pouvait. Il l'aime? Oui, forcément, mais il ne veux pas d'elle pour femme attitrée. Il l'aime de façon platonique, comme ça se dit. Ce qu'en pense sa petite amie? Est-elle jalouse? Vraiment il n'y a aucune raisons! N'est-il pas toujours son homme? Ne fait-il pas tout ce qu'il faisait avant, comme d'habitude? Que peut-on lui reprocher? Qu'y aurait-il de mal à aimer passer du temps et discuter avec cette copine? Pour elle, il est prêt à tout, ou presque. Qu'y a-t-il de mal à vouloir montrer à un ami qu'il peut compter sur nous?

Le 18/01/2024 à 08:22, Axo lotl a dit :

J'ai pensé à ce sujet en voyant ce titre. 

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De ses 15 à ses 30 ans, Aline Laurent-Mayard a attendu de tomber amoureuse, mais ce n’est jamais venu. Il lui a fallu du temps pour l’accepter, plus encore pour comprendre qu’elle était heureuse ainsi. Cette prise de conscience l’a amenée à s’interroger : pourquoi cette obsession pour l’amour romantique qui, aussi universel et naturel qu’il nous paraisse, est une invention du XIXe siècle ? Dans Post-romantique, la journaliste sonde les injonctions à sortir du célibat et notre rapport au couple et à l’amour. Elle y raconte celles et ceux qui ont choisi de vivre autrement, les bonheurs comme les difficultés de ces vies alternatives, appelant à des changements sociétaux pour les accompagner. Au-delà de la question de la contrainte à la romance, ce livre est une invitation joyeuse à réinvestir l’ensemble de nos relations, en particulier nos amitiés, et à imaginer de nouvelles manières de faire famille et société

Intéressant!

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Membre, 49ans Posté(e)
Axo lotl Membre 10 779 messages
Maitre des forums‚ 49ans‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, Ambre Agorn a dit :

Bon, après ces pérégrinations monogamiques (!), je vais reprendre le sujet au départ.

On lui avait dit: un couple, c'est toi et moi contre le monde entier. Il n'aimait pas trop, parce que ça devenait trop réel, c'est à dire que le vide s'est fait autour de lui: plus de famille, plus d'amis, plus d'admirateurs, d'admiratrices, plus de quoi discuter, et ne parlons même pas de possibilité d'avoir une amante! Mais il l'avait elle, non?

Se disait-il: le couple c'est rien que de la me***, c'est rien que la guerre des clans au niveau individuel, sauf que l'individu est fait de deux moitiés? Parce que se mettre en couple, c'est vouloir éliminer tous les autres en leur faisant la guerre (toi et moi contre le monde entier).

Et puis un jour, il y a eu une tuile, et braver des épreuves à deux s'est avéré réconfortant et efficace. Ha! C'était donc ça, le toi et moi contre le monde entier! Mais quand même c'est un gain un peu maigre vu les sacrifices, même si sur le coup ça fait plaisir de pouvoir compter dessus.

Mais on grandit, davantage dans la tête que dans le corps d'ailleurs. Et puis on apprend à connaître l'autre, non pas par la découverte, mais à force de le voir faire on pourrait réciter la suite de ses gestes avant qu'il ne s'y mette. Pourtant il y a encore des moments où on est étonné. Alors c'est la curiosité de l'intelligence qui s'éveille, après les assauts des élans d'amour fou.

D'ailleurs, l'amour fou de départ, vous savez, celui qui exclu tous les autres, celui qui prend la totalité de son temps , de son énergie, de ses pensées, de sa force vitale, celui-ci se transforme sans qu'on y prenne garde. La monotonie, dites-vous? Non, ce n'est pas ça. C'est autre chose. Comment le nommer? Ou le décrire, peut-être.

On aime encore, et plus calme. Plus maîtrisé cet amour de départ? Le corps s'est-il lassé, ou l'intellect s'est-il tu? Plutôt du silence et de la douceur. Davantage d'attention délicate, de non-dit, de pas de danse, de faux pas aussi. On peux s'éloigner l'un de l'autre sans avoir peur de ne plus se revoir; l'habitude de se retrouver dans le nid douillet des bras de l'autre, a remplacé la furie de s'explorer frénétiquement. L'ouverture vers les autres s'est restaurée: certains amis sont réapparus, on s'en est fait d'autres aussi. Et puis il y a elle, la meilleure amie, celle qui est la confidente, celle avec qui il passerait bien beaucoup plus de temps s'il le pouvait. Il l'aime? Oui, forcément, mais il ne veux pas d'elle pour femme attitrée. Il l'aime de façon platonique, comme ça se dit. Ce qu'en pense sa petite amie? Est-elle jalouse? Vraiment il n'y a aucune raisons! N'est-il pas toujours son homme? Ne fait-il pas tout ce qu'il faisait avant, comme d'habitude? Que peut-on lui reprocher? Qu'y aurait-il de mal à aimer passer du temps et discuter avec cette copine? Pour elle, il est prêt à tout, ou presque. Qu'y a-t-il de mal à vouloir montrer à un ami qu'il peut compter sur nous?

Intéressant!

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non. j'ai juste pensé à votre topic en le voyant.

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Membre, 34ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 071 messages
Mentor‚ 34ans‚
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Je réfléchis tout haut...

Y a-t-il, aujourd'hui, une quelconque promesse verbale, tacite ou de coutume qui marque le début d'une vie de couple? Je veux dire de façon courante.

Le "je t'aime" est-il une promesse? Non, pas du tout. C'est assez ponctuel, fluctuant et passager. Même si ces mots ouvrent à eux seuls tout un monde fantasmé de ce qu'est l'amour à cet instant. Monde où l'autre est plus ou moins invité à explorer, mais qui reste en général inconnu et in-visité aux débuts des relations.

Le divorce est simplifié et devenu assez courant. D'ailleurs on peut très bien et facilement vivre avec une personne sans être lié en quoi que ce soit avec celle-ci. C'est la liberté.

La liberté s'opposerait-elle à l'engagement? Cela paraît évident. La liberté serait alors la concrétisation de tout désengagement. Et l'engagement serait la perte de la liberté là où l'engagement est pris.

Il y a aussi la notion du "gage", c'est à dire de la preuve de l'engagement, l'assurance de la validité de cet engagement.

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