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Janvier créatif.

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Axo lotl

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Membre, 53ans Posté(e)
jmecomprends_tt_seul Membre 2 314 messages
Maitre des forums‚ 53ans‚
Posté(e)

Haïkus du temps qui passe

 

Attendre

le premier chant du coucou,

une éternité.

************************

Ce petit enfant

pareil à une fleur éphémère —

que de mauvaises herbes cet été ! 

************************

S’il dit s’ennuyer en élevant ses enfants,

il ne peut comprendre

l’élégance des fleurs.

************************

Peut-être serai-je

une de ces heureuses personnes —

fin d’année de ma vieillesse.

71cM-HMKYLL._SL1129_.jpg 

67 haïkus de Basho, choisis pour égrainer le temps qui passe... Une journée, une année, une vie sous le pinceau d'Hokusai. Un recueil qui nous invite à penser le temps autrement.

 

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Membre, 60ans Posté(e)
eriu Membre 11 329 messages
Maitre des forums‚ 60ans‚
Posté(e)

Alors ce titre , me souviens pas si quelqu'un l'a mit 

 

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Membre, 53ans Posté(e)
jmecomprends_tt_seul Membre 2 314 messages
Maitre des forums‚ 53ans‚
Posté(e)

Le temps passe le temps presse
On fait tout à toute vitesse
Sans penser sans réfléchir
Pour faire pour agir,
On s'emballe on s'agite,
Au plus simple et au plus vite
Pour parer au plus pressé
Au mépris des vrais dangers
Au bazar de l'éphémère
On vend tout et son contraire
Vite fait mal fait
La rançon de l'à-peu-près
Jusqu'au jour de la facture
Au réveil de l'imposture
On comprends mais un peu tard
Qu'on s'est bien laissés avoir

On s'entasse on se presse
Sur les routes à grande vitesse
Où on rêve en haut débit
Aux même envies
On convoite on achète
On consomme et puis on jette
Pris dans des pièges à souris
Aux faux airs de paradis.
Défenseurs de la nature
On se perd en conjectures
Tout est bio tout est bien
Pour de faux mais ça fait rien
On est vert on est sage
On est surtout verts de rage
Aujourd'hui l'humanité
Perd sa vie à la gagner.

On piétine on s'enfonce
Submergés d'effets d'annonces
Engloutis sous les sondages
Le son, l'image ;
Il faut occuper l'espace
Etre premier de la classe
L'emporter sur le poteau
Tricher s'il le faut.

Promulguées en toute hâte
Des mesures de carton-pâte
Prises à tort et à travers
Pour brasser des courants d'air
Cependant qu'avec ivresse
On imprime et on compresse
La Joconde et la Tosca
En JPEG en mp3

On est tous sur la toile
A cliquer vers les étoiles
Sur Vénus et pour Cythère
Faut changer à Jupiter...

Le temps passe, le temps presse
De réduire notre vitesse
Au hasard des radars
Regagnons nos points d'espoir
Halte au stress à la fin
On n'a plus le temps de rien
Soyons bien soyons fous
Regardons autour de nous

Halte au stress à la fin
On n'a plus le temps de rien
Soyons bien Soyons fous
Et prenons le temps de tout.

 

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Membre, 60ans Posté(e)
eriu Membre 11 329 messages
Maitre des forums‚ 60ans‚
Posté(e)
Il y a 10 heures, jmecomprends_tt_seul a dit :

Il est 19 heures presque trente. Dehors il bruine et il y a un peu de vent. Je suis un peu fatigué de ma journée. Vivement le printemps !

 

C'est beau ! on dirait des danses d'insectes ou de plantes !

il y a une heure, Demsky a dit :

bu14.png

C'est toi Demsky ? 

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Membre, Posté(e)
Axo lotl Membre 19 195 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Il était une fois, dans une réalité où le temps était une entité consciente, un gardien dévoué nommé Elian. Sa tâche consistait à veiller sur les moments, à maintenir l'ordre dans le continuum temporel. Elian était un être intemporel lui-même, imprégné des éons qu'il avait passés à surveiller le déroulement de l'histoire.

Un jour, alors qu'Elian observait silencieusement le fil du temps, il ressentit une présence inhabituelle. Le temps lui-même semblait prendre une forme humaine. Une silhouette éthérée et élégante émergea de l'horizon temporel, se matérialisant lentement devant Elian. C'était une force pure, imprégnée de l'énergie du passé, du présent et du futur.

Le gardien du temps fut étonné de la manifestation de cette entité. Le temps prit la forme d'une femme aux yeux profonds reflétant les époques révolues et les destinées futures. Elle se présenta comme Aria, l'essence même du temps.

Elian et Aria commencèrent à passer du temps ensemble, explorant les méandres de l'histoire et partageant des moments qui semblaient éternels. Une connexion spéciale s'établit entre le gardien du temps et le temps lui-même. Pourtant, même au milieu de cet amour exceptionnel, une triste réalité se révéla.

Leur amour était impossible, car le gardien du temps ne pouvait pas s'installer dans le continuum temporel en tant qu'être humain. De plus, Aria ne pouvait pas échapper à sa nature intangible et errante.

Chaque étreinte entre Elian et Aria était marquée par la fugacité du temps. Leur amour était une danse entre les moments précieux et les adieux inévitables. Elian était condamné à rester dans l'immortalité du gardien, tandis qu'Aria était destinée à errer éternellement dans le flux du temps.

Malgré la tristesse qui enveloppait leur histoire, Elian et Aria chérissaient chaque moment partagé. Le gardien du temps et le temps lui-même avaient trouvé un amour qui transcendait les limites de leur existence. Leur histoire, bien que vouée à l'impossibilité, était une épopée intemporelle tissée dans la trame du continuum, un amour éternel entre celui qui le protégeait et celui qui le façonnait.

 

 

sur les idées d'Axo et l'écriture de ChatGPT.

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Membre, Neo Derthal, Posté(e)
Lowy Membre 2 601 messages
Maitre des forums‚ Neo Derthal,
Posté(e)

Dans un monde, autre que le nôtre -le futur peut être-, et quelque part dans un espace où les humains furent encore une fois -tellement de fois, de par leurs méfaits- contraint de se réfugier pour se protéger d’entre eux ; une fille sans âge, appris de par ses aïeux à économiser le temps. Une méthode de mise en boite des secondes et des minutes… de rares chargements arrivaient à l’Abri, sous la protection de la contrebande qui organisait le passage. 

Le temps fuyant et traitre, sournois et malveillant, était précieusement empaqueté dans des containers. Le temps, disait-on était imprévisible et pouvait fuir à tout moment, emportant le vital élan des vivants.

Tempia (j’aurai pu trouver mieux comme nom…^^…), vécut donc cachée du monde, dans la forteresse qui devait la protéger. Alimentée par des capsules de temps, à la distribution parcimonieuse. Le temps était précieux et tellement dangereux.

Ceux qui en abusaient erraient tels des fous sur la planète. Ils s’injectaient des seringues de moments, sniffaient des poussières d’instants. Drogués, épris de la substance, ils s’essayaient à tout, quitte à se perdre eux-mêmes, de peur de perdre l’insaisissable rare denrée.

Les secondes et minutes s’injectaient au compte-goutte, dans des veines cyanosées, toujours en manque de la goutte de plus, celle de la mythique heure:le seuil, qui selon la légende, donne l’éternité. Le leurre des junkies du temps, la fable des dealers de la vie.

Un mirage dessiné, le challenge de l’éternité. Le jeu existentiel qui égarait l’essentiel. La course pour tout voir, avoir, essayer … se chercher, se perdre pour se trouver, se sentir -enfin-entier…. 

Le marathon de ‘’vie’’. La multitude. Les costumes qui s’essayent à la va vite, et dont on s’ennuie si vite. Chaque essai prenait une part d’humanité, chaque essai fragmentait encore et encore. Les gênes mutaient, marqués des indélébiles mutilations : essai essai, essais…toujours plus et jamais assez. Le creux du manque, égaré le point de changement…

Des âmes gavées désertaient les corps. Des enseignes TryMe, Feedme pullulaient dans la cité abandonnée. Des corps creux se multipliaient dans toutes les dimensions du nouveau monde. Le vide, avide prenait de plus en plus de place. Le temps semblait parfois s’allonger (joueur, il est), avant que ne survint sa rétraction. Rapide, expéditive et indifférente, elle compressait une existence en moins de temps qu’un clignement d’œil, qu’une exhalaison d’air, la plus infime qui soit, celle juste avant l’étouffement. Le temps, est fuyant, cruel et traitre.

Tempia appris des ancêtres, que les jours à venir, allaient être de plus en plus durs. Elle grandit donc sans temps, elle ne sait comment elle prit conscience d’elle, des autres, et de ce qui s’écoule au fil des jours-nuits confondus. Comprenez qu’il est difficile d’évaluer ce qui n’est nulle part mentionné.

Et elle géra ses doses de temps, tel qu'on lui apprit. Le temps passait vite. Et si le marché noir cessait …, tous ici seraient perdus. Le monde construit disparaitrait. Elle deviendrait alors pareil à ceux qui erraient, finissant poussière dans l’artère de la place abandonnée.

Mais la vie est joueuse ET le temps son meilleur compagnon de jeu.

Un jour, la pluie déterra une machine inconnue à l’entrée de l’Abri, Tempia s’en saisit et la montra aux ancêtres, la peur se lue sur leurs visages effacés (métaphore), et dans le silence de l’Abri, le tictac du terrible outil se fit entendre. Tempia s’en amusa, pas les ancêtres, qui sans un mot brisèrent sa découverte. C’était comme ça dans l’Abri, des sentences silencieuses et cruelles, des leçons de survie, peut être…

Tempia ne comprenait pas la peur engendrée mais la ressentait, lourde, handicapante, terrible dans la façon de se répandre, de remplacer l’ordinaire lourdeur, par une  détresse inconnue …Un étrange sentiment se dégageait de l’Abri, elle l’avait déjà ressenti, et la destruction de la machine, le matérialisait. L’Abri prenait quelque chose de précieux, et ce n’était pas le temps …  

Tempia réfléchie à avant (avant-après…le temps), ce monde d’où venait la terrible machine cassée. 

La machine était jolie, un cadre avec des motifs, des chiffres lui dit-on, ils devaient bien avoir un sens se dit-elle… Elle cacha ses débris, en se promettant de trouver le moyen de la réparer…

(A suivre, peut être…)

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Membre, 53ans Posté(e)
jmecomprends_tt_seul Membre 2 314 messages
Maitre des forums‚ 53ans‚
Posté(e)
Il y a 17 heures, Lowy a dit :

Dans un monde, autre que le nôtre -le futur peut être-, et quelque part dans un espace où les humains furent encore une fois -tellement de fois, de par leurs méfaits- contraint de se réfugier pour se protéger d’entre eux ; une fille sans âge, appris de par ses aïeux à économiser le temps. Une méthode de mise en boite des secondes et des minutes… de rares chargements arrivaient à l’Abri, sous la protection de la contrebande qui organisait le passage. 

Le temps fuyant et traitre, sournois et malveillant, était précieusement empaqueté dans des containers. Le temps, disait-on était imprévisible et pouvait fuir à tout moment, emportant le vital élan des vivants.

Tempia (j’aurai pu trouver mieux comme nom…^^…), vécut donc cachée du monde, dans la forteresse qui devait la protéger. Alimentée par des capsules de temps, à la distribution parcimonieuse. Le temps était précieux et tellement dangereux.

Ceux qui en abusaient erraient tels des fous sur la planète. Ils s’injectaient des seringues de moments, sniffaient des poussières d’instants. Drogués, épris de la substance, ils s’essayaient à tout, quitte à se perdre eux-mêmes, de peur de perdre l’insaisissable rare denrée.

Les secondes et minutes s’injectaient au compte-goutte, dans des veines cyanosées, toujours en manque de la goutte de plus, celle de la mythique heure:le seuil, qui selon la légende, donne l’éternité. Le leurre des junkies du temps, la fable des dealers de la vie.

Un mirage dessiné, le challenge de l’éternité. Le jeu existentiel qui égarait l’essentiel. La course pour tout voir, avoir, essayer … se chercher, se perdre pour se trouver, se sentir -enfin-entier…. 

Le marathon de ‘’vie’’. La multitude. Les costumes qui s’essayent à la va vite, et dont on s’ennuie si vite. Chaque essai prenait une part d’humanité, chaque essai fragmentait encore et encore. Les gênes mutaient, marqués des indélébiles mutilations : essai essai, essais…toujours plus et jamais assez. Le creux du manque, égaré le point de changement…

Des âmes gavées désertaient les corps. Des enseignes TryMe, Feedme pullulaient dans la cité abandonnée. Des corps creux se multipliaient dans toutes les dimensions du nouveau monde. Le vide, avide prenait de plus en plus de place. Le temps semblait parfois s’allonger (joueur, il est), avant que ne survint sa rétraction. Rapide, expéditive et indifférente, elle compressait une existence en moins de temps qu’un clignement d’œil, qu’une exhalaison d’air, la plus infime qui soit, celle juste avant l’étouffement. Le temps, est fuyant, cruel et traitre.

Tempia appris des ancêtres, que les jours à venir, allaient être de plus en plus durs. Elle grandit donc sans temps, elle ne sait comment elle prit conscience d’elle, des autres, et de ce qui s’écoule au fil des jours-nuits confondus. Comprenez qu’il est difficile d’évaluer ce qui n’est nulle part mentionné.

Et elle géra ses doses de temps, tel qu'on lui apprit. Le temps passait vite. Et si le marché noir cessait …, tous ici seraient perdus. Le monde construit disparaitrait. Elle deviendrait alors pareil à ceux qui erraient, finissant poussière dans l’artère de la place abandonnée.

Mais la vie est joueuse ET le temps son meilleur compagnon de jeu.

Un jour, la pluie déterra une machine inconnue à l’entrée de l’Abri, Tempia s’en saisit et la montra aux ancêtres, la peur se lue sur leurs visages effacés (métaphore), et dans le silence de l’Abri, le tictac du terrible outil se fit entendre. Tempia s’en amusa, pas les ancêtres, qui sans un mot brisèrent sa découverte. C’était comme ça dans l’Abri, des sentences silencieuses et cruelles, des leçons de survie, peut être…

Tempia ne comprenait pas la peur engendrée mais la ressentait, lourde, handicapante, terrible dans la façon de se répandre, de remplacer l’ordinaire lourdeur, par une  détresse inconnue …Un étrange sentiment se dégageait de l’Abri, elle l’avait déjà ressenti, et la destruction de la machine, le matérialisait. L’Abri prenait quelque chose de précieux, et ce n’était pas le temps …  

Tempia réfléchie à avant (avant-après…le temps), ce monde d’où venait la terrible machine cassée. 

La machine était jolie, un cadre avec des motifs, des chiffres lui dit-on, ils devaient bien avoir un sens se dit-elle… Elle cacha ses débris, en se promettant de trouver le moyen de la réparer…

(A suivre, peut être…)

La suite ! La suite ! La suite ! 

Bravo ! C'est une très belle histoire ! :first::clapping:

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