Repérer les déchets plastique en mer grâce à des nanosatellites du Centre spatial universitaire de Montpellier

Le projet sur lequel travaille le Centre spatial universitaire de Montpellier prévoit de lancer, en 2026, un nanosatellite pour repérer les déchets plastiques en Méditerranée depuis l'espace. La faisabilité est démontrée, reste à concevoir le produit fini qui aura la taille d'une boite à chaussures: c'est le projet Respogli sur lequel travaille le Centre spatial universitaire de Montpellier (CSUM) depuis deux ans. Il s'agit de lutter contre les pollutions en mer, en partenariat avec le groupe Nicollin et la Fondation Van Allen (fondation présidée par l'ancien  ministre Jean-Claude Gayssot et dont l'astronaute Claudie Haigneré est la marraine d'honneur).

https://www.francebleu.fr/infos/insolite/reperer-les-dechets-plastique-en-mer-grace-a-des-nanosatellites-du-centre-spatial-universitaire-de-montpellier-8273879

Pour combattre la pollution plastique en mer, il faut mieux connaître les points chauds d’apport de déchets sur terre, qu’il s’agisse de décharges sauvages ou officielles. Pour évaluer les performances du système, les chercheurs l’ont d’abord entraîné sur 184 sites connus en Indonésie.

Il y a ensuite détecté 374 sites de déchets, « soit plus du double du nombre de sites signalés dans les archives publiques », précise l’étude. L’appliquant ensuite à 12 pays d’Asie du Sud-Est, le système a identifié un total de 996 sites de déchets potentiellement agrégateurs de déchets.

Soit « près de trois fois le nombre de sites enregistrés publiquement », notent les auteurs. 53 % des emplacements candidats ont ensuite été validés par des humains évaluateurs en tant qu’agrégateurs de déchets.

Les chercheurs ont démontré que leur nouveau système peut être utilisé pour surveiller les décharges dans le temps. En outre, ils ont montré que 19 % des sites de déchets qu’ils ont détectés se trouvent à moins de 200 mètres d’un cours d’eau. Certains se déversent visiblement dans des rivières qui finissent par atteindre l’océan.

Les chercheurs prévoient d’affiner et d’étendre leur nouveau système de surveillance des sites de déchets à l’échelle mondiale. Ils espèrent ainsi aider à éclairer les politiques de gestion des déchets. Les données sont accessibles au public sur Global Plastic Watch pour faciliter les actions contre cette pollution.

Les repèrer,c'est bien...les récupérer,c'est mieux...Marrant,c'est presque le même mot,tu rajoute "cu" au premier et hop! 

Je sors...

L'idée de Fionn utilise le ferrofluide, c'est-à-dire le liquide particulier qui se polarise en présence d'un champ magnétique. Le liquide magnétique créé par le génie irlandais est non toxique et se compose d'huile et de magnétite et dans l'eau est capable d'attirer les microplastiques en raison des propriétés non polaires des deux éléments.

Lors du concours de Google, Fionn a montré un verre d'eau rempli de petites particules de plastique. Après quelques secondes en contact avec le ferrofluide, le verre a été nettoyé. Les relevés effectués au spectromètre (également construit par Fionn) ont montré que les particules plastiques avaient diminué de 85%.

https://www.curioctopus.fr/read/22771/ce-garcon-decouvre-comment-capturer-les-microplastiques-dans-la-mer-et-remporte-un-prix-international