Et si la procrastination était surtout une affaire de désir ?

Tout le monde a plus ou moins tendance à remettre au lendemain ce qu'il aurait dû faire la veille. Mais savons-nous vraiment pourquoi ?

Je ne me souviens pas de la dernière fois où j'ai fait quelque chose avant d'y être absolument obligé. Je ne paie pas mes factures avant d'avoir reçu la deuxième ou la troisième relance. Et lorsque ma copine et moi sommes partis en vacances en Europe, je n'ai obtenu mon passeport que la veille au soir. Tous les six mois, je jette les plats sales que j'ai négligé de laver pendant six mois et j'en achète de nouveaux.

Récemment, j'ai été engagé comme rédacteur pour une start-up. Je devais rendre ma copie toutes les deux semaines. Je ne faisais rien pendant treize jours, puis j'écrivais 12.000 à 15.000 mots au cours d'un marathon sauvage de vingt heures, lors duquel arrivait toujours le moment de désespoir où, affalé à mon bureau, la tête dans les mains, je jurais que je ne m'infligerais plus jamais une chose pareille. (Je recommençais toujours, inévitablement, deux semaines plus tard).

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L'excès de procrastination est provoqué par le stress.

Ou la dépression.

Je connais bien ça, c'est toute ma vie.

Je me rappelle qu'au lycée, il m'arrivais de mettre mon réveil à 3h du matin pour rédiger la dissertation que je devais rendre à 8h. Aujourd'hui, j'ai plein de trucs à faire chez moi alors que j'ai passé trois semaines de vacances à glander... Et comme je n'ai pas de vraiment de deadline, ça va sûrement traîner jusqu'à l'année prochaine... au moins.

Pour tous les procrastinateurs qui préfèrent en rire, voici une petite vidéo (sous-titres en français disponibles).

Il y a 1 heure, Exo7 a dit :

Tout le monde a plus ou moins tendance à remettre au lendemain ce qu'il aurait dû faire la veille. Mais savons-nous vraiment pourquoi ?

 

Je ne me souviens pas de la dernière fois où j'ai fait quelque chose avant d'y être absolument obligé. Je ne paie pas mes factures avant d'avoir reçu la deuxième ou la troisième relance. Et lorsque ma copine et moi sommes partis en vacances en Europe, je n'ai obtenu mon passeport que la veille au soir. Tous les six mois, je jette les plats sales que j'ai négligé de laver pendant six mois et j'en achète de nouveaux.

Récemment, j'ai été engagé comme rédacteur pour une start-up. Je devais rendre ma copie toutes les deux semaines. Je ne faisais rien pendant treize jours, puis j'écrivais 12.000 à 15.000 mots au cours d'un marathon sauvage de vingt heures, lors duquel arrivait toujours le moment de désespoir où, affalé à mon bureau, la tête dans les mains, je jurais que je ne m'infligerais plus jamais une chose pareille. (Je recommençais toujours, inévitablement, deux semaines plus tard).

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Pour moi la procrastination est d'abord une affaire de fainéantise. Et une preuve qu'on ne maîtrise pas son sujet, que quelque chose cloche. Quand on maîtrise son sujet, on n'a pas besoin de s'inventer des prétextes pour reporter son travail au lendemain.