La rencontre de ma grand mère avec mon grand père : Une trop jolie histoire !

Tantôt... (je veux bien dire "tout-à-l'heure" et pas cet après midi, autrement dit, CE MATIN !), ma sœur m'a raconté cette anecdote que je ne connaissais pas...

C'était au début des années vingt...

 Eh ? Mille neuf cent vingt ! pas deux mille vingt ! Eh ! Pff !

Mon grand père qui avait à peine plus de vingt ans  (il était de mille huit cent quatre vingt dix neuf )

(Eh ? Mille huit cent quatre vingt... pas Mille neuf cent... !)  

Avait décidé avec son copain Jules d'aller à la fête du 15 août  à Néoules...

Tous les deux ils étaient d'ici : de "la Roque" !

Néoules -où d'ailleurs  je suis né- est à 4 kilomètres...

Une trotte à pied ! Mais ça se fait ! Une petite heure.

Parce qu'il se trouve que son copain Jules avait sa fiancée à Néoules, Marie-Jeanne !

Et qu'il profitait de la fête pour un peu aller  la retrouver...

Il emmenait donc mon jeune homme de grand père avec lui à la fête du 15 Août...

Or sa dite fiancée, Marie-Jeanne, ne pouvant sortir seule à la fête du village, y allait avec une amie :

Anna !

Et jules aussi était avec son ami : André, Mon grand père !

Vous devinez la suite ? 

Ils ont dansé, dansé toute la soirée ! Jules avec sa Marie-Jeanne et Mon grand père avec Anna, l'amie de Marie-Jeanne...

Anna qui avait de magnifiques yeux verts...

Quand il a fallu se séparer, vers les minuits, (il fallait compter encore une bonne heure pour rentrer sur la Roque), André s'est dit : "Merde, je tante le tout pour le tout !"

Et il a dit à Anna :

-- Mademoiselle ? Est-ce que vous acceptez que je vous fasse une bise ?

Alors,  Anna lui a répondu :

-- Mais Monsieur, une bise ça ne se refuse pas !

(Il y a 100 ans, an pour an que cela s'est passé !...)

Place de Brouckère on voyait l'omnibus
Avec des femmes, des messieurs en gibus
Et sur l'impériale
Le cœur dans les étoiles
Il y avait mon grand-père
Il y avait ma grand-mère
Il était militaire
Elle était fonctionnaire
Il pensait pas, elle pensait rien
Et on voudrait que je sois malin...

Là, tu nous déçois, on s'attendait tous à ce que quatre jours plus tard, ton grand-père fut contraint d'enfiler de l'onguent gris ( les fameux longs gants gris) lequel était utilisé pour soigner la gonorrhée, encore appelée blennorragie ou chaude-pisse.
Et les connaisseurs qui joyeux entamaient déjà la très célèbre chanson de salles de garde : les Cents Louis d'Or, de repartir déçus, et la queue basse vers des anecdotes plus croustillantes.
Même quand on s'y emmerde, le Figaro-Magasine, Marie-Claire et le Catéchisme, sont plus émoustillants.
 

il y a 9 minutes, azad2B a dit :

Là, tu nous déçois, on s'attendait tous à ce que quatre jours plus tard, ton grand-père fut contraint d'enfiler de l'onguent gris ( les fameux longs gants gris) lequel était utilisé pour soigner la gonorrhée, encore appelée blennorragie ou chaude-pisse.
Et les connaisseurs qui joyeux entamaient déjà la très célèbre chanson de salles de garde : les Cents Louis d'Or, de repartir déçus, et la queue basse vers des anecdotes plus croustillantes.
Même quand on s'y emmerde, le Figaro-Magasine, Marie-Claire et le Catéchisme, sont plus émoustillants.
 

 

 

 

Je t'emmerde !

Mon grand père et ma grand mère comme je les ai connus  :

-- Mademoiselle, est-ce que vous acceptez que je vous fasse une bise ?

-- Mais Monsieur, une bise ça ne se refuse pas !

Pauvres troubadours qui parlaient si bien la langue d'Oc, voyez ce qu'est devenue votre progéniture après qu'elle eut adopté le langage parlé chez les locataires macronistes, de l'Elysée...

Il y a 2 heures, azad2B a dit :

Pauvres troubadours qui parlaient si bien la langue d'Oc, voyez ce qu'est devenue votre progéniture après qu'elle eut adopté le langage parlé chez les locataires macronistes, de l'Elysée...

Euh.... Euh ...

Absolument ! Absolument ! 

Il y a 3 heures, azad2B a dit :

Pauvres troubadours qui parlaient si bien la langue d'Oc, voyez ce qu'est devenue votre progéniture après qu'elle eut adopté le langage parlé chez les locataires macronistes, de l'Elysée...

Je ne comprends absolument pas ces allusions (j'imagine que ça en est ?) Si tu veux bien m'éclairer ! 

il y a 29 minutes, Blaquière a dit :

Il y a 3 heures, azad2B a dit :

 

Euh.... Euh ...

Absolument ! Absolument ! 

Mais, ne vas pas te tromper, je ne prends ceci pour une victoire personnelle, Parce que, moi aussi, j'aime à me souvenir du temps passé et quand il m'arrive d'aller y prendre un bain, j'ai un peu honte à mon retour, d'avoir souillé des souvenirs qui reposaient en paix.

il y a 10 minutes, azad2B a dit :

Mais, ne vas pas te tromper, je ne prends ceci pour une victoire personnelle, Parce que, moi aussi, j'aime à me souvenir du temps passé et quand il m'arrive d'aller y prendre un bain, j'ai un peu honte à mon retour, d'avoir souillé des souvenirs qui reposaient en paix.

Là je comprends bien ce que tu veux dire !

 Quand je raconte ce genre de souvenir (Mais ce n'était pas un souvenir puisque ma soeur me l'a appris hier!) , certes on pourrait dire que ça les souille... moi je vois plutôt ça comme un exemple à suivre, ou des leçons à en tirer. En général c'est plutôt positif.  Et puis il y a toujours une aspect "profondément "  humain, une tendresse, et on pourrait tout autour de ces phrase imaginer autre chose qui déborde. Quand ma grand mère disait qu'  "une bise ça ne se refuse pas" j'imagine bien sûr qu'en vérité, elle avait bien envie que ce jeune homme-là (et pas un autre !) lui en fasse une de bise... Voilà.

Bien entendus: nous sommes souillés de la crasse de notre siècle. Et ces gens vers qui nous tendons, sont dans doute très vulnérable au poison qui nous habite et dont forcément ils doivent percevoir les effluves quand on les approche de trop près. Alors je me dis que peut-être ma visite ne leur a pas fait le plaisir que j'imaginais.

il y a 3 minutes, azad2B a dit :

Bien entendus: nous sommes souillés de la crasse de notre siècle. Et ces gens vers qui nous tendons, sont dans doute très vulnérable au poison qui nous habite et dont forcément ils doivent percevoir les effluves quand on les approche de trop près. Alors je me dis que peut-être ma visite ne leur a pas fait le plaisir que j'imaginais.

Précise :  "ces gens vers qui nous tendons"... C'est à dire ? Nos ancêtres disparus dans ce cas précis ?

à l’instant, Blaquière a dit :

Précise :  "ces gens vers qui nous tendons"... C'est à dire ? Nos ancêtres disparus dans ce cas ?

C'est cela, oui.

il y a 8 minutes, azad2B a dit :

C'est cela, oui.

 

Je pense qu'ils ne sont plus et donc pas susceptibles de plaisir. (De plaisir ou d'actions actuels)  Il y a leur paroles qui les caractérisent un peu et aussi notre souvenir d'eux...

Mais tout ce qui reste de vivant (d'activable) d'eux est en nous.

Et ce ne peut qu'être nous qui les faisons réagir de telle ou telle manière.

il y a 3 minutes, Blaquière a dit :

il y a 10 minutes, azad2B a dit :

 

Je pense qu'ils ne sont plus et donc pas susceptibles de plaisir. (De plaisir ou d'actions actuels)  Il y a leur paroles qui les caractérisent un peu et aussi notre souvenir d'eux...

Mais tout ce qui reste de vivant d'eux est en nous.

Et ce ne peut qu'être nous qui les faisons réagir de telle ou telle manière.

Bien sûr, je brode, etne crois pas un mot de ce que je dis, mais vois-tu, il me plaît à penser que si je devais remémorer à un de mes aieux les petits accidents bénins (genre chaude pisse) qui peut être ont assombri quelque temps leur existence, ils ne m'en tiendraient peut-être pas trop rigueur. Et sans doute même me regarderait-il d'un air coquin.

Voilà: de la discussion, jaillit la lumière. C'est-y pas mieux comme çà ?

il y a 8 minutes, azad2B a dit :

Bien sûr, je brode, etne crois pas un mot de ce que je dis, mais vois-tu, il me plaît à penser que si je devais remémorer à un de mes aieux les petits accidents bénins (genre chaude pisse) qui peut être ont assombri quelque temps leur existence, ils ne m'en tiendraient peut-être pas trop rigueur. Et sans doute même me regarderait-il d'un air coquin.

Je suis exactement dans cet état d'esprit !

Tiens, mon grand père est arrivé sur le front en 1918 coup de bol, c'était la fin de la guerre, mais...

 Il a attrapé non pas la chaude pisse mais la grippe espagnole !

mais il s'est soigné au champagne et n'est pas mort !...

Bon, @azad2B Faut que je file !

 Content d'avoir discuté un moment avec toi ....

il y a 1 minute, Blaquière a dit :

Bon, @azad2B Faut que je file !

 Content d'avoir discuté un moment avec toi ....

Merci d'avoir pardonné mon aspiration à rire de tout.