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La culture ouïghoure tente de survivre au Kazakhstan


soisig

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soisig Membre 30 391 messages
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Survivre, revivre

Pour beaucoup de Ouïghours, la vaste entreprise de répression menée par la Chine contre les minorités ethniques et religieuses de la région depuis 2014 n'est qu'un acte supplémentaire ajouté à la tragédie d'un peuple désormais coutumier des exactions commises à son endroit. Toutefois, l'ampleur et le caractère systématique de cette répression, dont de nombreux experts relèvent la dimension génocidaire, ont changé la donne.

Le fatalisme a laissé place à un instinct de survie, et face à la menace de voir la culture et les traditions ouïghoures être éradiquées du Xinjiang, la communauté intellectuelle et artistique s'est largement mobilisée. Si l'on ne peut vivre en Ouïghour en Chine aujourd'hui, il est de la responsabilité de la diaspora de préserver cette mémoire et de faire vivre la culture ouïghoure par-delà les frontières, en attendant des jours meilleurs.

En Asie centrale, les arts ouïghours, qui étaient en perte de vitesse depuis plusieurs décennies, retrouvent aujourd'hui un second souffle. De nouvelles générations d'artistes ont décidé de se ressaisir d'une culture que certains d'entre eux avaient longtemps méconnue –à l'instar de Nazim Abdrimov, aujourd'hui à la tête d'un ensemble de musique traditionnelle ouïghoure, Yuksal.

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Un enterrement traditionnel ouïghour est organisé dans un cimetière de la banlieue d'Almaty, au Kazakhstan, chose aujourd'hui impossible au Xinjiang.

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