Aller au contenu

Le monde est-il uniquement composé de matière, ou à l’inverse d’esprit ?


Berkeleyyyy

Messages recommandés

Membre, Posté(e)
satinvelours Membre 3 006 messages
Forumeur vétéran‚
Posté(e)
il y a 19 minutes, al-flamel a dit :

Et quand ça ne marche pas ? Le doute, ne resulterait t'il pas egalement d'un automatisme conditionnel à l'erreur ? Je pense que cette dissociation se fait également dans nos actions. Mais nous la conscientisons pleinement dans nos moments d'oisiveté effectivement et aussi dans ces moments où nous ne focalisons pas notre attention sur le monde extérieur, chose que nous pouvons parfois atteindre dans  l'activité machinale de certaines tâches quotidiennes.

C’est vrai ça ne marche pas tout le temps. Et si je réfléchis sur moi même je dois reconnaître que très tôt dès la première adolescence je me suis demandé s’il n’y avait pas un hiatus entre mes  représentations et le réel ( lequel quand  on est ado ce n’est pas seulement le monde extérieur c’est aussi le monde du désir, des aspirations, des appétences). Après  nous plongeons dans la vie, le travail, la sexualité, la famille, la politique, le syndicalisme, la mort des anciens, etc. Nous sommes pressés par l’action, impossible de dissocier durablement représentions et extériorité. Quoi que… il reste tout de même le doute. Oui, en fait, si je fais un retour sur moi même, même dans l’action pressante, je ressentais ce hiatus entre représentation et réalité. Il me fallait constamment reconstruire mes  représentations dans l’action, tout simplement parce que l’action m’obligeait sans cesse à l’adaptation. 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
  • Réponses 41
  • Créé
  • Dernière réponse
Membre, 28ans Posté(e)
al-flamel Membre 1 054 messages
Mentor‚ 28ans‚
Posté(e)

On voit à travers les propositions de la première partie de l’Éthique de Spinoza que celui-ci conçoit la substance comme la totalité de ce qui existe en ce monde. Elle est unique puisqu'elle ne peut être causée par une autre substance, et qu'elle est donc cause de soit.

Dans la Deuxième partie de l’Éthique, Spinoza y conçoit la pensée et l'étendue comme deux attributs de la substance.

Dans la 1ère partie :

Citation

Corollaire de la proposition 25

Les choses particulières ne sont rien de plus que les affections des attributs de Dieu, c'est-à-dire les modes par lesquels les attributs de Dieu s'expriment d'une façon déterminée.

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.


×