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Philosophie G. E. Schulze

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Arthurrrrrr

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Nouveau, 18ans Posté(e)
Arthurrrrrr Nouveau 1 message
Baby Forumeur‚ 18ans‚
Posté(e)

Bonjour j’aurai besoin d’aide pour trouver la thèse ainsi que le problème du texte joint portant sur le scepticisme merci:

Le scepticisme constitue [...] la conviction la plus claire et la mieux éprouvée que toutes
les tentatives dogmatiques pour déterminer ce que sont censées être ou ne pas être les choses en soi ont jusqu'ici manqué leur objectif. Il se fonde en effet exclusivement sur le fait indéniable qu'en philosophie n'a encore été établi aucun principe avéré et universellement valable qui nous permettrait de décider de 'existence ou de la non existence des choses en soi et de leurs propriétés, ainsi que des limites de la faculté de connaître humaine. [.]. Mais dès
lors qu'à l'inverse auront été trouvés et établis en philosophie des principes véritables et
universellement valables, [……. ] le scepticisme connaîtra immédiatement sa fin, et la source qui lui donne naissance sera aussitôt tarie. [ ……]
Il est bien inutile maintenant que je montre encore en particulier que le scepticisme, au
lieu de rendre paresseuse la raison humaine dans la recherche de la vérité, comme on l'a
fréquemment affirmé, l'invite à 'effort le plus assidu. Car c'est croire au caractère nécessaire de notre ignorance qui peut étouffer le désir de chercher encore. À l' inverse, l'espoir que notre ignorance ne soit peut-être que contingente et puisse être dépassée engendre une ardeur
infatigable dans la tension vers quelque chose de certain, et nous pousse à explorer toutes les pistes semblant offrir un accès à la vérité. Cet espoir est une composante essentielle du scepticisme, et il ne pourra en être dissocié tant que l'on aura pas prouvé que la raison humaineest absolument incapable d'obtenir une chose du seul fait qu'elle ne l'a pour l'instant pas encore
obtenue.
G. E. Schulze, Enésidème (1792], trad. H. Slaouti, Paris, Vrin, 2007, p. 64-65.

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Membre, 62ans Posté(e)
Good Venins Membre 934 messages
Mentor‚ 62ans‚
Posté(e)

Bonjour;

Je ne suis pas d'accord avec ce texte dont l'auteur laisse entendre que le savoir "absolue" serait une solution au scepticisme face a nos décisions... en ce cas, il s'agit de nos choix pour diverses décisions...Le goût par exemple est une question d'apprentissage, et peut-être d'éducation, si je déclare pour un met j'aime ou j'aime pas, il n'y a  aucune science dans ce choix, puisqu'il est la sommes de diverses expériences personnelles, je peux même établir que selon mes critères, je pourrait être septique, sur le goût possible d'un aliment avant même l'avoir goûter...  ce n'est qu'un exemple, il y en a d'autres, il n'y aura a mon sens aucunes possibilités de règle absolue, sur des questionnements qui mettent en œuvre notre cogitation face a diverses solutions, le scepticisme a de beaux jours devant lui, il est le "condiment" utile a toutes nos réflexions...

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  • 11 mois après...
Membre, Posté(e)
Th3833 Membre 56 messages
Forumeur inspiré‚
Posté(e)
Le 14/10/2022 à 09:35, Arthurrrrrr a dit :

Bonjour j’aurai besoin d’aide pour trouver la thèse ainsi que le problème du texte joint portant sur le scepticisme merci:

Le scepticisme constitue [...] la conviction la plus claire et la mieux éprouvée que toutes
les tentatives dogmatiques pour déterminer ce que sont censées être ou ne pas être les choses en soi ont jusqu'ici manqué leur objectif. Il se fonde en effet exclusivement sur le fait indéniable qu'en philosophie n'a encore été établi aucun principe avéré et universellement valable qui nous permettrait de décider de 'existence ou de la non existence des choses en soi et de leurs propriétés, ainsi que des limites de la faculté de connaître humaine. [.]. Mais dès
lors qu'à l'inverse auront été trouvés et établis en philosophie des principes véritables et
universellement valables, [……. ] le scepticisme connaîtra immédiatement sa fin, et la source qui lui donne naissance sera aussitôt tarie. [ ……]
Il est bien inutile maintenant que je montre encore en particulier que le scepticisme, au
lieu de rendre paresseuse la raison humaine dans la recherche de la vérité, comme on l'a
fréquemment affirmé, l'invite à 'effort le plus assidu. Car c'est croire au caractère nécessaire de notre ignorance qui peut étouffer le désir de chercher encore. À l' inverse, l'espoir que notre ignorance ne soit peut-être que contingente et puisse être dépassée engendre une ardeur
infatigable dans la tension vers quelque chose de certain, et nous pousse à explorer toutes les pistes semblant offrir un accès à la vérité. Cet espoir est une composante essentielle du scepticisme, et il ne pourra en être dissocié tant que l'on aura pas prouvé que la raison humaineest absolument incapable d'obtenir une chose du seul fait qu'elle ne l'a pour l'instant pas encore
obtenue.
G. E. Schulze, Enésidème (1792], trad. H. Slaouti, Paris, Vrin, 2007, p. 64-65.

...Le principe résultant de la fusion des trois principes restants pourrait être appelé le "Principe de l'Équilibre Divin." Ce principe engloberait les aspects de dualité, de croissance de l'âme et de la puissance créative, visant à trouver un équilibre harmonieux entre ces éléments pour atteindre une réalisation spirituelle et créative...

Extrait d'une hypothèse en cours. 

L'extrait que vous partagez traite du scepticisme en philosophie et de la manière dont il se rapporte à la recherche de la vérité et à la possibilité de connaître les choses en soi. Voici une explication de l'extrait :

L'auteur affirme que le scepticisme est fondé sur le constat qu'aucun principe philosophique avéré et universellement valable n'a encore été établi pour déterminer ce que sont réellement les choses en soi et quelles sont leurs propriétés. Le scepticisme repose sur l'idée que, tant que de tels principes n'ont pas été établis, il est justifié de douter de notre capacité à connaître la réalité telle qu'elle est réellement.

Cependant, l'auteur suggère que si des principes véritables et universellement valables étaient découverts et établis en philosophie, le scepticisme perdrait sa raison d'être, car il serait possible de répondre aux questions sur la nature des choses en soi et des limites de la connaissance humaine.

L'auteur défend également le scepticisme en soutenant qu'il n'incite pas à la paresse intellectuelle, contrairement à ce que certains pourraient penser. Au contraire, le scepticisme encourage la recherche de la vérité en nourrissant l'espoir que notre ignorance actuelle n'est que contingente et qu'elle peut être surmontée. Cet espoir motive les individus à explorer toutes les pistes qui pourraient les conduire vers la vérité, car il suggère que la connaissance totale n'est peut-être pas hors de portée.

En fin de compte, l'auteur insiste sur le fait que le scepticisme est basé sur la conviction que notre ignorance actuelle n'implique pas nécessairement que nous ne pouvons pas accéder à la connaissance, et que tant que cette conviction persiste, le scepticisme persistera également en tant qu'approche philosophique.

L'auteur considère donc le scepticisme comme une attitude intellectuelle qui maintient la quête de la vérité vivante en maintenant l'espoir que, malgré nos limites actuelles, nous pouvons continuer à progresser dans notre compréhension du monde.

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