Congés impayables

Nous y sommes, en plein dans cette période de congés estivaux qui, depuis 1936, accordent à nos concitoyens le droit d’être payés à ne rien faire sans être obligé de devenir rentier ou député. Reconnaissons que se faire dorer la pilule et dépenser son argent pour finir bronzé n’est pas une réussite économiquement parlant mais permet, à défaut de jouer de la batterie, de recharger les accus.

Ces congés amplement mérités sont aussi l’occasion d’arrondir les angles lorsque des difficultés relationnelles atteignent un stade aigu sur le lieu de travail, et ceci quel que soit le coin où l’on se rend. C’est la période tant attendue où les électriciens et les alpinistes lâchent prise, les infirmières décompressent, les aspirants soufflent, les coiffeurs et les charcutiers coupent court et les boulangers se font rôtir les miches. Celle où les militaires peuvent tirer au flanc sans dommage corporel, les matons s’évader et prendre des photos, les banquiers et les pilotes de lignes arrêter de voler, les cuisiniers et les aigris ne plus en faire tout un plat. Et surtout ces quelques jours de farniente constituent les rares occasions où l’on peut se permettre d’avoir des absences sans risquer de perdre sa place pour abandon de poste.

Il y a 9 heures, Pierre-de-Jade a dit :

Ces congés amplement mérités sont aussi l’occasion d’arrondir....

bonjour,

que c'est bien tourné .... c'est tout à fait ça !

bonne journée et pensez que nous les retraités... nous sommes en vacances perpétuelles !