Sommes nous tous des malades mentaux?

''La psychiatrie n'est-elle pas en train de nous égarer en présentant des individus en bonne santé comme des malades ? Tensions, déceptions, peines, pertes et même passions : n'a-t-elle pas de plus en plus tendance à traiter comme des pathologies ce qui relève en réalité de la vie normale ? Inflation diagnostique, surconsommation de médicaments, multiplication de traitements inadaptés et inutiles, dépenses excessives, stratégies marketing sauvages des laboratoires pharmaceutiques : est-ce nous qui sommes malades ou bien la psychiatrie devient-elle folle ? Allen Frances a dirigé le groupe de travail qui a conçu et rédigé le DSM-IV, parfois qualifié de "bible de la psychiatrie". 
Alors que paraît une nouvelle version augmentée, le DSM-5, il tire la sonnette d'alarme : cessons de surmédicaliser les vicissitudes de la vie humaine !''

https://www.decitre.fr/livres/sommes-nous-tous-des-malades-mentaux-le-normal-et-le-pathologique-9782738130242.html#resume

''Les psychotropes sont devenus les produits stars de l’industrie pharmaceutiques. Et les plus lucratifs : plus de 18 milliards de dollars en 2011 pour les antipsychotiques (soit 6 % des ventes, aussi incroyable que cela puisse paraître) ; 11 milliards pour les antidépresseurs et près de 8 milliards pour le traitement des troubles du déficit de l’attention avec hyperactivité. Les dépenses en antipsychotiques des nouveaux « patients-clients » ont triplé et leur consommation d’antidépresseurs a presque quadruplé en vingt ans, entre 1988 et 2008. Les praticiens qui délivrent ces pilules ne sont en outre pas les bons : dans huit cas sur dix, le prescripteur est un médecin généraliste, mal formé pour traiter ce type de pathologie et lui-même soumis à la pression des laboratoires et de leurs représentants, sans oublier celle de leurs patients, eux-mêmes trompés par une publicité télévisée mensongère. En outre, ces diagnostics sont établis lors de consultations de sept minutes en moyenne et sans le moindre examen clinique un tant soit peu systématique.''

https://www.scienceshumaines.com/extrait-de-l-ouvrage-sommes-nous-tous-des-malades-mentaux-le-normal-et-le-pathologique_fr_31844.html

Certains plus que d' autres, et si maintenant vous vouliez bien avoir l' obligeance d' avaler vos pilules, le personnel aimerait bien aller dîner ...

Nous encaissons tant de choses bonnes ou mauvaises, dans une existence...

Le malade mental, c'est déjà cela, c'est être doué d'imagination . Lorsque le malade est mentalisé, c'est lorsque les mécanismes de l'instinct de survie, par la sexualité, sont bridés . Les frustrations, ce faisant, compensées par des efforts performatifs, doublés parce que par le moyen des capacités motrices, c'est à dire physiques, et cérébrales, dans le sens mnésiques, faute de moyens . La psychorigidité . Donc, ce n'est aucunement le seul type de malades existants . Nécessite la présence de son contraire, afin d'être capable d'identifier exactement ce qu'est, le malade mental . 

Sauf que des personnes admises en psychiatrie après avoir été sédatées suite à des agressions ou ce qui s'en rapproche ne sont pas considérées comme des malades mentaux. A la base, ce sont juste des personnes comme vous et moi, il y a juste qu'ils ont fait une connerie, ils ont dérapés quelque part. Mais ce n'est pas toujours quelque chose d'extrêmement dramatique. Souvent ce ne sont pas des personnes aussi dangereuses qu'on pourrait le penser.

Mais là encore, c'est complètement différent de quelqu'un qui a été admis dans un asile parce qu'il a une maladie qui l'handicape mentalement ou parce qu'il a eu une multitude de défaillances cérébrales qui fait que ça soit quelqu'un d'hors norme, qui parle en marmonnant ou qui s'agite, se cogne sur tout ce qui peut trouver ou qui fait des crises d'épilepsie ou autres.  

Les vrais malades mentaux en font leur profession.

C'est symptomatique du monde dans lequel nous vivons.