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Le principe de clôture épistémique


Invité Quasi-Modo

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Le principe de clôture épistémique est un principe de philosophie de la connaissance qui considère que si un individu I sait que P et que P implique Q, alors si I sait que P, et que I sait que P implique Q, on aura aussi I sait que Q. Cela se base sur le principe que nous tirons systématiquement toutes les conséquences pratiques et théoriques de nos connaissances.

Or voilà précisément ce que l'humain lambda ne sait pas faire.

Il y a une opposition entre le raisonnement séquentiel, analytique versus le raisonnement intuitif, instantané.

Toutes les démonstrations mathématiques peuvent être vues comme la simple application, en dernière instance, du principe d'identité, soit A est A, comme cela se voit lorsqu'on utilise le signe '=' pour résoudre des systèmes d'équations.

Mais si le raisonnement se doit d'être déroulé chez certains, qui finalement ne trouvent pas la bonne solution ou ne tirent pas systématiquement toutes les conséquences de leurs propres idées, d'autres individus, plus intuitifs, peuvent arriver directement à la conclusion sans avoir besoin de passer par le déroulé d'une démonstration. C'est le raisonnement intuitif qui est propre aux surdoués, mais pas seulement.

Selon Jung, cela provient du fait que l'individu de génie est synchronisé avec l'inconscient collectif, c'est-à-dire que par ses émotions, par son intuition, il est instantanément connecté au monde des idées et pourra donc prendre de l'avance sur les autres de façon automatique, instantanée.

Que penser du principe de clôture épistémique, et ne peut-on simplement constater que certains individus, selon leur degré de synchronicité avec l'inconscient collectif ou avec l'univers, auront des résultats instantanés sans dérouler un raisonnement, tandis que les autres plus analytiques et séquentiels, auront besoin de dérouler toute une démonstration pour arriver, avec une peine immense, aux mêmes conclusions, dans la mesure où ils sont allés suffisamment loin dans le raisonnement et n'auront pas fait d'erreurs.

Clairement, il y a quelque chose qui ne va pas dans ce principe qui n'est valable que pour les individus de génie.

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 6 049 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
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Il y a 6 heures, Quasi-Modo a dit :

Le principe de clôture épistémique est un principe de philosophie de la connaissance qui considère que si un individu I sait que P et que P implique Q, alors si I sait que P, et que I sait que P implique Q, on aura aussi I sait que Q. Cela se base sur le principe que nous tirons systématiquement toutes les conséquences pratiques et théoriques de nos connaissances.

Or voilà précisément ce que l'humain lambda ne sait pas faire.

Il y a une opposition entre le raisonnement séquentiel, analytique versus le raisonnement intuitif, instantané.

Toutes les démonstrations mathématiques peuvent être vues comme la simple application, en dernière instance, du principe d'identité, soit A est A, comme cela se voit lorsqu'on utilise le signe '=' pour résoudre des systèmes d'équations.

Mais si le raisonnement se doit d'être déroulé chez certains, qui finalement ne trouvent pas la bonne solution ou ne tirent pas systématiquement toutes les conséquences de leurs propres idées, d'autres individus, plus intuitifs, peuvent arriver directement à la conclusion sans avoir besoin de passer par le déroulé d'une démonstration. C'est le raisonnement intuitif qui est propre aux surdoués, mais pas seulement.

Selon Jung, cela provient du fait que l'individu de génie est synchronisé avec l'inconscient collectif, c'est-à-dire que par ses émotions, par son intuition, il est instantanément connecté au monde des idées et pourra donc prendre de l'avance sur les autres de façon automatique, instantanée.

Que penser du principe de clôture épistémique, et ne peut-on simplement constater que certains individus, selon leur degré de synchronicité avec l'inconscient collectif ou avec l'univers, auront des résultats instantanés sans dérouler un raisonnement, tandis que les autres plus analytiques et séquentiels, auront besoin de dérouler toute une démonstration pour arriver, avec une peine immense, aux mêmes conclusions, dans la mesure où ils sont allés suffisamment loin dans le raisonnement et n'auront pas fait d'erreurs.

Clairement, il y a quelque chose qui ne va pas dans ce principe qui n'est valable que pour les individus de génie.

Bonjour,

L’inconscient n’est pas un système de références.

En soi, il n’a même pas le tabou du cannibalisme.

Mais ça ne signifie pas qu’il n’a pas de ressources.

C’est un champ de crédibilité dont vous êtes le focus à la fois mémoriel et notionnel.

Ce champ de crédibilité est incréé, mais c’est néanmoins un acteur du jugement et de la réalité, parce qu’il rétroagit avec vous.

 

Essayez d’imaginer que le formalisme de la télévision est la prise mâle de vos notions, inscrite dans un dessein de pénétration optimale.

Vos notions, comme par exemple votre sens des réalités, votre reconnaissance, envoient un signal rétroactif à la télé, qui en valide l’émission.

Si bien que cette émission ne peut pas contredire votre mémoire ni vos notions, essentiellement la notion réaliste.

Elle ne peut pas non plus vous traumatiser, car le champ du sensible est vigilant à l’intrusion du facteur exogène et du stress intolérable.

Voilà pourquoi la télévision vous est si familière et sympathique, car l’explication mécaniste, c’est-à-dire le consumérisme administré, ne suffit pas.

 

Notre réalité commune est alors une réalité analogique :

C’est le parallélisme des consciences qui invoque la réalité.

Or, lorsqu’on parle d’invocation, la dimension divine devient candidate à la transcendance.

Il est vrai que l’inconscient recèle des créatures virtuelles qui ressemblent à des anges bienveillants, et dont les démons sont l’exception.

Mais ne soyons pas naïfs : la transcendance est amorale en soi, et les nazis avaient leurs propres invocations et leur propre magie collective.

La transcendance est un rapport de forces concurrentielles dont rien n’est acquis, et qui implique un optimisme armé, rationalisé, et moralement hygiénique.

 

Cordialement, Fraction

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Membre, 77ans Posté(e)
G2LLOQ Membre 23 035 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
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Je crois avoir compris je suis arrivé a cette conclusion , suivez moi bien :

le  A sort du B pour prendre le  C

   D              E                        F

   G             H                        I

   J             K                           L

   M            N                         O

le P  sort du Q  pour prendre l' R              c'est fabuleux , génial ;

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Invité hell-spawn
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Invité hell-spawn
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Il y a 6 heures, Quasi-Modo a dit :

Selon Jung, cela provient du fait que l'individu de génie est synchronisé avec l'inconscient collectif, c'est-à-dire que par ses émotions, par son intuition, il est instantanément connecté au monde des idées et pourra donc prendre de l'avance sur les autres de façon automatique, instantanée.

Que penser du principe de clôture épistémique, et ne peut-on simplement constater que certains individus, selon leur degré de synchronicité avec l'inconscient collectif ou avec l'univers, auront des résultats instantanés sans dérouler un raisonnement, tandis que les autres plus analytiques et séquentiels, auront besoin de dérouler toute une démonstration pour arriver, avec une peine immense, aux mêmes conclusions, dans la mesure où ils sont allés suffisamment loin dans le raisonnement et n'auront pas fait d'erreurs.

Clairement, il y a quelque chose qui ne va pas dans ce principe qui n'est valable que pour les individus de génie.

" Leur degré de synchronicité avec l'inconscient collectif" ne veut rien dire.

La synchronicité chez Jung  c'est tout autre chose que le fait d'être en accord avec.

Mais  rien que faire référence a Jung fait gagner un point.

Ce matin dans un topic ou Nietzsche est cité, j'ai parler de ce a quoi tu fais reference.

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Invité Quasi-Modo
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Le 24/03/2022 à 18:23, hell-spawn a dit :

" Leur degré de synchronicité avec l'inconscient collectif" ne veut rien dire.

La synchronicité chez Jung  c'est tout autre chose que le fait d'être en accord avec.

Mais  rien que faire référence a Jung fait gagner un point.

Ce matin dans un topic ou Nietzsche est cité, j'ai parler de ce a quoi tu fais reference.

On peut être plus ou moins cultivé, plus ou moins en synchronicité avec le monde des idées propagé dans les récits collectifs : tout est question du degré d'incorporation pour emprunter le mot à Nietzsche, ou d'internalisation pour parler comme Freud. Autrement dit, c'est le degré auquel on sera dans l'abstraction ou dans l'expression spontanée de soi lorsqu'on exprime une idée. Il y a quelque chose de corporel et de physique dans la synchronicité et dans la culture.

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Invité hell-spawn
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Il y a 4 heures, Quasi-Modo a dit :

On peut être plus ou moins cultivé, plus ou moins en synchronicité avec le monde des idées propagé dans les récits collectifs : tout est question du degré d'incorporation pour emprunter le mot à Nietzsche, ou d'internalisation pour parler comme Freud. Autrement dit, c'est le degré auquel on sera dans l'abstraction ou dans l'expression spontanée de soi lorsqu'on exprime une idée. Il y a quelque chose de corporel et de physique dans la synchronicité et dans la culture.

Tu fais erreur Tison en identifiant la synchronicité, telle que Jung la décrit, avec le fait d'être "en accord avec" ou en coincidence.

Pour la partie en gras c'est la différence entre l'intellectualisme ( qui repose sur rien, a part le snobisme ) et l'idée agissante.

Mais la synchronicité c'est tout autre chose.

Meme si on n'est pas d'accord je n'ai aucun mal a reconnaitre ta courtoisie, et je dirais meme plus : ta bienveillance.

 

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