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Crime


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Elle

était très belle, insouciante 

 et possédait de l'esprit à en revendre. Elle a barbouillé  ses lèvres sensuelles d'un rouge sang et  entoura délicatement ses grands yeux noisette à l'aide d'un crayon noir, mettant ainsi en évidence deux émeraudes qui  au contact de la lumière brillent de plusieurs couleurs. D'un marron clair, couleur de noisette, au vert mélangé du  jaune. Deux beaux écrins sur un visage angélique.

-        Je dois partir papa, je suis en retard.

Une tête pas du tout belle, apparut à travers la porte qui délivra une  vapeur d'eau chaude. elle se dissipa dans le couloir pour parvenir à cette jolie fille qui esquissa un sourire révélant des quenottes blanches parfaites. Un proverbe, écossais dit que si tu ne peux pas sourire, n'ouvre pas boutique.

Le sourire crée la richesse, mais sur ce visage, c'est la joie, beauté, insouciance qui émanent de ce halo entourant cette source de beauté. Tous ces ingrédients  mélangés, nous retrouvons l'amour et l'envie de serrer cette fille entre ses bras. c'est cette prodigalité que crée ce sourire. 

 

Elle se précipita vers ce visage pour lui imprimer sur ses  joues deux baisers pour lui laisser deux petits cercles rouges sur chaque côté. Elle repartir aussitôt, de peur de rater ses engagements.

satisfait  le visage comme une tortue, s'engouffra de nouveau dans sa carapace,  pour  ensuite, ressortir emmitouflé dans un sorti de bain  trop grand pour cet homme chétif et petit de taille. Mais son visage  défiant les lois de l'harmonie faisait fi à cette  logique qui voulait que notre cerveau soit dérangé par l'incohérence. Le visage trop grand pour sa taille dont deux boules  de fouines en mouvement continuels  furetaient partout paraissant  chercher des objets introuvables. L’énorme nez aquilin comme voulant,  s'associer à sa bouche, arriva au confins de sa lèvre supérieure, qui tant soit peu, nous pouvons La nommer ainsi, si mince que nous devons faire une gymnastique afin de distinguer la supérieure de l'inférieure. Ces lobes et cette forme qui singularisent les belles lèvres, n'existe pas chez cet énergumène. et ses oreilles pareilles à celles des luteurs de l'UFC, semblaient avoir été dévorées par des mites.

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Merci à vous merle et koadeg vous me donnez l'envie de continuer

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Membre, nyctalope, 40ans Posté(e)
Criterium Membre 2 874 messages
40ans‚ nyctalope,
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Un contraste saisissant !

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
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C'est bouillonnant !

C'est sûr qu'il faut continuer : tu ne peux plus faire autrement !

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Il  traverçat  le petit corridor, des sanitaire, pour se  fondre dans un espace si grand et si haut, que ce bout d'homme paraissait s'y perdre. Il n’a jamais pu rester seul dans cette villa, sans la présence de sa fille. et ce, depuis la mort de sa femme dans un accident tragique, Il l'aimait tellement  qu’il accepta sous ses injonction de cesser de boire. Sa fille avait continué l’œuvre de sa mère. Mais ce jour là Notre bonhomme paraissant si joyeux, qu'il commençait à siffloter, tout en soutirant de sous le comptoir, du bar qui délimitait la cuisine moderne,  du reste de la grande pièce, une bouteille  de Black and Dekker avec un grand verre, pour aller se se vautrer dans un fauteuil Chesterfield noir, tout en posant sur la table basse le verre pour se remplir une rasade.

Bien que le soleil était à son Zénith, il laissa la grande porte  tout en verre  près de ce coin salon, fermée. Il se releva enfin pour  pénétrer dans la seule chambre, mitoyenne à la cuisine.

 

 

.

Nous disons que l'habit ne fait pas le moine, mais cette personne sortit de cette chambre vêtu, d'un costar bleu nuit et une chemise et cravate, tellement bien assortis qu'il avait,  beaucoup changé.

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Tout cet espace moderne contrastait étrangement avec l'entrée principale  qui évoque la Skiffaa (espace extérieur d'une porte d'entrée de la   Casbah, qui permet à un  homme, de patienter et de s’asseoir sur un banc  au cas où des femmes se trouvent dans un patio).

Il sortit, de son logis, pour revenir une heure après, avec une fille accrochée à ses bras. Ils semblaient joyeux et la fille se collait à lui, comme pour le bien humer. Dès qu'il ferma la porte, trop pressée de vider sa libido, elle le serra entre ses  bras et l'embrassa fougueusement.  Elle semblait ivre, ils entrèrent dans la chambre pour ne réapparaitre dans la salle de bain que deux heures plus tard, sous cette fumée d’une vapeur d'eau chaude. Des silhouettes apparaissaient quelques fois,  mais leurs ébats étaient jalousement bien gardés par cette buée. Elle sortit en premier joyeuse, drapée dans un sorti de bain rose pour en extirper un autre de couleur bleu.   

-      Mon étalon mérite que je le vêt moi-même .

Elle l'habille, sans oublier, en jubilant, de lui toucher sa partie intime, histoire de voir s'il s'est calmé.

-      Ça va maintenant tu peux aller t'asseoir, sur le fauteuil, Ta jument va te récompenser pour les efforts que tu as fournis, et pour ce plaisir  intense que tu lui a offert.

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Elle prépara un plateau bien achalandé. café, thé, lait et des gâteaux en amandes s'y trouvaient. Elle s’arrêta in instant devant cette porte vitrée, tout en regardant d’un air amusé son amant, qui ouvrit le rideau en PVC. Une belle terrasse avec piscine entouraient d’un grand jardin s’offraient devant eux. Les deux ventaux s’ouvrirent Et la fille

Continua à s’avancer à la manière d’un mannequin,  vers une petite table dans la terrasse pour déposer son plateau.  Malheureusement pour elle, le seul public présent était occupé à lire en bas de l’écran géant incrusté dans une immense bibliothèque, un fait divers ‘’Une jeune fille avait été trouvée morte sous le pont de Telemly, à Alger.’'

 

 

 

 

-      Docteur Ali est prié de rejoindre, la terrasse.

Il pensa machinalement à sa fille et un choc nerveux, incontrôlé, l'avait surpris. Mais cet appel de cette  belle fille qui l'attendait, avec ce sourire malicieux   dégageant du désir, avait crée un champ magnétique qui attira ce clou d'homme dans son champ gravitationnel, Ali ne put que suivre ces ondes du désir, oubliant ainsi son choc nerveux.

Ils prirent quelques gâteaux, bout en buvant leur café, puis la belle  se mit sur le bord de la piscine, fit glisser sous ses pieds son sorti de bain  et exécuta, dans cette marre scintillante un plongeon magistrale. Immédiatement, l'homme l'avait imité.  Il se retrouvèrent  une nouvelle fois enlacés au milieu des eaux de cette piscine.

Les heures passèrent, vite et son Rolex, marquait déjà 18h00. Sa fille ne devait pas tarder.

-      Pourquoi, se presser. Je veux rester encore avec toi.

Il la regarda, d'un air de collégien pour lui avouer, que sa fille ne doit pas la voir dans cette maison avec lui.

-      Le choc du décès   de sa mère est toujours frais, et je ne veux pas le raviver.

-      Et pourtant ça fait une années qu'elle est morte.

Il ne lui répondit pas, mais son visage était si expressif, qu'elle s'avisa de ne plus discuter de ce problème. Un simple petit incident avait effacé toute la joie de cette journée et se quittèrent désabusés.

-      À demain à l'hôpital.

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Elle sortit  vite fait de la voiture, après lui avoir imprégné sur la joue un baiser trop tiède.

Il pressa sur sa télécommande et les deux grandes portières s'ouvrirent, sur  un chemin bordé  des deux côtés par  des grands palmiers dattiers. Il regarda à droite, vers  l'espace de stationnement de sa fille, il constata qu'il était vide.

-      Elle n'est toujours pas là. Se disait-il tout haut, comme s'il discutait avec lui- même.

il arriva enfin à la villa. En entrant, il cria le nom de sa fille pour enlever toute forme de doute. Aucune réponse n'avait suivi son appel,  le silence et le vide étaient complet

 Il consulta plusieurs fois sa Rolex, ce qui le rendit encore plus nerveux. Il se versa une rasade de son wyskie, pour se vautrer sur le salon et allumer son écran géant. L'extérieur commençait à s'assombrir, le manteau sombre de l'aurore commençait à vêtir  la terrasse et la piscine, de sa couleur mélancolique. Les minutes et les heures s'égrènent, et la nuit à présent   avait fait disparaître tout ce paysage extérieur du champ visuel d'Ali, alors que sa fille est toujours absente.

 Il se leva fit quelques pas, se remit dans son siège, quand le fait divers  de cet accident  s'affiche une nouvelle fois, en rouge, sur le bas côté de l'écran. Tel un leitmotiv, Cette information revenait à chaque fois, inlassablement,  et La laideur d'Ali, aussi avait déformé son visage. ce costar, cette fois-ci, n'avait plus aucun effet sur lui, il est redevenu cet homme laid, repoussant. La gaieté générée par la belle fille avait été phagocytée, par une tristesse qui s'est propagée dans tous les coins de ce bel espace.

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Mais il entendit un bruit de moteur, dans le jardin. Le sang dans les veines d'Ali avait reflué, et les couleurs de la vie avait repris leur droit sur son visage.  Il se précipita machinalement pour ouvrir la porte, mais soudainement, il arrêta  un instant sa course. Il est devenu indécis et intrigué. Cette allégresse à revoir sa fille  s'est transformée soudainement, en une angoisse et cette indécision d'ouvrir ou non, est devenue un énorme poids trop lourd pour  ses épaules . Il se demandait, pourquoi frapper sur la porte alors qu'elle possédait les clés. Cependant les coups continuèrent de plus belle. Les battements de son cœur battaient  au rythme des coups sur la porte. Ce tapage a failli faire sortir de sa cage, le régulateur de son sang. Et c’est la mort dans l’âme qu'il se décida enfin d'ouvrir cette maudite porte,

-      Bonjour c'est monsieur Ali?

 Il était devant un énorme personnage qui paraissait taillée dans du roc. Très grand,  des épaules d'athlètes, un menton rebelle fissuré au milieu par une large fossette, une tête  aussi carrée que sa stature qui lui donnaient un air d’un lutteur de ring  affamé de sang.

-      Oui, répondit craintivement Ali.

L’inspecteur, présenta sa carte devant ce visage blême d’Ali, pour lui lancer à la figure cette phrase assassiné.

-      Inspecteur Mourad, de la brigade criminelle d'Alger centre.

Cette présentation avait fini par ronger toute la ténacité d'Ali. n'ayant plus aucun contrôle sur son corps, pris de vertige, il tomba comme un ivrogne .

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L'inspecteur le souleva, à l’image d’une mère soulevant son  bébé, pour le mettre sur le fauteuil du salon, alors que l'écran géant, montrait les image de la fille sous le pont. Il éteigna, le téléviseur et réanima Ali, par quelques gifles et de la flotte sur le visage. Il ne  savait plus où il se trouvait, mais un verre de son gnome l’avait réinstallé dans sa triste situation. L’inspecteur demanda la permission de se servir, mais Ali ne lui avait pas répondu. Mais comme on dit quand tu demandes à une fille de l’épouser son silence constitue son accord. Ali repris une seconde rasade et l’inspecteur aussi.

-      Fériel est ta fille ?

Il  ne répondit pas, tétanisé par cette seconde question, il ouvrit ses paupières  tellement fort,  que l’inspecteur, de disait que ces deux boules vont sortir de leurs orbites, pour aller rouler sur la dalle de sol. Leurs rougeurs étaient tellement prononcées, que l'inspecteur se demandait si le sang n'allait pas en sortir. Mais le  hochement de tête d'Ali, affichant sa paternité,  avait décidé l'inspecteur à ne plus poser des questions. Il avait peur qu’il ne chute une nouvelle fois. D'ailleurs Ali,  ne pouvait  prononcer plus aucun mot.

-       je vais te demander monsieur de me suivre.

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Le 17/03/2022 à 12:23, Rien de rien a dit :

 

Machinalement, à pas saccadés, Ali ,  suivit l'inspecteur jusqu'à ce qu'il soit stoppé, et invité à prendre place dans la voiture de police stationnée à l'extérieure de son jardin. 

-      Mets toi derrière.

L'inspecteur, lui ouvrit la porte de derrière et il se mit à côté de lui, tout en donnant au chauffeur, l'ordre de démarrer.

-      À la morgue de l'hôpital Mustapha.

Ali, n'avait toujours pas prononcé un seul mot. Son visage était collée sur la vitre de la porte, et c’est à travers elle, qu’il revit toute sa misérable vie. Quelques gouttes de larmes  glissèrent sur son visage,  quand ils arrivèrent à la rue porte neuve, sur la haute Casbah. Les souvenirs avaient commencé à déferler dans son subconscient..

Il se voyaient sur cette rue, courir derrière le ballon  devant les  adultes, qui encourageaient les deux équipes de bambins. Il était fier de porter le numéro 10 et savait très bien joué. Il aurait pu être un grand inter Gauche. Mais  à cette époque, le foot ne nourrissait point son bonhomme. Il avait choisi l'instruction pour échapper a cette vie de misère.

 Une seule chambre dans une bâtisse, dans la haute Casbah était sa demeure, lui  sa mère et ses deux frères. Il était le plus jeune et n'avait pas connu son père, qui parait-il, il lui ressemblait. L'ainé des trois frères  Omar, ressemblait à sa mère qui était très belle et l'autre Ahmed était presque aussi beau que son frère ainé. Quant à lui les gènes de son père avait eu raison de lui. Il se demandait pourquoi, il a été choisit lui et pas un autre.

 Dans une  seule chambre, s’entassait toute la famille. Jusqu‹à l’âge de  28 ans, il dormait sous le lit de sa mère avec ses frères Ahmed et Omar,l'aîné des trois.  leur maman, les avaient mis  Côte à côte sous son lit. Ali se souvenait, qu'il devait se levait à six heure du matin, pour qu'il achète le lait et partir ensuite à l'école, sa mère le soutirait de sous le lit, par les pieds, comme on soutire un pain bien cuit, du four. La maman qui ressemblait beaucoup à Férial, été obligé  pour préparer le petit déjeuner ou le diner, de sortir à l’extérieur de la chambre. Le patio, était cet endroit salutaire, qui servait, non seulement pour cuisiner, mais aussi à la lessive, la vaisselle…un puit est omni présent dans tous les patios des bâtisses de la Casbah d'Alger. Cet endroit, servait aussi  à une petite salle des fête et tout  évènement, comme  les mariages, les circoncisions, ou autres. Toutes les locatrices se rencontrent à cet endroit névralgique.  Mais, Elles se sauvent se cacher dans les chambres jouxtant la coursive, quand un homme s’y présente. Ce dernier  pour marquer sa présence, il prend soin de tousser bien fort، marquant ainsi sa présence. Il attend ensuite dans la skiffa, la permission de s’introduire chez lui. En principe l’antre de l’homme, est la rue et celui de  la femme, la maison. Le partage est ainsi fait jusqu'à aujourd'hui.

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La nuit pour étudier , Ali devait sortir dans la rue à la recherche d'un lampadaire. Il était le seul de ses frères à avoir fait des études poussées. le plus grand Omar avait commencé très jeune à travailler. Il a tout essayé. Du brigandage depuis son enfance aux travaux les plus pénibles. Mais il n'a jamais baissé les bras.  Sa mère, sans afficher son amour devant ses enfants,  l’aimait plus que les autres. Il avait réussi à placer son frère Ahmed   dans une école professionnelle, Qui au bout  de trois ans, il est devenu un bon plombier.  quant à Ali il progressait dans ses études, pour obtenir son diplôme de chirurgien avec brio.  par la suite, sa renommée, lui a valu le titre de Directeur d'un grand hôpital à Alger.

-      Ecoutes mon frère, je dois partir et je reviendrai. Ne  laisse surtout pas tomber Ali et ta mère.

-      Mais tu vas où,  ma mère qui t'aime plus que nous deux réunis va mourir de chagrin. En plus tu n'as pas de passeport.

-      Je vais  à Marseille clandestinement, dans un navire de marchandises, cette nuit. je reviendrais dés que j'aurais accompli une affaire. Et je vous enverrez de l'argent

Il serra son frère cadet longuement, puis partit sans qu'il ne puisse retenir ses larmes. De loin, il lui dit.

-       Dis à maman que je l'aime et que je reviendrai.

Il essaya de le suivre les larmes aux yeux, mais Omar lui avait fait un geste qui l'avait stoppé net. Il n'a jamais pu revoir sa mère qui,  sur son lit de mort, demanda à ses enfants de retrouver leur frère Omar.

 Ahmed habite toujours à la  Casbah quant à Omar, il n'a jamais donné signe de vie,  et Ali est devenu propriétaire d'une coquette villa dans un quartier huppé d'Alger. Depuis il a jamais visite son frère. Il voulait effacer de sa conscience toute cette vie misérable, matérialiser par sa porte d’entrée et décida qu’elle ne s’ouvrira que dans le faste.

 

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Ils arrivèrent enfin à l'hôpital, l'inspecteur invita Ali à le suivre. Ils marchèrent tous les deux côte à côte dans un long corridor dont une puanteur bizarre les accompagna, jusqu'à une porte que le policier ouvrit. Dés leur entrée dans une grande chambre, Une personne ouvrit  un grand tiroir pour en ressortir un cadavre congelé.

-      Tu peux identifier, cette personne ?

 Ali s’approcha, tout doucement et craintivement, mais dés son arrivée, il chancela, puis tomba, comme une feuille  d’un figuier qui en se séparant de la branche commence à vaciller, pour chanceler ensuite.

Des soins lui ont été prodigués à la réanimation,  mais il devait passer la nuit à l’hôpital pour un suivi.  L'inspecteur avait conclu que la  fille était bel et bien  Fériel la fille du docteur Chaban Ali.

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l'inspecteur‹ déposa Ali devant le portail de la villa. Il continua à pied pour arriver à la porte d'entrée. il n'osa pas défiait le vide du grand salon et l’absence de sa fille. Il se laissa tomber sur le banc de la skiffa et soudainement des images de la Casbah, passèrent devant lui, comme pour le narguer.

 Il prit sa tête entre ses mains,  pleura comme un bambin, puis il se leva  vida son fiel contre son Dieu, par des  blasphèmes.

Il lui avait enlevé le seul être qu’il lui restait. Après Sa mère, son grand frère, sa femme, puis c'est au tour de son seul amour qu'il lui restait de mourir dans des conditions tragiques. Toute sa colère avait été vidée sur cette porte, qui lui rappelait son passé de la Casbah. Furieusement Il se mit  à la boxer jusqu'à épuisement et douleur ultimes. 

-       Pourquoi Dieu tu m'as crée pour me faire souffrir. Je suis hideux, pourquoi mon père et non ma mère qui m'a transmise ses gènes ? Pourquoi mon Dieu, tu m'as enlevé tout ceux qui m'aiment pour ce que je suis et non pour ce que je possède. Prend tout ce que tu m'as donné et rend moi ma fille Fériel.

Il avait fini son discours par un formidable coup de tête sur la porte, pour qu'il tombe inconscient, devant le pas de porte.

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Mourad, un beau trentenaire, grand, athlétique, renommé pour être le meilleur spécialiste essaya à maintes reprises, à partir de son hôpital de contacter son patron, mais point de réponse. Il enleva rapidement sa blouse blanche et se rendit immédiatement au domicile de son patron. conséquent.  Il le trouva gisant dans une marre de sang. Sans se départir de son flegme, il contacta  de suite, l'ambulance de l'hôpital.

Sa secrétaire, qui était son invitée le jour de l'accident de sa fille, horrifiée, n'avait pu retenir ses larmes,  devant tout le parterre de médecins  qui connaissaient leur liaison jugée comme un secret de polichinelle. Elle ne le quittait pas d'une semelle. Elle géra la situation en donnant des ordres à tout le monde comme si elle avait reçu l'intérim.

Beaucoup de ses doigts s’étaient brisés et sa tête aurait pût perdre une partie de sa cervelle, tellement la fissure du crâne était grande et profonde.

-       S'il n'avait pas été secouru à temps, il aurait quitté ce monde, disait Mourad.

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Une semaine après son hospitalisation, Fériel avait été enterrée, sans que son père hospitalisé, n’y assiste. C’est son ami, Mourad qui avait tout pris en charge.

La secrétaire, visitait quotidiennement  son amant, toujours alité sur un lit médicalisé. Elle prenait soin de vérifier à chaque fois le confort du patient, avec une commande électronique. C’était le seul lit avec une commande électronique dans cet hôpital. Elle n’oublie jamais de voir sa fiche du suivi médical, la moue qu’elle faisait au début de son hospitalisation, s’est transformée enfin en un sourire triomphateur une semaine après. ça signifie, qu’il est désormais apte à quitter l’hôpital. Mais elle demanda à Mourad qui est devenu, désormais, l'intérimaire, de le garder quelques journées en plus. Le  lendemain matin, elle ne le trouva pas dans la chambre.

-      Ali n’est pas dans sa chambre, tu l’as laissé partir ?

-      Non !

répondit Mourad, tout aussi paniqué, que la secrétaire.

Ils ont fouillé dans toutes les chambres de l’hôpital, mais sans succès.

-      Je vais l’appeler,

lui dit la secrétaire.

Le téléphone était éteint. Elle avait essayé plusieurs fois, mais il était injoignable. Ils ont décidé de se rendre à sa villa.

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-      La porte est ouverte, il doit s’y trouver.

Avait supposé Mourad. Mais fausse supposition, pas âme qui vive. dans sa chambre, sa affaires étaient pêle-mêle jetés parterre et sur son lit. 

-      Nous devons appeler la police

-      Oui, avait répondu Mourad

C’est le colosse qui était revenu, il connaissait l’adresse et en plus cette affaire avait fait l’objet d’une réouverture du dossier Feriel. La médecine légale avait découvert que la fille était enceinte et  Le procureur s’est vu contraint de demander une réouverture du dossier.

-      Vous avez  touché quelques choses ?

-      Non.

Répondit Mourad à l’inspecteur. Ce dernier fit entrer, la police scientifique, pour faire son travail, ils prirent des empreintes notamment sur la bouteille et les verres qui se trouvaient sur la table basse du salon. L’inspecteur ne pouvait s’empêcher de tiquer, vu que ses empreintes s’y trouvaient, mais il n’avait pas branché. Il laissa la police scientifique faire son travail. Pour ensuite poser des questions à Mourad et à la secrétaire. Cette dernière narra candidement les détails de la journée passée avec Ali.

-      Sur le lit, je ne le vous dit pas il était maître…

L’inspecteur ne voulait pas  plus, mais Mourad ne pouvait plus tenir son hilarité.

-      Abrège s’il te plaît disait l’inspecteur.

-      C’est ce que je fais .

Avait répliqué la fille. Puis tout en continuant.

-      Puis dans la douche… Arrête,  stop, basta. Je veux la fin du film !

Cria l’inspecteur.

-      Dommage, dans la piscine…

-      Non la fin ! J'ai  dis non!

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Cette fois l’inspecteur, avait émis un cri qui ébranla, la maison et la fille ensemble. La fille était outrée d’être remise à l’ordre par cet énergumène.

-      Heu…à la fin, nous nous sommes disputés et il m’a reconduit chez moi.

Le père aurait pût tuer sa fille Pour cause d’un scandale qui l’aurait éclaboussé, puis déshonoré. Mais cette histoire de sexe, constitue un alibi solide. Il  restait Une piste importante qui est de chercher le géniteur du fœtus. Les analyses ont été faites il ne reste qu’un suspect pour une comparaison de gènes.

Ali s’éclipsa de la chambre de l’hôpital, pour aller prendre un chèque de son coffre-fort et quelques vêtements.

Dés son entrée par le grand portail, une angoisse l’avait saisit et ce n’est que torture qu’il subissait en franchissant la skiffa. Mais il fallait le faire, puis  disparaître à jamais.

Il ne pourra plus rester dans cette villa, où  chaque coin témoigne de la présence de sa fille. Il ne possédait désormais plus aucun objectif,  son capital était Férial, elle a disparu, il s'est retrouvé alors ruiné.

Après avoir pris une somme importante de la banque, Il s’est fondu au sein de la plèbe, dans des endroits, misérables, où les hôtels se disputaient non le faste et la beauté, mais l’inconfort et la laideur dans un quartier pas trop loin de son lieu d’origine, la Casbah. Rien ne représentait pour lui de l’importance. Ni ce lit miteux, ou cette chambre délabrée, où les traces  de saleté sur les murs qui s’ajoutaient à cette sensation d’asphyxie due à des relents d'humidité.

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