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la généalogie de la morale - Nietzsche


leeeaaa70

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Nouveau, 19ans Posté(e)
leeeaaa70 Nouveau 1 message
Baby Forumeur‚ 19ans‚
Posté(e)

bonjour à tous, j'ai une analyse linéaire à faire en philosophie sur un extrait du texte "la généalogie de la morale" de Nietzsche mais j'ai beaucoup de mal à comprendre le texte et à analyser toutes les phrases. Pourriez vous m'aider ? je me met le texte complet juste en dessous merci d'avance pour votre aide !!:D

Lorsque les êtres opprimés, foulés aux pieds, brutalisés s'exhortent sous l'effet de la ruse vindicative de l'impuissance : « Soyons autres que les méchants, c'est-à-dire bons ! Et est bon tout homme qui ne brutalise pas, qui ne blesse personne, qui n'agresse pas, qui n'exerce pas de représailles, qui abandonne la vengeance à Dieu, qui se tient caché comme nous, qui se détourne de toute méchanceté et de manière générale exige peu de la vie, pareil à nous, les patients, les humbles, les justes -- cela ne signifie à proprement parler, si on l'entend froidement et sans prévention, rien de plus que : « Nous, les faibles, nous sommes bel et bien faibles; il est bon que nous ne fassions rien en vue de quoi nous ne sommes pas assez forts» -- mais cet amer état de fait, cette "sagesse à son plus bas degré que possèdent même les insectes (qui feront le mort pour ne pas en faire « trop », en cas de grand danger) s'est travesti grâce à ce faux-monnayage et à ce mensonge envers soi-même propres à l'impuissance, sous les atours somptueux de la vertu renonçante, calme, qui attend, exactement comme si la faiblesse du faible elle-même - c'est-à-dire son essence, sa manière d'exercer des effets, sa réalité unique, inéluctable, irremplaçable tout entière était une prouesse volontaire, quelque chose de voulu, de choisi, un exploit, un mérite. Cette espèce d'homme a besoin de la croyance au « sujet» indifférent, libre de se déterminer, du fait d'un instinct d'auto-conservation, d'auto-acquiescement par lequel tout mensonge a coutume de se sanctifier. Le sujet (ou pour le dire de manière plus populaire, l'âme) a peut-être été de ce fait le meilleur article de foi que la terre ait connu jusqu'à présent parce qu'il a permis à l'immense majorité des mortels, aux faibles et aux opprimés en tout genre cette sublime tromperie de soi qui interprète la faiblesse elle-même comme liberté, sa manière d'être particulière comme mérite.

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Membre, 53ans Posté(e)
fidel castor Membre 3 358 messages
Mentor‚ 53ans‚
Posté(e)
il y a 52 minutes, leeeaaa70 a dit :

bonjour à tous, j'ai une analyse linéaire à faire en philosophie sur un extrait du texte "la généalogie de la morale" de Nietzsche mais j'ai beaucoup de mal à comprendre le texte et à analyser toutes les phrases. Pourriez vous m'aider ? je me met le texte complet juste en dessous merci d'avance pour votre aide !!:D

Lorsque les êtres opprimés, foulés aux pieds, brutalisés s'exhortent sous l'effet de la ruse vindicative de l'impuissance : « Soyons autres que les méchants, c'est-à-dire bons ! Et est bon tout homme qui ne brutalise pas, qui ne blesse personne, qui n'agresse pas, qui n'exerce pas de représailles, qui abandonne la vengeance à Dieu, qui se tient caché comme nous, qui se détourne de toute méchanceté et de manière générale exige peu de la vie, pareil à nous, les patients, les humbles, les justes -- cela ne signifie à proprement parler, si on l'entend froidement et sans prévention, rien de plus que : « Nous, les faibles, nous sommes bel et bien faibles; il est bon que nous ne fassions rien en vue de quoi nous ne sommes pas assez forts» -- mais cet amer état de fait, cette "sagesse à son plus bas degré que possèdent même les insectes (qui feront le mort pour ne pas en faire « trop », en cas de grand danger) s'est travesti grâce à ce faux-monnayage et à ce mensonge envers soi-même propres à l'impuissance, sous les atours somptueux de la vertu renonçante, calme, qui attend, exactement comme si la faiblesse du faible elle-même - c'est-à-dire son essence, sa manière d'exercer des effets, sa réalité unique, inéluctable, irremplaçable tout entière était une prouesse volontaire, quelque chose de voulu, de choisi, un exploit, un mérite. Cette espèce d'homme a besoin de la croyance au « sujet» indifférent, libre de se déterminer, du fait d'un instinct d'auto-conservation, d'auto-acquiescement par lequel tout mensonge a coutume de se sanctifier. Le sujet (ou pour le dire de manière plus populaire, l'âme) a peut-être été de ce fait le meilleur article de foi que la terre ait connu jusqu'à présent parce qu'il a permis à l'immense majorité des mortels, aux faibles et aux opprimés en tout genre cette sublime tromperie de soi qui interprète la faiblesse elle-même comme liberté, sa manière d'être particulière comme mérite.

bon la base de Nietzsche c'est qu'il y a 2 morales ...la morale aristocratique (le fort et mieux que le nul) sa morale et la morale du peuple (le bien est mieux que le mal) qu'il méprise ... en gros le bien c'est ton groupe et le mal c'est les autres et ça vaux non seulement rien ...c'est des jugement de valeur mais par exemple c'est le système de pensée des racistes (nous le bien et eux le mal ça marche dans le racisme) tandis que le système fort contre nul est basé sur la méritocratie donc sur des valeurs selon lui fiable et objectif

 

et donc ton texte montre a juste raison l'erreur de la morale du peuple ...le bien soit disant mieux que le mal

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Membre, 53ans Posté(e)
fidel castor Membre 3 358 messages
Mentor‚ 53ans‚
Posté(e)

sinon faut savoir aussi de mémoire qu Nietzsche est fils et petit fils de pasteur ...d’où la il se réfère au discours religieux de son époque ... en gros le faible au lieu de devenir méritant se complait dans sa faiblesse et la valorise en tant que bien

 

étant chrétien il a rien compris aux valeurs chrétiennes (mais bon les chrétiens de l’époque non plus) ... toutes morales est de la méritocratie (mon groupe est mieux que les autres) alors que la bible marche sur équité (on aide le plus faible) non pas parce que le plus faible est le plus méritant mais parce que le plus faible a le plus besoin d'aide ... rien a voir ...c'est de la solidarité pas de la méritocratie

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