Petits vous étiez comment ?

Etant l'aînée de deux enfants j'ai eu souvent la responsabilité du plus jeune. Ce qui est marrant est que pendant les vacances j'étais encore en collectivité avec une kirielle d'enfants et d'ados  en colo et cela m'a donné un mélange de maturité et de  responsabilité vis à vis des plus jeunes. Puisque par la force des choses, je veillais aussi sur eux.

casse-cou, bavarde,  très remuante, je me battais avec les garçons qui venaient m'embêter  c'était vers le cp

après vers 8 ans j'ai eu un accident de balançoire (on ne se moque pas ) je me suis cassé le bras et ça m'a un peu calmée 

bonjour

j'étais très réservé et très très curieux . comme l'eau  qui dort ( expression ) , je respectais tout le monde mais , très rancunier si je pensais avoir été la victime d'une injustice  .

m'à curiosité à été réveillée par une abeille à l'âge d'environs quatre ans .

je ne savais pas que c'était une abeille . je jouais seul , plongé dans mes fictions , indiens contre cowboys quand , un étrange bruit  ( bourdonnement ) dans les nombreuses  fleurs qui bordait le jardin ?

je sortait de mon imagination et m'approchais d'un insecte qui butinait de fleurs en fleurs sans s'occuper de m'à présence ? ( je ne savais que c'était un insecte ) .

une abeille qui avait une grosse boule jaune à chacune de ses pattes ? ( du pollen ) .

je ne savais pas que c'était une abeille et que c'était du pollen .

ce qui m'intrigua à l'extrême , était qu'il existait une forme de vie autre que la mienne et qui ne jouait pas aux indiens et aux cowboys ? en plus , m'à présence lui était complètement indifférente ?

ce fût une formidable découverte dans m'à petite tête et éveilla en moi une curiosité sans limite pour la suite de m'à vie .

bonne journée

J’étais un petit con, grand par ma taille, l’esprit vif, ce qui est

détestable pour les adultes a qui l’on tient tête…

Mais commençons par le commencement…

Mes grands-parents, une grand-mère « Auvergnate » et un grand-père« Limousin »  Montés tout deux a Paris, l’une placée par sa famille, comme femme de chambre dans un hôtel, et l’autre connaissant tout de la trappe a la campagne, un temps mineur dans les mines d’or de Saint Yrieix, puis livreur de glace (pour le rafraîchissement des boissons dans les bars, la conservation des poissons, etc., etc.)a cette époque, les pains de glace étaient livrés avec un cheval), son premier boulot en arrivant a Paris, et par La suite  « marchand de quatre saisons » avec sa roulotte, rue du commerce dans le 15^ème ardt…

Ma grand-mère est « fille-mère » lorsqu’elle épouse mon grand-père, d’une fillette qui se prénomme Odette (ma mère) et qui est donc reconnue comme la fille de mon Grd-père, par le mariage… Ils auront ensemble 10 enfants et connaîtront diverses « fortunes »… Ma Grd-mère, devenue femme au foyer, le père s’épuise a la prospérité de sa famille ce qui veut dire, de nourrir celle-ci tant bien que mal, a toutes les périodes de la vie, et la grande guerre en fait partie…

C’est ainsi qu’il fera la « nique » aux Allemands » en piégeant, dans les bois autour de Paris ; où le gibier sans prédateurs abonde… c’est au péril de sa vie, si, il se fait prendre… et souvent il trouvera son salut, en sautant du train avant l’arrivée en gare… Il n’est pas question de marché noir, juste de nourrir les siens… Notre famille est déjà un clan ou chaque enfant doit faire sa place…

Ma mère devenue Jolie jeune femme, sera violée a plusieurs reprises ma mon Grand-père sous la menace de l’égorgement de sa mère si elle refuse ou dit un mot de ces exploits… Ma mère a eu 7 enfants et j’en suis le dernier… Evidemment pendant les différentes grossesses, ma grd-mère a compris et acceptée son malheur… Je suis donc le bâtard d’un inceste de « papiers »…

Il n’ y a pas un enfant de la famille qui n’ai fait le projet de tuer « le père » et cela n’avait rien d’une image de la psychiatrie…lorsqu’il était saoul, et jouait de la ceinture, afin de montrer qui était le chef a la maison…

selon le rythme des naissances,

j’ai toujours connu la maison pleines de jeunes gens qui découvraient, les Yéyés, le rock-and-roll, l’avènement des chanteurs a textes, les motos et tout ce qu’il pouvait y avoir autour des années 61…

Le problème d’une famille nombreuse c’est de prédéfinir un héritage ;

A l’école, j’avais déjà une réputation avant même d’y mettre un pied…

Et j’ai honorer celle-ci, en devenant un bagarreur sans complexes, juste en respectant les consignes de ce père qui m’était encore inconnu, le miens étant « officiellement » mort a la guerre…(ce qui n’était plus possible en 1961)… mais qui ne jouait en rien sur mon équilibre psychique et mental, dans la mesure ou ma famille était globalement « aimante » ; je devais donc défendre les miens (notre nom) sans provoquer par moi-même des conflits…

J’ai refusé par instinct toutes les injustices faites aux gens de peu.

Coco nôtre pigeon apprivoisé, venait chercher sa pitance, quand un jour, il nous présenta sa famille… une poule fit également de notre pièce de vie sa basse-cour, jusqu’à sa mort de vieillesse…

J’ai fait ma crise d’ados très jeune aux alentours de 10ans.

a l’école,

Les profs devaient avoir compris que j’apprenais mes leçons en " instantané " en écoutant mes camarades, si je n’étais pas le premier interrogé… a la maison pas de place et trop de monde, pour apprendre…

A l’époque les profs s’autorisaient des sévices corporels, c’était hors de question, déjà a la maison… Alors je les toisais en leur disant, allez-y frappez moi, et c’est vous qui aurez a répondre des séquelles…

en insistant bien sur le fait, qu’il leur était interdit de frapper des élèves…et que c’était la loi… Il y en a plus d’un(e) qui se sont fait Violence, pour ne pas l’être avec moi…

Je « baffais » autant que nécessaire les « copains » de classe chargés par la maîtresse de m’attraper, et quand sa main effleurait une touffe de mes cheveux, mon pied (de sportif) se logeait sur la plus belle face de son tibias…

Ce ne sont que quelques anecdotes, Mais tout cela m’a fait prendre conscience, que si autant de monde en voulait a mon intégrité, cela Signifiait que ma vie avait un prix, et je devrais vendre au plus cher, Le seul bien qui soit véritablement, le mien… ma peau.

Il y eu un autre fait marquant aux actualités qui m’a fait comprendre ceci :  Un enfant avait perdu un œil pendant une rixe… et je me suis vu possiblement « coupable » en persévérant dans le violence…

 Mon vocabulaire devenait plus riche, et j’ai pris conscience du pouvoir des mots ; sachant qu’il y a « des mots Gniaks », de ceux qui rentrent dans la barbaque, ou que d’autres ont le pouvoir de tuer… Par chance, je ne suis naturellement pas quelqu’un de haineux… Mon casier vocabulaire est donc vierge…

Toutes ces actions ou réflexions, font en partie l’homme que je suis devenu… et ce qui m’insupporte le plus, sont les « spécialistes » de la jérémiade qui n’ont pas eu ceci ou cela et se posent en victime de la Sté ou du système… Tout est ouvert, les choix que l’on fait doivent être issus d’une philosophie que l’on a de la vie, les bourreaux et les cons existent partout, mais hors ces personnes, nuls ne peuvent être tenus pour responsables de ce qui arrive dans nos vies…qu’il y ait des circonstances atténuantes, bien sûr, mais rien n’excuse a mes yeux, Les meurtres, la manipulation de personnes « faibles », et toutes autres actions aux détriments d’autrui… Chaque être est unique, et cette richesse est source de notre Univers… 

Extrêmement sage, calme.