Misanthropie

@QuatreEtCinq

C'est marrant ton pseudo, QuatreEtCinq. Cà fait neuf, ou çà fait quarante-cinq, c'est selon...Si ça devait faire 9, ce serait un peu usé. Si ça fait quarante cinq, c'est plus amusant. C'est un bon calibre ça ! Une calibre qui fait mal. Et justement tu viens de te prendre la tête avec un membre du forum qui t'as porté à bout. Mais de là à sortir le 45 il y a un monde. D'abord, je voudrais te dire que la personne qui t' a mis dans cet état de colère est une personne, que bien entendu je ne connais pas, mais qui pourtant me semble respectable. Ne t'a-t-elle pas envoyé un bisou qui bien que symbolique doit être accepté comme un geste d' apaisement? J'aimerais bien que tu viennes te défouler un peu ici, histoire de régler un peu son compte à cette fichue humanité capable de reprendre des moules à son repas, pendant de le journal télévisé lui fait état des monstruosités dont elle est capable et qui pourtant peut se  racheter en téléphonant aux pompiers parce qu'un chat affamé et terrorisé miaule dans un arbre.....

@azad2B

Me voilà.

J'aimerais introduire par cela.
Vous dites, que le fruit du vivant est imparfait.
Je soutiens, et vous avez du mal me comprendre.
Que ce pendule n'a rien d'aléatoire.

Selon moi, le fruit de la nature est parfait.
Le fruit de l'humain est imparfait.

Faudrait-il concevoir le parfait comme quelque chose de clair ?
limpide et lucide ?
Je ne suis pas d'accord.

La vie est éssentielle à la vie. Certes.
Et la mort est essentielle à la vie. Aussi.

Aujourd'hui, nous considérons nos excrément comme quelque chose d'impropre.
C'est un peu le fruit d'une religion sanitaire.

Mais conaissez vous la composition de la terre ? Je parle de la matière.
Dans laquelle pousse les plantes.

Et bien.. c'est de la merde et des cadavres. Littéralement.
Si l'on considère l'image de la terre comme une mère,
Soit nous sommes ses enfants, soit ses excrément.
En ce sens qu'elle digère la matière avant de lui donner vie.
C'est un peu la fusion.

Aussi, avons nous inventé des sanitaires pour nos déjections d'eau et de terre.
Demain nous inventerons un sanitaire pour nos impropres déjections respiratoires.
Et votre idéologie, avec tout le respect que je vous porte, me dégoute profondément.
Mais je ne serais pas l'inventeur des sanitaires pour les impropres déjections du feu et de l’énergie mécanique.

En ce sens, pour moi, la perfection n'est pas claire.
Vous n'avez qu'à voir le titre de votre sujet, la misanthropie.
Je ne sais pas la définition de ce mot, et elle m’intéresse peu.
Cela dit, vous serez bien obligé de me rejoindre sur ce point,
Que la lucidité de l'esprit ne provient de nulle part ailleurs que de la solitude et de la tristesse.
Encore est-ce une lucidité obscure.

Comme la vie qui consomme la vie.

C'est interroger et affirmer.
En respirant, en buvant, en mangeant, Il s'agit d'intérroger et d'affirmer ces éléments que sont l'air, l'eau et la terre.

Le feu, prétend l'homoncule.
Un peu comme si la vie de la créature allait devenir la vie du créateur.

Cela dit, si j'ignore tout du processus qui m'a donné la vie, je sais que moi aussi je le maitrise.
Il semblerait qu'il suffise d'aimer très fort.

Ce n'est pas parceque je le maitrise que je saurais le réinventer.
De la même façon que je sais utiliser mon smartphone, mais que je serais incapable de le concevoir.
De la même façon que tous utilisent l'eau chaude, mais que peu l'auraient inventé.

En ce sens, pour moi, le chaotique est hiérarchiquement supérieur au synthétique.
Justement par cette variable indéterminée.
" aléatoire"

Pour vous donner une image simple, voilà ce qu'il se passe quand l'on divise un entier.
On le tue.

Et les trois tiers séparés, même recollés, ne sauront refaire un entiers.

Ces trois tiers, ce sont l'eau, la terre et l'air.
Si la vie meurt, encore reste t'il ces trois tiers.
Mais le feu est éteint.

La science, avant d'être l'affirmation, c'est l'intérrogation.
C'est prendre des données tangibles et chaotiques
Dans un univers intangible, temporel et synthétique.

La science, est selon moi, la division de la vie.
La stigmatisation des éléments formant un tout interdépendant.

Et c'est cela.
La valeur est inconnue.
La valeur connue est nulle.

Prendre les données vivantes pour les analyser,
C'est eteindre leur feu.
C'est partir en sachant pertinement qu'il manquera le quatrième tiers à l'équation.

En ce sens, pour moi, la lucidité est incomplète, imparfaite.
Et creuser plus loin dans la logique, c'est s'éloigner encore plus du chaos et du vivant.

En fait, si le vivant et le chaos sont clair et obscurs.
La synthétique appréciation est uniquement obscure.

J'ai encore beaucoup à écrire je fais une pause.

Tu es en train de suivre les traces de Ludwig Boltzmann, celui là qui s'est pendu après (mais pas à cause) nous avoir donné le plus beau cadeau qui soit : les règles permettant d'intégrer le chaos au réel. Mais soit raisonnable, avant de te pendre, fais nous le cadeau de vivre.....

il y a 17 minutes, azad2B a dit :

C'est marrant ton pseudo, QuatreEtCinq. Cà fait neuf, ou çà fait quarante-cinq, c'est selon

Ben, avec une maman poule, c'est forcément un 9 

C'est drôle en effet, mais triste aussi. J'ai moi-même été très amoureux enfant, d'une cane, un "col vert" qui me manifestait des signes d' affections que peu d' humains ont étés capables d' égaler. L' amour est un sentiment étrange et ce serait l'insulter que de vouloir le circonscrire au cercle réducteur de l' amour de son semblable.

il y a 18 minutes, azad2B a dit :

Tu es en train de suivre les traces de Ludwig Boltzmann, celui là qui s'est pendu après (mais pas à cause) nous avoir donné le plus beau cadeau qui soit : les règles permettant d'intégrer le chaos au réel. Mais soit raisonnable, avant de te pendre, fais nous le cadeau de vivre.....

Pourquoi pas à cause.
Moi, il m'est apparu sous des nombreuses formes que le jour ou je me .  je regretterais de ne pas l'avoir fait plus tôt.

Peut-être aurais-je l'équation rhétorique permettant d'assimiler le réel au chaos.
Qu'en sais-je. Je sais que quoi que je fasse je le regretterais.

Et qu'ai-je à vivre ?
L'on m'a tout pris.
Les rues sont vides, autant que mon coeur.
Et encore quand je croise quelqu'un celui ci me vend la science qui justifie une prise de contact illégitime.

Biensur à défaut d'amour et d'eau fraiche, il reste l'espoir.
Mais celui-ci n'est pas celui d'approfondir la théorie.
Et pourtant, c'est tout ce que je sais faire.

Alors voilà.
Je vais continuer. Et si l'homme veut absolument se nuire à lui même quand je voudrais le guérir, il saura trouver du poison dans mon remède.
Et il en trouvera.

J'aimerais vous écrire cela.
Pour imager mon propos à propos de la synthèse

L'art c'est donner un visage à la nuance.
La science c'est donner un nom à la tendance.

Effectivement, la nuance sait s'encombrer de l'infime et vivant quatrième tiers.
L'art est vivant.

La tendance, est une binarité abstraite. Infinie, et jamais aboutie.
Elle ne saurait vivre.
Et la science meurt.

Aussi, tous l'ignorent, mais moi je le sais.
Les scientifiques présumés sont en fait des artistes.
En ce sens qu'ils ont donné une forme à leur discours.
Aussi abstraite soit-elle, elle a pu se partager.
Et donc elle n'est pas science.

Cela étant, le jour de la science, et de la transcendance approche.
Et il ne me réjouit pas.
Mais peut-être que j'ai tort.

Je vais continuer mon image.

Il s'agit de posséder et consommer.

Saviez vous que s'il s'agit de consommer la vie plus que de la posséder, il est super con celui là qui mange sur une balance.
Et l'équilibre sont les quatre pieds de ma table.

L'art consomme, la science possède.
Savez vous la nuance de ces tendances ?
Consommer c'est prendre et rendre
Posséder, c'est prendre.
Aussi me semble t'il que l 'intensité du chaos diminue au fil de l'histoire humaine.

Pour imager mon propos, j'ai besoin d'opposer l'homme à l'animal.
Par cela, posséder et consommer.

Ailes et nageoires sont les outils utiles.
Les outils d'une créature.
Ils ont une fonction définie. Aboutie.
Celle de répondre au présent.
De consommer la vie.

Les mots, les mains, sont des outils beaux.
Les outils d'un créateur.
Ils n'ont pas de fonction définie.
Ils ont une fonction infinie.
Celle de répondre à demain.
De posséder la vie.

Ce sont les tendances du masculin et du féminin dans le désir.
Aussi saurais-je vous prouver qu'un politique synthétique est une politique matriarcale par définition.
Mais cela ne m'intéresse guerre.
Seule l'insolence m'intéresse.

Bref.
La créature consomme.
Le créateur possède.

Qu'est-ce que nommer ?
Qu'est-ce que la science ?
Si la vie ne nous a muni que d'un visage, pourquoi nous serions nous inventé des noms ?

Qu'est-ce que la France ?
Un mot ?
Moi j'aime son visage.
Et de Maubeuge à Toulouse, j'en ai vu plusieurs.
Aussi, ce mot, les nie.
J'ai écrit de la poésie à ce sujet.
Qui devrais beaucoup vous plaire, et qui image mieux ma pensée.
Je vous la partagerais en privé si vous voulez.
Je la trouve trop dangereuse pour être partagée en public.

Mais qu'est-ce que le nom ?
Sinon, prendre, sans rendre.
Comme si le feu ne s'éteignait jamais.

Je fais encore une pause.

@azad2B

La-dite intensité du chaos, j'aimerais l'appeller Amour.

Peu semblent savoir ce qu'est l'amour.
Et si je devais me contenter d'une image pour la définir aux ignorants
Ce serais celle ci, de deux mâles qui se battent violemment.
Leur violence est une sincérité.
Exprimant l'intensité du chaos.
Ils disent la vérité, pas moi.

Aussi est-ce le parallèle que je voulais faire.
Un forme d'introduction à la réciproque d'intensité dans la dualité.
Que j'ai écrit il y a quelques temps. Mais que je n'oserais partager.

Dans la consommation de la vie, l'amour est croissant.
C'est la diversification.

Dans la possession de la vie, l'amour est décroissant.
C'est l'uniformisation.

Et le chaos se nourrit de diversité.
( que personne n'utilise ces mots à des fins politiques.
Le métissage n'est toujours pas la diversification, du moins, pas le métissage volontaire.)

Et voilà ce que je voulais dire.
La politique chaotique, naturelle, répondant aux hormones.
La politique synthétique, virtuelle, répondant aux lois.

La loi.. avant d'être une loi politique, c'est une loi synthétique.
Je ne dis pas qu'elle est fausse.
Elle est vraie.
Seulement, elle est uniformisation.

Par défaut, par définition, écrire une loi, nommer la synthèse, c'est la désincarner.
C'est uniformiser le chaos.
En ce sens, la politique synthétique s'éloignera toujours de la politique chaotique.
Même et encore quand elle sera convaincue de s'en approcher.

Un révolutionnaire, pour moi, c'est quelqu'un qui a compris cela.
Quelqu'un qui veut rendre sa part sacrée au chaotique, en détruisant le synthétique.
Et même s'il est plein de ses intentions, tant qu'il tente de nommer, alors il s'en éloigne.

Moi même, je ne sais pas ce que je veux.
Je vis pour le synthétique.
Seulement, je sais qu'au fond, j'aime le chaotique.
Et je ne saurais jamais lui faire honneur avec des mots.
Et toujours je vais tenter de me faire plus grand que lui.
Et de le posséder.
J'en possèderais un fragment, et il sera plus petit.
Et moi je ne serais pas plus grand.

Voilà ce qui me préoccupe au sujet de l'humain.
Sa tendance maniaque à vouloir posséder le chaos.
Car encore une fois.
Quand l'on consomme, l'on prend et l'on rend.
Quand l'on possède, l'on ne rend pas.
Si l'intensité du chaos c'est l'amour.
Alors tu sais maintenant de quoi j'ai peur pour l'avenir.

Et rien dans l'histoire passée ni présente ne saurais me donner de l'espoir pour demain.
Or, c'est cela que la synthèse possède.
Ni hier ni aujourd'hui.
Mais bien demain.
Aussi n'ai-je pas besoin ni envie de l'espoir de demain.
Seulement d'aujourd'hui.
Et aujourd'hui n'a pas besoin d'espoir, mais d'amour.
C'est cela l'espoir.
C'est vivre demain.
Cela ne m'est ni beau ni utile.

Il y a 10 heures, QuatreEtCinq a dit :

Pourquoi pas à cause.
Moi, il m'est apparu sous des nombreuses formes que le jour ou je me .  je regretterais de ne pas l'avoir fait plus tôt.

Ce Boltzmann, a décidé de quitter la vie,après nous avoir fait un cadeau. Ce cadeau n'a pas été apprécié par ceux qui l'ont reçus, mais rien ne permet d' affirmer que ce rejet soit la cause de la mort de Boltzmann. Ce qui est important, c'est de noter qu'il n'a pas abandonné l' Humain en égoïste : il lui a fait un don, et puis, s'en est allé.

Tu dois te demander où je veux en venir, et surtout si je suis quelqu'un de cohérent, En effet voilà qu'après avoir déclaré ma haine de l' Humain, je me met à trouver respectables ceux-là qui, peut-être poussés à la mort par l' Humanité, partent en lui offrant un dernier cadeau. Mais ce n'est pas une contradiction, c'est ce qui me reste du  "aimez-vous les uns, les autres et tendez l'autre joue, si l'on vous frappe" qu'on a essayé de m'inculquer jadis.

Donc, je vais te décevoir; ne pas aimer l'Humanité n'implique pas de vouloir nuire à l'un de ses représentant, Surtout si celui-ci fait partie de la frange respectable de cette Humanité exécrée. Et j'ai le sentiment que mes propos t'ont induits en erreur, et que les mots que j'ai utilisés ont résonné chez toi avec un sens que peut-être je ne voulais pas leur donner. C'est en effet là que se niche toute la fourberie du verbe, cette saloperie qui au départ, petite vibration moléculaire, devient après avoir frappé un tympan un flot d'images incontrôlables....  Les images que tu as recues ne sont peut-être pas celles que j'ai imaginées avant de les envoyer. Mon vieux tonton David, me le disait souvent : ne parles-le pas trop car une fois sortis de ta bouche les mots volent très longtemps, et nul ne sait le mal qu'ils peuvent produire là où ils passent...

Bref, il avait raison, j'ai trop parlé, et peut-être fait déjà trop de mal. Si c'est le cas, essaies de me pardonner, en tout cas, je quitte ce post. Et j'espère bien te retrouver ailleurs, en de meilleures dispositions surtout. Et je regrette cela car j'aurais bien aimé, moi aussi, dire ouvertement ce que je pense de certains.

il y a 26 minutes, azad2B a dit :

Bref, il avait raison, j'ai trop parlé, et peut-être fait déjà trop de mal. Si c'est le cas, essaies de me pardonner, en tout cas, je quitte ce post. Et j'espère bien te retrouver ailleurs, en de meilleures dispositions surtout. Et je regrette cela car j'aurais bien aimé, moi aussi, dire ouvertement ce que je pense de certains.

Tu sais, je te dis ça..
Je m'en fiche.

D'ailleurs il ne serait pas question de regretter les conséquences, mais bien l'acte en soi.
En ce sens qu'offrir la thèse, c'est aussi offrir l'antithèse.
Va savoir laquelle des deux est utile.
Mais j'en suis sur les humains choisiront la mauvaise.

Tout cela dis, ce sont des mots que je n'ai fait qu’exprimer.
Tu n'es pas le créateur de mes mots.
Même pas l'influenceur.
Il n'y a rien à pardonner.

Exprime toi, ca me fera plaisir.
Ne juge pas de la qualité des mes épaules trop vite.
Si je t'ai semblé m'éffondrer, c'est que tu ignore encore ce que je porte.

C'est comme tu veux.

La misanthropie c'est être fortement déçu par l'humanité en générale sans forcément être insensible aux cas individuels.

Il faut avoir de la sensibilité pour être misanthrope, pour être déçu.