Aller au contenu

Discussion. (Husserl)


LionelSp

Messages recommandés

Membre, 56ans Posté(e)
LionelSp Membre 347 messages
Forumeur forcené ‚ 56ans‚
Posté(e)

J’étais sur le site de categorynet.fr, rubriques des ‘Maître à penser’, qui semble devoir obligatoirement fermer tous ses accès au profit de Facebook. Ce dernier ne ‘permet pas’, même sur ses parties textes, une quelconque citation ou un quelconque commentaire. L’unique référence culturelle semble être orientée vers ce genre de contrainte matérielle ‘identitaire’…

Pour ma part, la philo est une « technologie » qui devrait être éloignée de l’image d’une intellectualité culturelle réservée à des initiés pompeux, dont la préciosité de discussion me semble être une volonté inverse de dépréciation culturelle, distenciation intentionnelle d’une réalité concrète qui ne correpond pas à l’intention ou la nature des problématiques, certes de qualités abstraites mais d’étendue et de porté générale.   Pour ce que j’ai pu en retenir, les leçons de Kant, d’Hegel, (synhèses, approche de l’histoire, ) … comme bien d’autres, ont également une didactique concrète de forme, de lettre et de thématiques sociales. Les approches que je peux en avoir, sont petitement l’intérêt des ses différents rapports avec une réalité de vie, qui ne sont pas un choix « rigolot »,  assertorique de culture médiatique et sociale, de concurrence, d'évaluation de notation ou d’entente  Point-Point-Point, de ce que, hum !, nous devrions comprendre sous le manteau d’un chapeau mou ou d’une manière, conforme ou non conforme en général.       

  Citations et commentaires, husserl

 

« Comment l’être-donné-d’avance du monde de la vie peut-il maintenant devenir un thème propre et universel ? Ce n’est manifestement possible que par une altération totale de l’attitude naturelle, altération dans laquelle nous ne vivrons plus comme nous avons vécu jusqu’ici, en tant qu’hommes de l’existence naturelle, dans l’accomplissement constant de la validité du monde donné d’avance, et où bien plutôt nous nous abstiendrons constamment de cet accomplissement. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons atteindre de thème modifié et nouveau dans sa nature même : « la prè-donnée du monde en tant que tel, [..] qui possède et acquiert toujours sous de nouvelles figures dans notre vie de conscience son sens et sa valeur d’être, et de la façon dont il les possède et les acquiert. [..] La vie qui opère la validité du monde qui est celle de la vie naturelle ne se laisse pas étudier dans l’attitude de la vie mondaine naturelle. Nous avons donc besoin d’un renversement total de l’attitude, d’une épochè universelle d’une nature entièrement singulière. [..] Nous nous mouvons là [prè-donné] dans un flux d’expériences, de jugements, de valorisations, de décisions toujours nouveaux. En chacun de ces actes l’ego est orienté sur les objets de son monde ambiant, il s’occupe d’eux de telle ou telle façon. Ce sont ces objets qui sont ce dont il a conscience proprement dans ces actes, tantôt tout simplement comme autant de réalités, tantôt dans diverses modalités de la réalité (par exemple, comme possible, douteux..etc). [..] Les divers acquis de la vie antérieure ne sont pas des sédiments morts, et même l’arrière fond sans cesse co-conscient, bien que momentanément irrelevant et demeurant totalement hors de l’attention (par exemple … l’arrière fond du champ de  perception) fonctionne bel et bien avec le reste, et lui donne toutes ses validations implicites.[..] Ainsi ce dont on a chaque fois actuellement conscience, et corrélativement le fait d’avoir actuellement conscience de lui-même, le fait d’être orienté-sur ..et occupé à .. ne cessent d’être enveloppés par une atmosphère de validations muettes, cachées mais co-fonctionnantes,  par un horizon vivant [..] . Conformément donc à ce caractère d’horizon constamment fluant, toute validation accomplie simplement dans la vie mondaine naturelle présuppose toujours déjà d’autres validations [..] Il était nécessaire de faire ces remarques pour éclaircir les modes d’accomplissement de l’épochè universelle.[..] elle ne peut (pas) nous conduire si elle reste une abstention-d’accomplisement qui se déroulerait progressivement. Le fait de s’abstenir d’accomplir certaines validations particulières (comme cela a lieu par exemple dans un comportement critique, fondé sur des exigences théoriques ou pratiques) crée simplement pour chacune d’elles un nouveau mode de validation…[..] Mais au lieu de cette universalité de l’abstention qui procède progressivement, une toute autre sorte d’épochè universelle est possible, je veux dire celle qui d’un seul coup place hors de l’accomplissement général…cet [(autre)] accomplissement justement qui en tant « qu’attitude naturelle » unitaire, constitue le simple « vivre-là-dedans » dans son immédiateté. Grâce à l’abstention de cet accomplissement, qui inhibe tout le mode de vie dont le déroulement n’avait jusqu’ici jamais été interrompu, nous gagnons un complet changement de l’attitude de l’ensemble de la vie, un mode de vie totalement nouveau.. ce qu’on a atteint est une attitude où l’on s’installe au-dessus de la prè-donnée de la validité du monde, au-dessus de l’infinité de l’intrication des fondements cachés des validité mondaines qui reposent toujours les unes sur les autres, au-dessus du divers systématiquement unifié, dans lequel le monde possède et regagne sans cesse à nouveau sa teneur de sens et sa validité d’être [..] dans laquelle le monde est « là » (existe) pour la naïveté de vivre là-dedans, comme donné sans question, comme l’Universum de données-là-dedans. »

On peut de manière inquiétante dire que cette dernière citation n’est pas à mettre entre toutes les mains et peut représenter un anathème fondamental, sans doute un risque, pour ceux qui peuvent y voir, apercevoir ou prétendre à, une existence objectivée des formes et des idées, culturelles, politiques, sociales ou psychologiques. Le ‘subversif’ prend pied dans l’antithèse unitaire des hymnes nationaux, des prétentions de justice et d’universalité mondiale, « Universum des données là-dedans », dans leurs formes, leurs actes, « mondanités » de leurs « occupations », de leurs impérieux, ou dans l’invasif d’une psychologie liée à un là-dedans d’horizon en soi ou d’horizon culturel prè-donné, exigé.           

La prétention de l’épochè (absence de jugement) est elle-même l’objet possible d’une validation culturelle, progressus méthodologique (prétention culturelle ou objectif comme intention et abstention, le mot est l’école sont connues narrativement, historiquement) d’une autre validation d’un pré-donné existant là, abstention d’un in infinitum, en soi absolument et catégoriquement le contraire des cultures en général, qui peuvent la valider par une valorisation  ‘de bonne intelligence culturelle’, de compréhension, d’évidence, ainsi « attitude naturelle » du « vivre là-dedans », en particulier ouvertement pièges d’une psychologie « d’intrications », terminologie reprise ici ou là. Peut-on avoir l’objectivité de l’abstention d’un accomplissement, horizon de ce que l’on « est-donné », « est-objectivé-par-contrainte »,  peut-elle être en conséquence consciente ou est-elle une nature ou une conséquence structurelle, particularité « subversive » ?  La reprendre pour l’occulter est tout l’art ou la science d’une culture, ou d’avoir à l’évincer pour une autre.             

L’auteur nous répond.

 « Naturellement – et cela aussi est à remarquer – l’épochè actuelle, « l’épochè transcendantale » est conçue comme une attitude habituelle, à laquelle nous nous décidons une fois pour toutes, ce n’est donc aucunement un acte passager, que sa répétition même laisserait à sa contingence et son isolement ».

Sa décision par rapport à une nature est sans doute un acte de conscience, ainsi on peut dire que l’acte conscient comme progressus, recherche, est une abstention de l’accomplissement d’un pré-donné, mode d’être qui n’est pas un « questionné, savoir », dualité de la contingence d’un savoir et d’une prétention par rapport à l’être.    

« Par cette libération, et en elle, se trouve donnée la découverte de la corrélation universelle, absolument close en soi et absolument autonome, du monde lui-même et de la conscience du monde. Du côté de cette dernière ce qui est visé est la vie de conscience de la subjectivité qui opère la validation du monde, et donc de la subjectivité qui dans le permanence de ses acquis possède chaque fois le monde et dont l’activité lui donne aussi toujours à nouveau forme. Et finalement le résultat le plus vaste qu’il faille comprendre est le suivant : la corrélation absolue de l’étant, de quelque nature et de quelque sens qu’il soit, d’un côté et de l’autre de la subjectivité absolue, en tant qu’elle constitue le sens de la valeur d’être cette façon la plus vaste. »

A ce stade on est tenté impatiemment, d’être la puce du chien, je parle pour moi …bien sûr, d’avoir compris l’idée et d’en résumer d’un « trait de plume » l’intention par la précision d’un exemple mondain, de vouloir ‘reprendre’, ‘étant l’être de science Po culturel’ et l’objet de chaque attention.  Effectivement c’est un premier pas vers un objectif, mais qui n’a pas la profondeur de cette « réduction » fondamentale de s’abstraire de toutes sciences, de tous savoirs, de toutes mondanités, ayant validité « d’étant-la-dedans » du monde prè-donné, la tâche est ainsi plus mondainement rébarbative mais particulièrement fondatrice, par elle-même sûrement une forme « d’orientation », un « la-dedans » de l’idée de soi dans le monde, ‘mère’ du savoir en tant qu’il est déjà chose élaborée pré-donnée, immensité en conséquence d’une ouverture restée close jusqu’à présent.         

« Nous excluons par conséquent toute connaissance, toute constatation de l’être vrai et des vérités prédicatives qui y correspondent, telles que la vie dans son activité en fait usage pour sa praxis (les vérités de situations) ; mais aussi toutes les sciences [..] »

Mais alors « y’a-rien à dire », po plus raconter mes histoires, je parle encore pour moi …bien sûr ;  que reste-il, Avant de lire sa fiche, l’auteur ou son savoir ? Hier il y avait un vide sans doute, aujourd’hui une fiche et une prétention certainement, une mondanité pré-donnée, une forme étant-là, une hierarchie, je suis la psychologie du Coq « d’ils ne peuvent savoir », je suis une mondanité de « l’abstention de dire », ‘vu qu’ils ne sont pas’... mais on s’éloigne grandement du problème.  (‘immensité’ d’une orientation perçue ?)

« Comment ce thème donc peut-il devenir une tâche prise en elle-même, un champ de problèmes de travail, c’est ce qui demande encore plus de profondes réfléxions...Notre premier pas devrait être de remplir le vide de la généralité de notre thème [..] Par exemple voici les choses singulières de l’expérience ; je considère l’une d’entre elles. ‘La percevoir ’, même si elle est perçue sans autre altération, est quelque chose de très divers, c’est la voir, la toucher, la sentir, l’entendre ect… »

Le feminisme doit ici se satifaire intellectuellement de l’usage du  feminin…, de son savoir ‘technique’, mais ce n’est pas le thème de l’auteur au-dessus et au delà de celui-ci, (ha tiens ?!) une autre immensité perceptible ? …. A suivre

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, Talon 1, 79ans Posté(e)
Talon 1 Membre 24 283 messages
79ans‚ Talon 1,
Posté(e)

Vive les résumés.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 56ans Posté(e)
LionelSp Membre 347 messages
Forumeur forcené ‚ 56ans‚
Posté(e)

« Ce qui est vu dans le voir est, en et pour soi, un autre que ce qui est touché dans le touché. Mais cela ne m’empêche pas de dire « la même chose », - sont seulement différents modes de son exposition sensible - ». 

(même chose, différents modes,…Praxis de la lecture pour dames et messieurs pour 'commentateurs bien connus' experts)

«…La pure chose de la vue, le pur visible, le visible « de » la chose, c’est d’abord sa surface et je vois celle-ci , dans le changement du voir, tantôt de ce « côté » et tantôt de l’autre, percevant continuellement la chose selon des côtés toujours autres. Mais dans ces côtés ce qui s’offre pour moi dans une synthèse continue, c’est la surface , chacun est , pour autant que j’en aie conscience, un mode d’ostension de cette surface, ce qui implique que, pendant qu’elle est donnée actuellement, je vise d’avantage que ce qu’elle offre. J’ai bel et bien la certitude d’être de cette chose qui possède en propre à la fois tous les côtés, et sur le mode dans lequel je la vois « le mieux ». Chaque côté me donne quelque chose de la chose vue. Dans le changement continuel du voir, le côté vu cesse certes bien d’être encore effectivement vu, mais il est « retenu » et il est « rassemblé » avec les côtés qui ont qui ont été antérieurement tenus en vue, et c’est ainsi que « j’apprends à connaître » la chose. »

La perception est-elle en sa nature une chose première universelle qui ne soit pas un « progressus méthodologique », ou peut-elle être également un pré-donné de « sédiments » encore vivant en soi ?  Un exemple est celui de l’histoire de l’art graphique. On peut affirmer aujourd’hui qu’une représentation externe au moins d’une perception de la vue a pu évoluer d’une image plane vers une image en perspective. Peut-on affirmer que la perception par elle-même en soi était réduite à une représentation non synthétisée de l’ensemble des faces de l’objet ? L’évidence d’une planète-terre sphérique, au regard des astres et de l’horizon à proprement parler, qui semble devoir avoir pu être une évidence de la forme d’un objet, d’une profondeur de la face, d’un « horizon vivant » au sens de l’auteur, a été une hérésie condamnée de mort des siècles durant. Le pré-donné était-il celui d’une abstention pré-donnée, réflexion inaboutie, validation d’une terre-plane, et est-il aujourd’hui celui d’un progressus de « sédiment » évolution par la suite d’un encore vivant en soi ?     

La perception de la vue daltonnienne est une « perspective plane des différentes faces d’un objet », absence ou lésion connue, elle donne un argument plausible, possible, à une évolution d’un pré-donné qui peut occulter une autre absence, Universalité d’une sphère perçue d’évidence « Présent » immédiat, dans l’incohérence de « l’avoir-perçu », passé média du Plan possible, appelant sphère ce qui est le volume de la perception d’un disque, et qu’il ait fallu argumenter longuement alors qu’elle est « du premier coup d’oeil » une présentitfication ayant été validé aujourd’hui. Il n’y a pas une prétention qualitative de l’auteur, exclusion faites de «  tout ce qui est science,…bon ou mauvais…. », ce qu’il faut rappeler, par le fait « du  premier coup d’œil » comme abstraction du pré-donné et universalité d’une perception.          

La longue argumentation de ce qui  est un sens de « vue », une « Ostention » de quelque chose,  est à mettre en rapport avec le « la-dedans » perception du vaste pré-donné (en dessous de la perception telle qu’elle, mais étant un ‘percevoir’) , d’un sens d’évidence commun, arbitraire d’une intentionnalité organisationnelle, objectif dans l’ordre synthétique, ‘acheter’, ‘commercer’, ‘avoir’, ‘co-exister’,…. ayant été ceci, mode d’ostention et d’évidence perçue, est la certitude qu’une sphère soit complexe et de multiples faces, non accessible au sens commun universellement et ‘par lui-même’, comme pré-donné culturel.     

La nécessité d’une succession « de plans in infinitum », déploiement d’une intrication, est un palliatif possible ‘expert’ ; ‘acheter’ : « la pièce était-elle dans l’écuelle et elle-même était-elle sur le présentoir… ? » (intrication, intelligence dévoyée). Le pré-donné de la prétention d’une ‘science’,  liens d’intrications en lieu et place de liens synthétiques, toujours en l’absence de considération qualitative, est à mettre en regard de l’impérieux valorisé d’un « détail » de lecture non synthétique de même objet, « d’une même chose », « réveil »  Non-commun  d’une collectivité intéressée. Il y a bien une similitude entre un « détail » de science et une « intrication » qui est possiblement « palliative » mais qui nie une synthèse présente d’un « sens » commun. « Je ne peux pas ne pas avoir ‘acheté’, ou ‘vu’ cette chose, ayant-été-vue. Il y a bien dévoiement de ce déploiement sciemment orienté, étant manifestement contradictoire à une réelle universalité.

Le palliatif possible, dissociation ‘experte’ des disques à l’infini, est un « réveil aberrant » du cercle le moins spacieux négation du cercle le plus spacieux et inversement, ou bien encore que l’un n’appartienne pas à l’autre.                 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 56ans Posté(e)
LionelSp Membre 347 messages
Forumeur forcené ‚ 56ans‚
Posté(e)

 « Dans toute perception de chose est impliqué un « horizon » entier de modes d’apparition et de synthèse de validation non-actuelles et co-fonctionnantes [..]  Mais c’est seulement pas intermittence que les choses du monde ambiant perceptif se donnent de cette façon, et surgit aussitôt le problème intentionnel du mouvement et de l’altération »

Altération de la perception immédiate elle-même, médiatisée par son propre horizon existant par et pour celui-ci, ensemble d’un « flux Non intuitif », « problème intentionnel du mouvement et de l’altération ». La synthèse d’un ‘achat’ dans l’ordre organisationnel (Européen), « pièges d’une psychologie »,  celui de « vivre naturellement là-dedans », est un accomplissement unitaire dans le sens de l’unicité et non pas de la diversité des modes et d’une ‘découverte’, qui valide une orientation contradictoire d’impossibilité, « Parce que nous sommes « plus fort »  pour acheter,  Si nous ne sommes pas un bloc, nous ne pouvons pas..  acheter une vaccination… Nous devons être…etc.. ». (évidement toutes considérations faites)

La perception de l’achat « là-dedans » est conditionnée à une forme contradictoire à celle synthétique universelle. ‘Vous’ n’êtes pas en mesure d’effectuer un ‘achat’.   

L’idée d’avoir une expérience de ‘science’ est celle synthétique d’une cohésion et d’une cohérence, pour ‘Soi’ et pour ce qu’elle est « étant-là ». N’avez-vous pas entendu l’« incertitude » contradictoire, ‘nous ne savons pas’, des plus éminents en la matière, au regard d’une « banalité virale » connue dans toutes ses généralités synthétiques. « Dès le départ » ou « d’un seul coup d’œil », l’ensemble de cette synthétique qui « existe » mais qui n’a pas été une réalité de-facto, cynétique ‘médicale’ en particulier ou d’évidence matérielle, n’a de-fait d’une évidence par nature, encore aujourd’hui pas trouvée de contradiction fondamentale, évidence de nature qui ne peut pas ne pas être « ayant été Ceci ». L’idée ‘perçue’ étant inversement le regard tiers d’une autre chose connaissante, déficience de ‘vous’, d’une société savante ou de l’unique unicité possibilité du savoir de l’expérience.

« Nous parlons d’une même voix » est implicitment ici l’unique Voix, d’Un. Inversement « Nous parlons »  avec la même cohérence d’expérience, est la synthèse de différents chemins d’expériences multiples et de différentes Voix, « si l’un met un chapeau, l’autre un bonnet, le dernier reste au chaud… »  la cohérence, la consigne, la chosisté, est celle du couvre-chef (sphère). L’absence d’un sens commun « Alors comment pouvons-nous savoir si c’est un chapeau ou un bonnet qu’il faut ?? Que mettons nous sur la tête…heu… », « nous seront plus fort »  est une forme toutes choses par ailleurs manifestement corrélée, possiblement d’incapacitation psychologique, une « Orientation volontaire » prétentue,  négation d’un sens commun universel, sens de responsabilité…, sens de risque…etc.. 

L’ordre organisationnel communautaire n’est pas celui hiérarchique, dévoiement d’être-pour-vous, qui aboutit à l’incapacité ou la à négation, mais est celui plutôt d’une classification d’ordre commun.

Une synthèse de l’analytique, de différents modes partiels ou grandioses, douteuse ou vertueuse, doit sans doute être cohérente dans l’universalité d’Une perception et d’un horizon ouvert.  

« La perception  ne se rattache qu’à un présent. Mais il fait partie d’avance de sa visée qu’un tel présent ait toujours derrière-soi un passé infini, et devant soi un avenir ouvert. On voit bientôt que l’on a besoin de l’analyse intentionnelle de la remémoration, en tant que mode original du passé  mais aussi qu’une telle analyse présuppose par principe celle de la perception, puisque dans le souvenir est impliqué , de façon remarquable, l’avoir-été-perçu. Si abstraitement nous traitons de la perception pour elle-même, nous trouvons alors que la présentation, la présentification (où l’objet se donne comme « là », originellement là, sur le mode de la présence) constitue sa prestation intentionnelle propre. Mais dans cette présence, en tant qu’elle est celle d’un objet qui dure, il y a une continuité de quelque chose « d’encore conscient », qui forme un flux, quelque chose qui n’est plus d’aucune façon intuitif, une continuité de « rétentions » et dans la direction opposée, une continuité de « protentions »  [..]  (M. Fink) Le principe d’ordre qui se trouve dans l’essence de l’intentionnalité, et respectivement dans les renvois intentionnels (par exemple le renvoi de l’analyse du souvenir à l’analyse de la perception qui la précède), caractérise de nouveau la sphère d’ensemble de « l’état de veille » formant inévitablement le champ initial, le point de départ de l’interprétation analytique de la subjectivité [..] Mais au lieu de continuer nos recherches dans la sphère de nos propres intuitions, portons notre attention sur le fait que nous ne sommes pas isolés dans le flux continuel de notre perception du monde, et que nous avons au contraire en lui en même temps une connexion avec les autres hommes. Chacun a ses perceptions , ses présentitfications, ses cohérences, chacun éprouve le changement de valeur de ses certitudes en simple possibilité en doute en apparences. Mais dans le partage-de-la-vie-les-uns-des-autres chacun peut avoir part à la vie des autres. »  

La ‘validation’ (Etre ceci la-dedans) d’un mode incohérent est une autre incohérence validée, perception locale qui se réveille dans la diversité de l’expérience impossible, qui ne doit pas être ceci autre chose, mais reste typiquement une corrélation par essence dans la diversité. Le progrès « d’être », comme sens perçu dans la ‘moindre’ de « ses grandeurs », apporté par une législation descriptive, mode fonctionnel et matériel par essence, interaction externe, étant « là-dedans » une normalité d’horizon ouvert, est bien dans la corrélation de ce vaste monde, une validation de discordance et un élément de concrétude remarquable. La « rétention » d’hier « étant-ceci » n’a pas la « protention » du demain de ce qu’elle doit être ayant-été, revendiquée sphérique mais étant plate, pour soi un sens perçu, « partage-de-la-vie-les-uns-des-autres », synthétique en général et d’ordre organisationnel, ainsi « un réveil » non-commun, frontière de la ligne et de la synthèse.  Si je roule du côté droit, tous ne peuvent pas rouler du côté gauche, mais si j’achète avec une pièce je dois pouvoir effectuer un troque, « grandeur » incohérente qu’il y ait une législation en la matière, encore qu’elle ne soit pas intriquée, pour simplifier ici, dans sa forme propre mais intriquée dans son regard, ‘Vous’ qui ne pouvez pas en connaître la validation (‘experte’), « Fais-je comme il le faut ? Nous qui sommes civilisés ayons recours à ‘la grandeur’…».

La dissociation est celle de ce qui doit ou devrait être comme analytique « la-dedans » ; Un mode communautaire ‘Naturel’ comme intention constitutive, comme thématique et synthèse globale. Le « progressus »  infini discordant est une « Une sollicitation, un réclamé, Un visé » tiers, Non-naturel d’être Soi la-dedans. Le ‘ flux de l’intérêt naturel ’ dévoyé devient l’état de fait d’un autre ‘plan’.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×