L'origine de l'éthique de réciprocité

il y a 42 minutes, brooder a dit :

... seulement si notre environnement est composé de personnes "raisonnables" !

 

Oui, et c'est le rôle de la civilisation de mettre en place et faire respecter ces règles au niveau juridique à tout le moins. Nous sommes plus ou moins programmés biologiquement pour ne pas trahir en premier, ce qui est plutôt encourageant à mon sens.

il y a 42 minutes, hell-spawn a dit :

C'est la que l'on voit que l'on ne peut pas complètement modéliser la nature humaine.

Mais je rajoute que l'individu peut devenir esclave ( ou instrumentalisé par ) du système sans même s'en rendre compte, et d'autant plus qu'il est plongé bien profond ( dans la matrice) au sein de celui ci en occupant une "bonne" place,

 

Réflexion faite, il y a sûrement dans les métiers qui sont dans les coulisses du pouvoir, la tentation du passager clandestin : profiter de la situation alors qu'on oblige tous les autres à respecter des règles, comme le fraudeur voyage en tram ou en métro aux frais de la société. Il peut toujours se dire que comme il fait partie de l'autorité chargée de faire respecter les règles, il ne risque pas grand chose et en pratique c'est d'ailleurs vérifié.

On voit la même chose dans certains milieux chargés de la sécurité avec des dérives dans la police ou dans les renseignements. La tentation de se sucrer sur le dos des autres est grande puisque dans le cas où on se fait prendre (et il y a là aussi plus de moyens que les autres pour cacher la vérité) la sanction est inexistante ou presque.

il y a 12 minutes, Quasi-Modo a dit :

Oui, et c'est le rôle de la civilisation de mettre en place et faire respecter ces règles au niveau juridique à tout le moins. Nous sommes plus ou moins programmés biologiquement pour ne pas trahir en premier, ce qui est plutôt encourageant à mon sens.

Réflexion faite, il y a sûrement dans les métiers qui sont dans les coulisses du pouvoir, la tentation du passager clandestin : profiter de la situation alors qu'on oblige tous les autres à respecter des règles, comme le fraudeur voyage en tram ou en métro aux frais de la société. Il peut toujours se dire que comme il fait partie de l'autorité chargée de faire respecter les règles, il ne risque pas grand chose et en pratique c'est d'ailleurs vérifié.

On voit la même chose dans certains milieux chargés de la sécurité avec des dérives dans la police ou dans les renseignements. La tentation de se sucrer sur le dos des autres est grande puisque dans le cas où on se fait prendre (et il y a là aussi plus de moyens que les autres pour cacher la vérité) la sanction est inexistante ou presque.

Oui mais profiter du système ce n'est pas encore le remettre en cause et y échapper.

Disons que dans le panier de crabes il y en a qui s'arrangent pour être en haut plutot qu'en bas.

il y a 28 minutes, hell-spawn a dit :

Oui mais profiter du système ce n'est pas encore le remettre en cause et y échapper.

Disons que dans le panier de crabes il y en a qui s'arrangent pour être en haut plutot qu'en bas.

Ce que je trouve fascinant c'est de voir à quel point l'intérêt façonne les individus et leurs comportements à un niveau inconscient et sous-jacent, sans même qu'ils aient besoin de le mentaliser comme tel. Il n'y a que rarement de réflexion consciente qui comprenne complètement les rouages et les enjeux de la vie sociale, mais malgré nous nos comportements vont suivre une certaine logique.

En pratique personne ne va se dire : "Je vais coopérer parce que donnant-donnant est la meilleure stratégie."

Je ne pense pas que la plupart des Hommes vont conscientiser une stratégie qu'ils suivraient comme des machines.

Ils n'en sont pas moins amplement conditionnés par ces mêmes principes.

il y a 4 minutes, Quasi-Modo a dit :

En pratique personne ne va se dire : "Je vais coopérer parce que donnant-donnant est la meilleure stratégie."

Je ne pense pas que la plupart des Hommes vont conscientiser une stratégie qu'ils suivraient comme des machines.

Ils n'en sont pas moins amplement conditionnés par ces mêmes principes.

Bonsoir

Pourtant les coopératives existent! Et ceux qui en font partie sont conscient que s'ils lâchent du mou ou tirent un peu trop sur la corde, c'est en même temps qu'ils se tirent dans le pied.

N'y a-t-il pas un homme intelligent qui aurait pu dire que ce qui marche doit rester exceptionnel ou minoritaire sous peine de voir s'écrouler toute une organisation très lourde et très dépensière en énergie, mais qui maintient une élite à sa place d'élite?

Il y a 5 heures, Quasi-Modo a dit :

Il n'y a que rarement de réflexion consciente qui comprenne complètement les rouages et les enjeux de la vie sociale, mais malgré nous nos comportements vont suivre une certaine logique.

Oui car le systeme domine les individus, ou les rouages, qui le composent.

Donc il faut être un peu ermite pour pouvoir penser le systeme.

Il y a 11 heures, Quasi-Modo a dit :

Presque toutes les situations dans lesquelles il y a un conflit entre intérêt individuel et intérêt collectif est modélisable par le dilemme du prisonnier.

Et l'altruisme dans tout ça ? En plus il paraît qu'il existe des gènes d'altruisme et paradoxalement la sélection naturelle choisit les individus qui ont ces gènes d'altruisme, c'est-à-dire ceux qui ont tendance à se sacrifier pour les autres peuvent se perpétrer... le dilemme du prisonnier met donc en avant un comportement profondément malsain et surtout suicidaire. 

Manque une donnée : l'affect. La foi en dieu conforte les terroristes.