Aller au contenu

Elephant Man


Invité Lowy..

Messages recommandés

Invité Lowy..
Invités, Posté(e)
Invité Lowy..
Invité Lowy.. Invités 0 message
Posté(e)

Synopsis

Londres, 1884. Le chirurgien Frederick Treves découvre un homme complètement défiguré et difforme, devenu une attraction de foire. John Merrick, " le monstre ", doit son nom de Elephant Man au terrible accident que subit sa mère. Alors enceinte de quelques mois, elle est renversée par un éléphant. Impressionné par de telles difformités, le Dr. Treves achète Merrick, l'arrachant ainsi à la violence de son propriétaire, et à l'humiliation quotidienne d'être mis en spectacle. Le chirurgien pense alors que " le monstre " est un idiot congénital. Il découvre rapidement en Merrick un homme meurtri, intelligent et doté d'une grande sensibilité.

De David Lynch

Avec Anthony Hopkins, John Hurt, Anne Bancroft

1981

Le noir et blanc accentue l'émotion du visuel; la cruauté des humains (?), facile et mouvante, la foule toujours aussi géniale dans sa ''vague'' inhumaine; l'aisance de la camera à suggérer le ressenti...

c'est bizarre que les gens aiment bien jouer aux voyeurs face à ce qu'ils rejette.

Une leçon 

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, 154ans Posté(e)
jul77 Membre 2 790 messages
Maitre des forums‚ 154ans‚
Posté(e)
à l’instant, Lowy.. a dit :

Une leçon 

 

c'est un film que j'ai vu il y a plusieurs années dans des circonstances particulières. Je dois avouer que le côté noir et blanc et les images un peu vieillottes m'ont un peu refroidi... les premières minutes. Ensuite j'ai plongé. Ouais, tu as raison, une "leçon" ! parce que cela ne touche pas seulement à ce personnage de Merrick. Cela va bien au delà. C'est un film qui restera longtemps.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Jane Doe.
Invités, Posté(e)
Invité Jane Doe.
Invité Jane Doe. Invités 0 message
Posté(e)
il y a 6 minutes, Lowy.. a dit :

Synopsis

Londres, 1884. Le chirurgien Frederick Treves découvre un homme complètement défiguré et difforme, devenu une attraction de foire. John Merrick, " le monstre ", doit son nom de Elephant Man au terrible accident que subit sa mère. Alors enceinte de quelques mois, elle est renversée par un éléphant. Impressionné par de telles difformités, le Dr. Treves achète Merrick, l'arrachant ainsi à la violence de son propriétaire, et à l'humiliation quotidienne d'être mis en spectacle. Le chirurgien pense alors que " le monstre " est un idiot congénital. Il découvre rapidement en Merrick un homme meurtri, intelligent et doté d'une grande sensibilité.

De David Lynch

Avec Anthony Hopkins, John Hurt, Anne Bancroft

1981

Le noir et blanc accentue l'émotion du visuel; la cruauté des humains (?), facile et mouvante, la foule toujours aussi géniale dans sa ''vague'' inhumaine; l'aisance de la camera à suggérer le ressenti...

c'est bizarre que les gens aiment bien jouer aux voyeurs face à ce qu'ils rejette.

Une leçon 

 

La scène de fin est déchirante.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 25ans Posté(e)
Ohissa Membre 3 542 messages
Maitre des forums‚ 25ans‚
Posté(e)
Il y a 7 heures, Lowy.. a dit :

Synopsis

Londres, 1884. Le chirurgien Frederick Treves découvre un homme complètement défiguré et difforme, devenu une attraction de foire. John Merrick, " le monstre ", doit son nom de Elephant Man au terrible accident que subit sa mère. Alors enceinte de quelques mois, elle est renversée par un éléphant. Impressionné par de telles difformités, le Dr. Treves achète Merrick, l'arrachant ainsi à la violence de son propriétaire, et à l'humiliation quotidienne d'être mis en spectacle. Le chirurgien pense alors que " le monstre " est un idiot congénital. Il découvre rapidement en Merrick un homme meurtri, intelligent et doté d'une grande sensibilité.

De David Lynch

Avec Anthony Hopkins, John Hurt, Anne Bancroft

1981

Le noir et blanc accentue l'émotion du visuel; la cruauté des humains (?), facile et mouvante, la foule toujours aussi géniale dans sa ''vague'' inhumaine; l'aisance de la camera à suggérer le ressenti...

c'est bizarre que les gens aiment bien jouer aux voyeurs face à ce qu'ils rejette.

Une leçon 

 

Bonjour Lowy,

Attention chef-d'oeuvre, on frôle la perfection.

Bonne journée Monsieur

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Etaine
Invités, Posté(e)
Invité Etaine
Invité Etaine Invités 0 message
Posté(e)

Ce film est un incontournable de David Lynch qui devrait être vu par tous pour le message délivré sur la tolérance et l'acceptation.

Personnellement, j'ai vu ce film pour la première fois au collège en cours de français. Il m'a bouleversé.

Voir au delà de ce qui est invisible pour les yeux, la beauté de l'âme et du cœur, la sensibilité à fleur de peau.

D'une tristesse infinie mais tellement belle, contre la laideur du monde.

Quand je parle de ce film, je ne peux m'empêcher de penser à une de mes nouvelles préférées d'un écrivain que je chéris :

« … Je pénétrai par cette porte dans la pièce brillamment illuminée, et, ce faisant, passai au même moment, de l’espoir le plus heureux aux convulsions du désespoir le plus noir, à la prise de conscience la plus poignante. Le cauchemar s’empara immédiatement de moi : dès que j’entrai, j’assistai à l’une des manifestations les plus terrifiantes qu’il m’ait jamais été donné de voir. A peine avais-je passé le seuil que s’abattit sur toute l’assemblée une terreur brutale, que n’accompagna pas le moindre signe avant-coureur, mais d’une intensité impensable déformant chaque tête, tirant de chaque gorge ou presque les hurlements les plus horribles. Tout le monde s’enfuit aussitôt, et dans les cris et la panique, plusieurs personnes tombées en convulsions furent emportées loin de là par leurs compagnons affolés. J’en vis même plusieurs se cacher les yeux de leurs mains et courir de la sorte, aveugles et inconscients, se cognant aux murs, aux meubles, avant de disparaître par l’une des nombreuses portes de la salle... » Extrait de "Je suis d'ailleurs" H.P. Lovecraft

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 25ans Posté(e)
Ohissa Membre 3 542 messages
Maitre des forums‚ 25ans‚
Posté(e)
il y a 5 minutes, Etaine a dit :

Ce film est un incontournable de David Lynch qui devrait être vu par tous pour le message délivré sur la tolérance et l'acceptation.

Personnellement, j'ai vu ce film pour la première fois au collège en cours de français. Il m'a bouleversé.

Voir au delà de ce qui est invisible pour les yeux, la beauté de l'âme et du cœur, la sensibilité à fleur de peau.

D'une tristesse infinie mais tellement belle, contre la laideur du monde.

Quand je parle de ce film, je ne peux m'empêcher de penser à une de mes nouvelles préférées d'un écrivain que je chéris :

« … Je pénétrai par cette porte dans la pièce brillamment illuminée, et, ce faisant, passai au même moment, de l’espoir le plus heureux aux convulsions du désespoir le plus noir, à la prise de conscience la plus poignante. Le cauchemar s’empara immédiatement de moi : dès que j’entrai, j’assistai à l’une des manifestations les plus terrifiantes qu’il m’ait jamais été donné de voir. A peine avais-je passé le seuil que s’abattit sur toute l’assemblée une terreur brutale, que n’accompagna pas le moindre signe avant-coureur, mais d’une intensité impensable déformant chaque tête, tirant de chaque gorge ou presque les hurlements les plus horribles. Tout le monde s’enfuit aussitôt, et dans les cris et la panique, plusieurs personnes tombées en convulsions furent emportées loin de là par leurs compagnons affolés. J’en vis même plusieurs se cacher les yeux de leurs mains et courir de la sorte, aveugles et inconscients, se cognant aux murs, aux meubles, avant de disparaître par l’une des nombreuses portes de la salle... » Extrait de "Je suis d'ailleurs" H.P. Lovecraft

Bonjour Etaine

HP le roi de l'épouvante, tu m'as donné envie de le relire.

Bonne journée Monsieur

 

 

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Etaine
Invités, Posté(e)
Invité Etaine
Invité Etaine Invités 0 message
Posté(e)
à l’instant, Ohissa a dit :

Bonjour Etaine

HP le roi de l'épouvante, tu m'as donné envie de le relire.

Bonne journée Monsieur

 

 

 

Oui il faut le relire, toujours... 

Bonne journée Ohissa ^^

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

John Merrick à vraiment existé.

Ce film fait peur.

Et cela n'a rien à voir avec les difformités du personnage; mais l'autour, la foule ''savante'' qui le prends pour cible; l'absurdité de ce qui fait son quotidien.

Le noir et blanc rajoute au ressenti comme s'il était impossible que cela soit en couleur, comme si la lumière et les couleurs ne pouvaient pas avoir de place dans ce monde ( qui ressemble au notre aussi mais avec des traits plus accentués pour nous montrer nos travers) ; sombre , captivant, lugubre par le ressenti qui y accompagne Merrick; 

un questionnement m'a accompagné le long du film ; jusqu'où peut aller l'humain dans sa dérive ''inhumaine''; je ne parle pas seulement du gardien de nuit ou des autres monstres autour mais des passifs, de tous ces gens qui n'en ont rien à faire de l'autre...

Le film met mal à l'aise comme si , on était ce voyeur qui explore l'intimité de la détresse de Merrick; la fin est effroyable; comme la décision ultime de la mise à mort de ce qui est bien mais enveloppé de quelque chose qui ne sied pas au regard des autres.

Le film est un procès de la cruauté humaine, du jugement facile, le gain facile , l'exploitation de l'autre...mais malheureusement à la fin, c'est la victime qui est condamné.

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×