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Canal+ : les syndicats dénoncent des « dérives autoritaires » après le licenciement de trois pigistes


Negmarron

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Membre, 32ans Posté(e)
Negmarron Membre 64 messages
Forumeur activiste‚ 32ans‚
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La tension ne retombe pas au sein de la rédaction de Canal+. Les syndicats du groupe – CFE CGC, +Libres et CGT – ont dénoncé, samedi 20 février, « les dérives autoritaires » de la direction de la chaîne, quelques jours après le licenciement de trois pigistes, qui avaient apporté leur soutien à Sébastien Thoen.

Le site Les Jours a révélé mardi que trois journalistes de la rédaction des sports de Canal+ avaient été « virés lundi » pour avoir signé un texte de soutien à l’humoriste. Ce dernier a lui-même été renvoyé fin décembre pour une parodie visant CNews, la chaîne d’info du groupe, dont la maison mère Vivendi est contrôlée par le milliardaire Vincent Bolloré. La direction du groupe n’a pas commenté l’information des Jours.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi  A Canal+, la crainte d’une parole cadenassée dans un « climat de terreur »

Dans leur communiqué, la CFE CGC, +Libres et la CGT se sont indignés de « l’arrêt de la collaboration » entre la chaîne et ces trois pigistes. « La chasse aux sorcières que nous redoutions est-elle lancée ? », se sont-ils interrogés. Alors que Canal+ vient de récupérer l’intégralité des droits de la L1, ils jugent que cette décision est « incompréhensible » et que la direction « se doit de protéger les collaborateurs et d’assurer un avenir constructif pour le groupe ».

Ils appellent également tous ceux « qui aiment cette chaîne et qui souhaitent défendre la liberté d’expression », artistes, journalistes, politiques, abonnés, à les soutenir. « Personne n’est à l’abri de ce genre de méthodes », concluent les trois syndicats.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi  Sur le Canal+ de Bolloré, l’exception culturelle grolandaise

Appel aux pouvoirs publics

Une autre organisation syndicale, le syndicat de journalistes SNJ, s’était insurgé cette semaine contre la « répression initiée par les dirigeants du groupe Canal+ et [par] leur actionnaire principal ».

Signé par 150 salariés, le texte de soutien à Sébastien Thoen, publié par la Société des journalistes de la chaîne cryptée, revendiquait un attachement à « la liberté d’expression, de caricature ou de parodie ». A la veille de Noël, le commentateur Stéphane Guy, vingt-trois ans de maison à Canal+ et voix-phare du foot français, avait déjà été débarqué pour avoir rendu hommage à l’humoriste à l’antenne.

 

Pour le SNJ, « ces sanctions ont clairement pour objectif de mettre au pas des journalistes, à un moment où [la] profession subit par ailleurs une crise économique profonde et une vague d’attaques sociales sans précédent ».

Le syndicat a en outre exprimé « son inquiétude pour d’autres rédactions, comme celle d’Europe 1 [propriété de Lagardère], qui pourraient prochainement passer sous le contrôle de Vincent Bolloré ». Dans ce contexte, il est du devoir des « pouvoirs publics […] de réaffirmer (dans les discours mais aussi dans les actes) que (…) la liberté d’expression et l’indépendance des rédactions doivent être garanties », concluait le syndicat.

https://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2021/02/20/canal-les-syndicats-denoncent-des-derives-autoritaires-apres-le-licenciement-de-trois-pigistes_6070664_3236.html

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Membre, 25ans Posté(e)
Ohissa Membre 3 542 messages
Maitre des forums‚ 25ans‚
Posté(e)
il y a 40 minutes, Negmarron a dit :

La tension ne retombe pas au sein de la rédaction de Canal+. Les syndicats du groupe – CFE CGC, +Libres et CGT – ont dénoncé, samedi 20 février, « les dérives autoritaires » de la direction de la chaîne, quelques jours après le licenciement de trois pigistes, qui avaient apporté leur soutien à Sébastien Thoen.

Le site Les Jours a révélé mardi que trois journalistes de la rédaction des sports de Canal+ avaient été « virés lundi » pour avoir signé un texte de soutien à l’humoriste. Ce dernier a lui-même été renvoyé fin décembre pour une parodie visant CNews, la chaîne d’info du groupe, dont la maison mère Vivendi est contrôlée par le milliardaire Vincent Bolloré. La direction du groupe n’a pas commenté l’information des Jours.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi  A Canal+, la crainte d’une parole cadenassée dans un « climat de terreur »

Dans leur communiqué, la CFE CGC, +Libres et la CGT se sont indignés de « l’arrêt de la collaboration » entre la chaîne et ces trois pigistes. « La chasse aux sorcières que nous redoutions est-elle lancée ? », se sont-ils interrogés. Alors que Canal+ vient de récupérer l’intégralité des droits de la L1, ils jugent que cette décision est « incompréhensible » et que la direction « se doit de protéger les collaborateurs et d’assurer un avenir constructif pour le groupe ».

Ils appellent également tous ceux « qui aiment cette chaîne et qui souhaitent défendre la liberté d’expression », artistes, journalistes, politiques, abonnés, à les soutenir. « Personne n’est à l’abri de ce genre de méthodes », concluent les trois syndicats.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi  Sur le Canal+ de Bolloré, l’exception culturelle grolandaise

Appel aux pouvoirs publics

Une autre organisation syndicale, le syndicat de journalistes SNJ, s’était insurgé cette semaine contre la « répression initiée par les dirigeants du groupe Canal+ et [par] leur actionnaire principal ».

Signé par 150 salariés, le texte de soutien à Sébastien Thoen, publié par la Société des journalistes de la chaîne cryptée, revendiquait un attachement à « la liberté d’expression, de caricature ou de parodie ». A la veille de Noël, le commentateur Stéphane Guy, vingt-trois ans de maison à Canal+ et voix-phare du foot français, avait déjà été débarqué pour avoir rendu hommage à l’humoriste à l’antenne.

 

Pour le SNJ, « ces sanctions ont clairement pour objectif de mettre au pas des journalistes, à un moment où [la] profession subit par ailleurs une crise économique profonde et une vague d’attaques sociales sans précédent ».

Le syndicat a en outre exprimé « son inquiétude pour d’autres rédactions, comme celle d’Europe 1 [propriété de Lagardère], qui pourraient prochainement passer sous le contrôle de Vincent Bolloré ». Dans ce contexte, il est du devoir des « pouvoirs publics […] de réaffirmer (dans les discours mais aussi dans les actes) que (…) la liberté d’expression et l’indépendance des rédactions doivent être garanties », concluait le syndicat.

https://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2021/02/20/canal-les-syndicats-denoncent-des-derives-autoritaires-apres-le-licenciement-de-trois-pigistes_6070664_3236.html

Bonjour Negmarron,

Si il y a licenciements sans  motif réel et valable, les prud'hommes, si ils sont saisis trancheront.

Bonne journée Monsieur

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Membre, 75ans Posté(e)
boeingue Membre 23 346 messages
Maitre des forums‚ 75ans‚
Posté(e)

" cliimat  de terreur "  bigre , ils ont ressorti la  guillotine  !!!!!!!!!

faut pas pousser non plus !

quand on est un employé ,on sait trés bien que l'on peut étre renvoyé pour diverses raisons !

aprés ça dépends des prudhommes !

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Membre, 32ans Posté(e)
Negmarron Membre 64 messages
Forumeur activiste‚ 32ans‚
Posté(e)

La Cancel culture a la sauce bolloré, un soupçon d'ultra droite, un zeste de totalitarisme et une pincée de xénophobie, nos fachos national reprendront bien une bouché.  

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