Les banques françaises ont profité des prêts géants de la BCE en 2020.

Les banques françaises ont profité des prêts géants de la BCE en 2020.

En France, les principaux groupes bancaires ont emprunté un peu moins de 400 milliards d'euros à la BCE au titre du nouveau programme de liquidités TLTRO, Crédit Agricole et BNP Paribas en tête. Assortis de taux négatifs, ces prêts ont généré plusieurs centaines de millions d'euros de revenus complémentaires.

Un coup de projecteur inédit. Les banques françaises ont précisé, à l'occasion de leurs résultats annuels, les montants empruntés l'an dernier auprès de la Banque centrale européenne (BCE) dans le cadre d'un programme de prêts géant (« TLTRO3 »).

A fin 2020, BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale et BPCE, les quatre qui ont à ce jour publié leurs résultats, ont ainsi emprunté 379 milliards d'euros dans le cadre de ce programme aux conditions très attractives : ces prêts étant accordés à taux négatifs, ils génèrent des revenus pour les banques.

BPCE indique ainsi dans ses comptes consolidés que « la dette liée au refinancement à long terme TLTRO3 auprès de la BCE » s'élève à 81,5 milliards d'euros à fin 2020, et « a donné lieu à la comptabilisation d'un produit d'intérêt dans le poste intérêts et produits assimilés ».

Outre BPCE, le groupe Crédit Agricole est - à proportion de sa taille - le plus gros souscripteur de TLTRO3, avec 133 milliards d'euros d'encours à fin 2020. Suit BNP Paribas, avec 101,8 milliards d'euros, ainsi que Société Générale à hauteur de 62,6 milliards d'euros.

Les banques peuvent compter sur un taux négatif de -1 % en vertu des règles du jeu fixées par la BCE : ce taux préférentiel est accordé aux établissements ayant au moins maintenu leurs encours de prêts aux entreprises et aux ménages entre juin 2020 et juin 2021.

Un calcul très complexe

Les banques se montrent confiantes dans l'atteinte de ce critère. Elles devraient donc en théorie toucher plusieurs centaines de millions d'euros de produits d'intérêt complémentaires entre 2020 et 2021.

Suite de l'article.

Bonsoir

Tout comme les états européens qui profitent du " Quantitative easing "  ( dire QE ( cul heu ) ) Bonne soirée.

Si vous avez besoin de crédit immobilier ou d'un investissement Contacter secretariat@pgti-finance.com il peut vous aider jusqu'à 5000.000 EUR avec une rencontre pour signer l'accord de crédit

Il y a 2 heures, goods a dit :

Les banques françaises ont profité des prêts géants de la BCE en 2020.

En France, les principaux groupes bancaires ont emprunté un peu moins de 400 milliards d'euros à la BCE au titre du nouveau programme de liquidités TLTRO, Crédit Agricole et BNP Paribas en tête. Assortis de taux négatifs, ces prêts ont généré plusieurs centaines de millions d'euros de revenus complémentaires.

Un coup de projecteur inédit. Les banques françaises ont précisé, à l'occasion de leurs résultats annuels, les montants empruntés l'an dernier auprès de la Banque centrale européenne (BCE) dans le cadre d'un programme de prêts géant (« TLTRO3 »).

A fin 2020, BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale et BPCE, les quatre qui ont à ce jour publié leurs résultats, ont ainsi emprunté 379 milliards d'euros dans le cadre de ce programme aux conditions très attractives : ces prêts étant accordés à taux négatifs, ils génèrent des revenus pour les banques.

BPCE indique ainsi dans ses comptes consolidés que « la dette liée au refinancement à long terme TLTRO3 auprès de la BCE » s'élève à 81,5 milliards d'euros à fin 2020, et « a donné lieu à la comptabilisation d'un produit d'intérêt dans le poste intérêts et produits assimilés ».

Outre BPCE, le groupe Crédit Agricole est - à proportion de sa taille - le plus gros souscripteur de TLTRO3, avec 133 milliards d'euros d'encours à fin 2020. Suit BNP Paribas, avec 101,8 milliards d'euros, ainsi que Société Générale à hauteur de 62,6 milliards d'euros.

Les banques peuvent compter sur un taux négatif de -1 % en vertu des règles du jeu fixées par la BCE : ce taux préférentiel est accordé aux établissements ayant au moins maintenu leurs encours de prêts aux entreprises et aux ménages entre juin 2020 et juin 2021.

Un calcul très complexe

Les banques se montrent confiantes dans l'atteinte de ce critère. Elles devraient donc en théorie toucher plusieurs centaines de millions d'euros de produits d'intérêt complémentaires entre 2020 et 2021.

Suite de l'article.

 

Il faut accélérer la consommation pour avoir une petite inflation ... la déflation peut avoir un impact bien plus dévastateur qu'une inflation maitrisée ... 

La déflation se caractérise par une consommation morose , qui elle même entraîne une baisse des prix ... les marges s'effondrent les salaires stagnent voire baissent , les achats sont reportés entraînant de nouveau une baisse des prix etc...    

alors on ne se pose pas de questions sur les bénéfices des banques qui nous font profiter de taux d'intérêts jamais vu , entraînant une consommation qu'il faudra juste maîtriser ... 

il y a 22 minutes, stvi a dit :

Il faut accélérer la consommation pour avoir une petite inflation ... la déflation peut avoir un impact bien plus dévastateur qu'une inflation maitrisée ... 

La déflation se caractérise par une consommation morose , qui elle même entraîne une baisse des prix ... les marges s'effondrent les salaires stagnent voire baissent , les achats sont reportés entraînant de nouveau une baisse des prix etc...    

alors on ne se pose pas de questions sur les bénéfices des banques qui nous font profiter de taux d'intérêts jamais vu , entraînant une consommation qu'il faudra juste maîtriser ... 

 

Bonjour

A quoi servent les marchés financiers entre autre

L'idée des états dynamiques, emprunter sur les marchés à taux négatifs, les réinvestir sur les mêmes marchés avec une rentabilité à 2 chiffres. Ils sont redistribués à leurs aînés qui leur assurent une confortable retraite, sans fragiliser leurs finances publiques. Les pays du nord et onglo saxons, usa, japon sont dans cette logique.

Il y a 9 heures, Medhi a dit :

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c'est le jackpot