Nous descendions des étoiles

Je me souviens, après toutes ces années

Je me souviens encore de toi

L’amour, la source, lointaines étoiles

Oui nous ne sommes pas de cette planète

Cette nuit là nous étions d’ailleurs

Nous descendions des étoiles

Et tu me l’as montré le foyer,

Maintenant je n’ai plus peur de partir

Je le connais mon chemin ma destinée

Mais d’où viens-tu toi ?

Sommes-nous de la même étoile ?

Non, tu n’es pas comme moi… Déesse !

Il y a 4 heures, Groenland a dit :

Je me souviens, après toutes ces années

Je me souviens encore de toi

L’amour, la source, lointaines étoiles

Oui nous ne sommes pas de cette planète

Cette nuit là nous étions d’ailleurs

Nous descendions des étoiles

Et tu me l’as montré le foyer,

Maintenant je n’ai plus peur de partir

Je le connais mon chemin ma destinée

Mais d’où viens-tu toi ?

Sommes-nous de la même étoile ?

Non, tu n’es pas comme moi… Déesse !

Salut Groenland,

Ton poème me rappelle le début d’un mythe kanak (Nouvelle Calédonie) selon lequel, il y a longtemps, la terre touchait la lune.

Peut-être un peu comme dans ton poème, ce mythe est la parole créative de l’univers kanak qui amène le monde des hommes à l’existence :

Histoire des vieux d’il y a longtemps et des pays de Nouvelle-Calédonie

Ponérihouen  

Les vieux racontent que la terre, enroulée en spirale, touchait la lune et que la pierre sur la montagne était à peine au sec, avant le partage des pays sur la montagne de Zyoouma.

Quand la mer avait déjà laissé au sec un rocher, la lune retira une dent de sa bouche et la posa sur la pierre. La dent reste là de nombreux jours, pourrit et les vers s’y mettent.

Les vers qui tombent sur la terre se changent en lézards, ceux qui tombent dans l’eau se changent en anguilles et les petits des lézards prennent un visage d’homme.

...

(La suite du mythe figure sur le site https://presencekanak.com/2020/08/09/cosmologie/) 

il y a 39 minutes, tison2feu a dit :

Salut Groenland,

Ton poème me rappelle le début d’un mythe kanak (Nouvelle Calédonie) selon lequel, il y a longtemps, la terre touchait la lune.

Peut-être un peu comme dans ton poème, ce mythe est la parole créative de l’univers kanak qui amène le monde des hommes à l’existence :

 

Histoire des vieux d’il y a longtemps et des pays de Nouvelle-Calédonie

Ponérihouen  

Les vieux racontent que la terre, enroulée en spirale, touchait la lune et que la pierre sur la montagne était à peine au sec, avant le partage des pays sur la montagne de Zyoouma.

Quand la mer avait déjà laissé au sec un rocher, la lune retira une dent de sa bouche et la posa sur la pierre. La dent reste là de nombreux jours, pourrit et les vers s’y mettent.

Les vers qui tombent sur la terre se changent en lézards, ceux qui tombent dans l’eau se changent en anguilles et les petits des lézards prennent un visage d’homme.

...

(La suite du mythe figure sur le site https://presencekanak.com/2020/08/09/cosmologie/) 

 

Wouah... voilà donc un exemple en live de ce que Carl Gustav Jung appelait "archétype". Je n'ai aucun lien avec la nouvelle Calédonie et je n'y connais rien et pourtant il y a en effet quelques traces de ma pensée poétique dans leur mythe ! 

Il s'agit effectivement du thème de séparation de ceux qui ont été en lien d'une certaines manière un moment donné et qui par la suite se souviennent ou plutôt ressentent un lien perdu au fond de leur âme, il y a un côté nostalgique effectivement. 

Randonnée

 Et libres et dynamiques , esprits joyeux !

Car nous partions à l'aventure, radieux!

Eparpillés, égayés dans la nature

Exhalant une douce  brise de nos coeurs purs.

Ah, ce que les étoiles brillaient alors

Que froide était la  pure source sur nos corps!

 Et la lune jouait dans les grands sapins

Le feu  de camp consolait bien des chagrins...

 En expulsant la froidure de nos moelles

 Ah, certes Nous étions venus des étoiles

-Etait-ce donc un hasard?- pour nous retrouver...

 Parmi nous , cachottiers, certains  se sont aimés

Mais chut! A jamais, tout doit demeurer secret!

 Je tairai, souvenir adoré et chéri, 

La douce langueur de ces suaves nuits

Où,Corps et âmes par l'amour furent transcendés...

(J'ai pondu ça sur l'heure sous le coup d' une inspiration soudaine, en alexandrins, là, sur mon canapé...)

Le 06/12/2020 à 07:01, Groenland a dit :

Je me souviens, après toutes ces années

Je me souviens encore de toi

L’amour, la source, lointaines étoiles

Oui nous ne sommes pas de cette planète

Cette nuit là nous étions d’ailleurs

Nous descendions des étoiles

Et tu me l’as montré le foyer,

Maintenant je n’ai plus peur de partir

Je le connais mon chemin ma destinée

Mais d’où viens-tu toi ?

Sommes-nous de la même étoile ?

Non, tu n’es pas comme moi… Déesse !

 L'Amour nous gouverne, chantons! l'amour nous égare, aimons.