La France pourrait aller chercher au Sahel le personnel médical dont elle a besoin

En ces temps de Covid-19, l’hôpital est sous tension. On se focalise beaucoup sur les budgets trop serrés et on oublie trop souvent que le personnel aussi fait défaut pour pouvoir augmenter le nombre de lits. Et pas de manière seulement conjoncturelle, même si son manque est plus criant aujourd’hui qu’hier. Avant l’épidémie déjà, il manquait plus de 1 000 infirmières et aides-soignantes en Ile-de-France. Chaque année, l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (APHP) ferme des lits pour cette raison.

Et pourtant, des infirmiers et infirmières formées pourraient les suppléer si on regardait vers le sud. Vers des pays d’Afrique subsaharienne, comme le Burkina Faso – que Res Publica, l’association que j’ai fondée il y a vingt ans, connaît très bien –, où plusieurs milliers de diplômés d’Etat attendent un emploi. Ils et elles ont réussi leur examen, à l’issue d’une formation suffisamment solide pour être capables d’ausculter, de faire un diagnostic et même d’établir l’ordonnance de patients qui ne verront jamais de médecin dans ce pays où ils font cruellement défaut. Ces jeunes professionnels attendent que l’Etat les recrute car, faute de couverture sociale, il n’existe évidemment pas de secteur libéral.

La main-d’œuvre formée est donc là. Et la meilleure lutte contre l’immigration clandestine serait une immigration de travail bien pensée, répondant aux besoins de la France et de l’Europe. Les grandes institutions comme l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ou l’Organisation internationale du travail (OIT) le savent pertinemment. Mais c’est de lucidité et de courage pour affronter les préjugés dont nous avons besoin.

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/11/13/la-france-pourrait-aller-chercher-au-sahel-le-personnel-medical-dont-elle-a-besoin_6059652_3212.html

il y a 5 minutes, Plouj a dit :

En ces temps de Covid-19, l’hôpital est sous tension. On se focalise beaucoup sur les budgets trop serrés et on oublie trop souvent que le personnel aussi fait défaut pour pouvoir augmenter le nombre de lits. Et pas de manière seulement conjoncturelle, même si son manque est plus criant aujourd’hui qu’hier. Avant l’épidémie déjà, il manquait plus de 1 000 infirmières et aides-soignantes en Ile-de-France. Chaque année, l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (APHP) ferme des lits pour cette raison.

Et pourtant, des infirmiers et infirmières formées pourraient les suppléer si on regardait vers le sud. Vers des pays d’Afrique subsaharienne, comme le Burkina Faso – que Res Publica, l’association que j’ai fondée il y a vingt ans, connaît très bien –, où plusieurs milliers de diplômés d’Etat attendent un emploi. Ils et elles ont réussi leur examen, à l’issue d’une formation suffisamment solide pour être capables d’ausculter, de faire un diagnostic et même d’établir l’ordonnance de patients qui ne verront jamais de médecin dans ce pays où ils font cruellement défaut. Ces jeunes professionnels attendent que l’Etat les recrute car, faute de couverture sociale, il n’existe évidemment pas de secteur libéral.

 

La main-d’œuvre formée est donc là. Et la meilleure lutte contre l’immigration clandestine serait une immigration de travail bien pensée, répondant aux besoins de la France et de l’Europe. Les grandes institutions comme l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ou l’Organisation internationale du travail (OIT) le savent pertinemment. Mais c’est de lucidité et de courage pour affronter les préjugés dont nous avons besoin.

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/11/13/la-france-pourrait-aller-chercher-au-sahel-le-personnel-medical-dont-elle-a-besoin_6059652_3212.html

Bsr Plouj, 

Ou comment vider de son contenu, le continent africain. Faut savoir une chose, plus on vide se continent de sa matière grise, plus il ne restera que les couches inférieures de la société, le terreau par excellence de l'islamisme radical. 

J'avoue, il y a de la recherche. 

a+

il y a 33 minutes, Plouj a dit :

Et pas de manière seulement conjoncturelle, même si son manque est plus criant aujourd’hui qu’hier. Avant l’épidémie déjà, il manquait plus de 1 000 infirmières et aides-soignantes en Ile-de-France. Chaque année, l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (APHP) ferme des lits pour cette raison.

Tu n'as malheureusement pas compris l'arnaque des têtes d'œufs du ministère de la Santé. Ils ne forment ni n'embauchent d'infirmières parce que c'est leur alibi pour fermer des lits pour faire des économies a tout prix. Ils pourraient faire comme les Allemands qui en embauchent dans toute l'Europe mais cela ne les intéresse pas. Alors, imagine, aller en chercher en Afrique subsaharienne, même pas en rêve.

il y a 5 minutes, l'ours 5785 a dit :

Tu n'as malheureusement pas compris l'arnaque des têtes d'œufs du ministère de la Santé. Ils ne forment ni n'embauchent d'infirmières parce que c'est leur alibi pour fermer des lits pour faire des économies a tout prix. Ils pourraient faire comme les Allemands qui en embauchent dans toute l'Europe mais cela ne les intéresse pas. Alors, imagine, aller en chercher en Afrique subsaharienne, même pas en rêve.

Toit aussi tu t'y mets ??

Les fermetures de lits concernent aussi les cliniques privées ?

En fait ce qui m'a amusé c'était la conclusion

La main-d’œuvre formée est donc là. Et la meilleure lutte contre l’immigration clandestine serait une immigration de travail bien pensée, répondant aux besoins de la France et de l’Europe.

Comme si le fait de faire venir une main d’œuvre utile en Afrique allait empêcher l'immigration clandestine.

il y a 6 minutes, l'ours 5785 a dit :

Tu n'as malheureusement pas compris l'arnaque des têtes d'œufs du ministère de la Santé. Ils ne forment ni n'embauchent d'infirmières parce que c'est leur alibi pour fermer des lits pour faire des économies a tout prix. Ils pourraient faire comme les Allemands qui en embauchent dans toute l'Europe mais cela ne les intéresse pas. Alors, imagine, aller en chercher en Afrique subsaharienne, même pas en rêve.

Bsr l'ours 5785,

Justement, aller chercher du personnel soignant en Afrique leur fait économiser de l'argent, plus besoin de financer les formation bien longues. A ce stade, sans lit et sans formation d'infirmière, et les econnomie de bout de chandelle que cela entraîne, la France sera et deviendra un pays extrêmement riche. 

a+

il y a 3 minutes, Plouj a dit :

Toit aussi tu t'y mets ??

Les fermetures de lits concernent aussi les cliniques privées ?

 

En fait ce qui m'a amusé c'était la conclusion

La main-d’œuvre formée est donc là. Et la meilleure lutte contre l’immigration clandestine serait une immigration de travail bien pensée, répondant aux besoins de la France et de l’Europe.

 

Comme si le fait de faire venir une main d’œuvre utile en Afrique allait empêcher l'immigration clandestine.

Bsr Plouj, 

Bin oui, la fermeture de lit concerne aussi les cliniques privées, tout le monde a pu le constater lorsque le covid est arrivé. 

a+

il y a 3 minutes, Abu nuwas a dit :

plus besoin de financer les formation bien longues

Ben, j'ai connu pas mal de monde dans la médecine pendant mes séjours à l'étranger, les formations ne se valent pas toutes.

il y a 3 minutes, Plouj a dit :

Toit aussi tu t'y mets ??

Les fermetures de lits concernent aussi les cliniques privées ?

 

En fait ce qui m'a amusé c'était la conclusion

La main-d’œuvre formée est donc là. Et la meilleure lutte contre l’immigration clandestine serait une immigration de travail bien pensée, répondant aux besoins de la France et de l’Europe.

 

Comme si le fait de faire venir une main d’œuvre utile en Afrique allait empêcher l'immigration clandestine.

Les cliniques privées payent bien leurs infirmières et ne ferment pas de lits pour la bonne raison qu'ils récupèrent les patients qui auraient dû aller dans le public, surtout ceux qui sont rentables, tout bénef pour eux.

Quant au problème d'immigration, je sais que cela n'a aucun rapport avec la clandestine. Je voulais juste dire que cela ne les intéresse pas d'embaucher, même du personnel qualifié, en Afrique ou ailleurs.

Va falloir vous mettre d'accord !

il y a 9 minutes, Abu nuwas a dit :

Bin oui, la fermeture de lit concerne aussi les cliniques privées, tout le monde a pu le constater lorsque le covid est arrivé. 

il y a 1 minute, l'ours 5785 a dit :

Les cliniques privées payent bien leurs infirmières et ne ferment pas de lits pour la bonne raison qu'ils récupèrent les patients qui auraient dû aller dans le public

Qu'est-ce que tu veux @Plouj, mon ami, tout le monde peut avoir des avis différents.

il y a 4 minutes, l'ours 5785 a dit :

Qu'est-ce que tu veux @Plouj, mon ami, tout le monde peut avoir des avis différents.

Et heureusement sinon non s’ennuierait dur !

Tant que ça se passe dans le respect et la bonne humeur, c'est génial ! 

il y a 39 minutes, Plouj a dit :

Va falloir vous mettre d'accord !

 

 

Bsr Plouj, 

Bin oui, le covid pour le public, le reste pour le privé . 

a+

il y a 54 minutes, Plouj a dit :

Ben, j'ai connu pas mal de monde dans la médecine pendant mes séjours à l'étranger, les formations ne se valent pas toutes.

 

Bsr Plouj, 

Vous avez raison, mais en dehors de la formation, vous avez aussi les moyens mis à disposition du personnel soignant. J'ai connu du personnel soignant à l'étranger qui me disait, mais si on avait les moyens comme en France, on coucherais à l'hôpital. 

Je vous livre une expérience, celle de mon fiston, il se Pete l'avant bras ici en France sur une Aire de jeu, il devait avoir 4 ou 5 ans, fracture limite ouverte, bref, il se fait platrer ici, mais vu qu'il doit aller au bled, c'est la bas qu'il se fait retirer le plâtre, bien entendu, après le retrait, radio, et la le radiologue viens me voir et me demande où il a été plâtré, je lui dis en France, étonné il me répond, et il travail comme ça en France, moi, pourquoi?, lui, parce que l'os n'a pas été remis complètement à sa place avant le plâtre, moi, qu'elle est la solution ?, lui, aucune parce que la soudure est faite, éventuellement je peux lui poser une attele pour tenter de rectifier un peu le tir. Bref, je lui ai donc demandé de poser son atèle, que le fiston à du supporter encore 3 semaines, après 5 semaines de plâtre. 

Je pense qu'au niveau du personnel soignant, il y a des bon ou des mauvais, que l'on soit ici, ou à l'autre bout du monde. 

a+

il y a une heure, Abu nuwas a dit :

Bsr Plouj, 

 

Vous avez raison, mais en dehors de la formation, vous avez aussi les moyens mis à disposition du personnel soignant. J'ai connu du personnel soignant à l'étranger qui me disait, mais si on avait les moyens comme en France, on coucherais à l'hôpital. 

Je vous livre une expérience, celle de mon fiston, il se Pete l'avant bras ici en France sur une Aire de jeu, il devait avoir 4 ou 5 ans, fracture limite ouverte, bref, il se fait platrer ici, mais vu qu'il doit aller au bled, c'est la bas qu'il se fait retirer le plâtre, bien entendu, après le retrait, radio, et la le radiologue viens me voir et me demande où il a été plâtré, je lui dis en France, étonné il me répond, et il travail comme ça en France, moi, pourquoi?, lui, parce que l'os n'a pas été remis complètement à sa place avant le plâtre, moi, qu'elle est la solution ?, lui, aucune parce que la soudure est faite, éventuellement je peux lui poser une attele pour tenter de rectifier un peu le tir. Bref, je lui ai donc demandé de poser son atèle, que le fiston à du supporter encore 3 semaines, après 5 semaines de plâtre. 

Je pense qu'au niveau du personnel soignant, il y a des bon ou des mauvais, que l'on soit ici, ou à l'autre bout du monde. 

a+

Hello Abu,

Sur chaque commentaire, quel que soit le sujet, il y aura toujours un exemple qui entrera en contradiction avec le sujet.

Ton histoire est donc intéressante mais elle ne représente que la petite exception qui n'empêchera pas le plus grand nombre.

Chaque pays progresse à son rythme et c'est très bien !

il y a 16 minutes, Plouj a dit :

Hello Abu,

Sur chaque commentaire, quel que soit le sujet, il y aura toujours un exemple qui entrera en contradiction avec le sujet.

Ton histoire est donc intéressante mais elle ne représente que la petite exception qui n'empêchera pas le plus grand nombre.

Chaque pays progresse à son rythme et c'est très bien !

Bsr Plouj, 

Ce qui fait le rythme, c'est les moyens misa disposition. 

a+

il y a 2 minutes, Abu nuwas a dit :

Bsr Plouj, 

 

Ce qui fait le rythme, c'est les moyens misa disposition. 

 

a+

Mais nous sommes d'accord, les moyens amènent les bons profs, le meilleur matériel et permet donc d'obtenir de meilleurs résultats.

La comparaison est évidente, non ?

Il y a 11 heures, Plouj a dit :

Ben, j'ai connu pas mal de monde dans la médecine pendant mes séjours à l'étranger, les formations ne se valent pas toutes.

 

C'est surement par là que ça coince , nos vaillants africains ont ils les compétences requise pour exercer et là j'ai un doute en tombant dans leurs pattes, faudrait que l'on me donne des sérieuses garanties , mais comment le savoir , voilà le hic

Bonjour, c'est gênant de se faire soigner par des soignant(e)s Africain(e)s du fait de leur formation très différente de celle de la France..... j'ai connu un égyptien médecin en Egypte et qui en France ne pouvait pas exercer sauf en tant qu'infirmier.... il n'y a pas les équivalences de formation en France et à l'étranger. 

J'en ai connu dans ceux là  au passage, très compétent pour te délivrer des arrêts de travail, aucun problème là dessus avec une clientèle bien attitrée, une bonne renommée dans ce sens là

Je panse que l'on a du mettre un frein par la sécu, mais il doit y en avoir encore sous la main

Il y a 2 heures, Beltégeuse a dit :

j'ai connu un égyptien médecin en Egypte et qui en France ne pouvait pas exercer sauf en tant qu'infirmier....

pourtant en Egypte ils font médecine depuis 5000 ans tandis qu'en Europe ils faisaient  druides à la même époque .

Je pense qu'on a plus d'avenir dans le chamanisme que dans la médecine en France .