Aller au contenu

Commentaire de texte Iphigénie de Racine urgent


Gon Freecs

Messages recommandés

Nouveau, 25ans Posté(e)
Gon Freecs Nouveau 1 message
Baby Forumeur‚ 25ans‚
Posté(e)

!URGENT!
Bonjour.
J'ai un commentaire de texte à faire en français sur l'acte 1, scène 1 de la pièce de théâtre "Iphigénie" de Racine.
Je dois absolument le rendre demain ( 05/11/2020) (c'est un peu tard déso )
Etant incapable de rédiger un commentaire de texte moi-même, j'ai besoin de votre aide.

Merci à celui/ceux/celle/celles qui m'aidera/ont, c'est super sympa.

PS : J'ai des parties et des sous-parties à respecter :

I/ Une scène d'exposition tragique
1)Présentation des personnages
II/ Le dilemme d'Agamemnon
1)Désespoir
2)Responsabilités
3)Orgueil

Scène I
Agamemnon, Arcas.

Agamemnon
Tu vois mon trouble ; apprends ce qui le cause,
Et juge s'il est temps, ami, que je repose.
Tu te souviens du jour qu'en Aulide assemblés
Nos vaisseaux par les vents semblaient être appelés.
Nous partions, et déjà, par mille cris de joie,
Nous menacions de loin les rivages de Troie.
Un prodige étonnant fit taire ce transport :
Le vent qui nous flattait nous laissa dans le port.
Il fallut s'arrêter, et la rame inutile
Fatigua vainement une mer immobile.
Ce miracle inouï me fit tourner les yeux
Vers la divinité qu'on adore en ces lieux.
Suivi de Ménélas, de Nestor et d'Ulysse,
J'offris sur ses autels un secret sacrifice.
Quelle fut sa réponse ! et quel devins-je, Arcas,
Quand j'entendis ces mots prononcés par Calchas :
« Vous armez contre Troie une puissance vaine,
Si, dans un sacrifice auguste et solennel,
Une fille du sang d'Hélène,
De Diane en ces lieux n'ensanglante l'autel.
Pour obtenir les vents que le ciel vous dénie,
Sacrifiez Iphigénie ».

Arcas
Votre fille !

Agamemnon
Surpris, comme tu peux penser,
Je sentis dans mon corps tout mon sang se glacer.
Je demeurai sans voix, et n'en repris l'usage
Que par mille sanglots qui se firent passage.
Je condamnai les dieux, et sans plus rien ouïr,
Fis vœu sur leurs autels de leur désobéir.
Que n'en croyais-je alors ma tendresse alarmée ?
Je voulais sur-le-champ congédier l'armée.
Ulysse, en apparence, approuvant mes discours,
De ce premier torrent laissa passer le cours.
Mais bientôt, rappelant sa cruelle industrie,
Il me représenta l'honneur et la patrie,
Tout ce peuple, ces rois à mes ordres soumis,
Et l'empire d'Asie à la Grèce promis.
De quel front, immolant tout l'État à ma fille,
Roi sans gloire, j'irais vieillir dans ma famille.
Moi-même (je l'avoue avec quelque pudeur)
Charmé de mon pouvoir, et plein de ma grandeur,
Ce nom de roi des rois et de chef de la Grèce
Chatouillait de mon cœur l'orgueilleuse faiblesse.
Pour comble de malheur, les dieux toutes les nuits,
Dès qu'un léger sommeil suspendait mes ennuis,
Vengeant de leurs autels le sanglant privilège,
Me venaient reprocher ma pitié sacrilège,
Et présentant la foudre à mon esprit confus,
Le bras déjà levé, menaçaient mes refus.
Je me rendis, Arcas ; et vaincu par Ulysse,
De ma fille, en pleurant, j'ordonnai le supplice.
Mais des bras d'une mère il fallait l'arracher.
Quel funeste artifice il me fallut chercher !
D'Achille, qui l'aimait, j'empruntai le langage.
J'écrivis en Argos, pour hâter ce voyage,
Que ce guerrier, pressé de partir avec nous,
Voulait revoir ma fille, et partir son époux.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, Talon 1, 78ans Posté(e)
Talon 1 Membre 22 896 messages
78ans‚ Talon 1,
Posté(e)

Le bien particulier s'oppose ici au bien commun. Ce roi est prêt à sacrifier la vie de ses soldats mais ne peut pas sacrifier qui lui est proche.

"Quand on veut gouverner les hommes, il ne faut pas les chasser devant soi; il faut les faire suivre." (Il faut donner l'exemple) Montesquieu

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×