Comme une odeur de renfermé

On confine, on déconfine, on reconfine. Un scénario qui me rappelle la période du service militaire avec les permissions qui nous libéraient temporairement avant chaque retour en caserne. L’affluence dans la gare le dimanche soir, les sacs remplis de gâteaux et de chocolat, le PQ on avait ce qu’il faut sur place, heureusement d’ailleurs parce que les journées étaient chiantes. Nous étions un peu les soldats d’une fausse guerre contre de faux ennemis, à ne pas confondre avec les linguistes qui mènent une vraie guerre contre les faux-amis. Aujourd’hui c’est une vraie guerre contre un ennemi invisible mais qui nous emmerde vraiment, d’où la ruée sur le PQ. Pour la ruée sur les pâtes je n’ai pas vraiment d’explications, ce n’est pas parce qu’on achète des cannellonis qu’on évite de caner au lit. On nous dit que cet ennemi sournois vient de Chine, que les jeunes s’en tapent parce qu’ils se sentent hors d’atteinte. C’est donc le retour du fameux péril jeune mais avec quasiment plus un pékin dehors. On se retrouve ainsi tous ou presque prisonniers, avec cette impression de se faire entuber même en étant asymptomatique, à attendre la prochaine permission de sortie. Beaucoup ont déjà les boules, il ne reste plus qu’à attendre la quille.

Mes journées n'étaient pas ennuyeuses: je surfais sur le net.

Ma tête en ébullition avait toujours une nouvelle question à soumettre à la machine, des questions oubliées un recoin de ma mémoire dans l'enfance  -où je fus  bien souvent entourée d'ignorants incapables d'y répondre ou de plus savants  qui m'imposaient le silence à l'école,- fusaient à nouveau et trouvaient réponse.

 J'appris pêle-mêle à tenir des topics sur un forum, à éclairer mes ténèbres, à faire trois sortes de pains, à faire des recettes nouvelles, à faire des gâteaux délicieux...je commandai à c discount une plateforme vibrante et fis de la gym à domicile.

J'avais un stock de livres lus et non lus, j'avais une énorme tas de documents à classer, des chansons à apprendre, des musiques à découvrir, des partitions de musique jamais déchiffrées, des films de you tube à explorer, des placards à ranger, du bricolage en retard. Autrefois j'avais acheté quelques toiles pour peindre, tout un tas de matériel de dessin inutilisé, je les  sortis du placard et les remplis....

Toute la fatigue qui s'était accumulée sur les organismes des membres de ma famille  disparaissait et une énergie nouvelle leur était miraculeusement  restituée par les vacances forcées car la nourriture leur profitait enfin pendant cette période qu'on appelait le confinement.

 L'extérieur, les autres, les magasins , les transports cessaient de nous  happer, de nous user, de nous prélever  de l' énergie nerveuse ...

Les mauvaises nouvelles pleuvaient régulièrement, les gens mourraient par paquets de 15 à 20 puis de moins de cent, puis de 200 jusqu'à mille. La faucheuse prit 200 000 personnes en Europe et plus d'un million dans le monde, tandis que les médecins et hygiénistes disputaient des procédures à adopter en présence des autres et dans les marchés car il fallait bien se nourrir.

Il y a 10 heures, querida13 a dit :

Mes journées n'étaient pas ennuyeuses: je surfais sur le net.

Ma tête en ébullition avait toujours une nouvelle question à soumettre à la machine, des questions oubliées un recoin de ma mémoire dans l'enfance  -où je fus  bien souvent entourée d'ignorants incapables d'y répondre ou de plus savants  qui m'imposaient le silence à l'école,- fusaient à nouveau et trouvaient réponse.

 J'appris pêle-mêle à tenir des topics sur un forum, à éclairer mes ténèbres, à faire trois sortes de pains, à faire des recettes nouvelles, à faire des gâteaux délicieux...je commandai à c discount une plateforme vibrante et fis de la gym à domicile.

J'avais un stock de livres lus et non lus, j'avais une énorme tas de documents à classer, des chansons à apprendre, des musiques à découvrir, des partitions de musique jamais déchiffrées, des films de you tube à explorer, des placards à ranger, du bricolage en retard. Autrefois j'avais acheté quelques toiles pour peindre, tout un tas de matériel de dessin inutilisé, je les  sortis du placard et les remplis....

Toute la fatigue qui s'était accumulée sur les organismes des membres de ma famille  disparaissait et une énergie nouvelle leur était miraculeusement  restituée par les vacances forcées car la nourriture leur profitait enfin pendant cette période qu'on appelait le confinement.

 L'extérieur, les autres, les magasins , les transports cessaient de nous  happer, de nous user, de nous prélever  de l' énergie nerveuse ...

Les mauvaises nouvelles pleuvaient régulièrement, les gens mourraient par paquets de 15 à 20 puis de moins de cent, puis de 200 jusqu'à mille. La faucheuse prit 200 000 personnes en Europe et plus d'un million dans le monde, tandis que les médecins et hygiénistes disputaient des procédures à adopter en présence des autres et dans les marchés car il fallait bien se nourrir.

 

Et tout ça , même pas une balade dehors , je te plains ça a du être triste de rester cloitré

J'ai un jardin...