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La superficialité


Invité Quasi-Modo

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Invité Quasi-Modo
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Posté(e)

Bonjour,

Et si la vraie profondeur résidait dans la superficialité ?

Voici un cours de philosophie (de lycée je crois) intéressant qui permet bien de dédramatiser la superficialité, de comprendre qu'elle est le lot commun et que le mieux n'est pas forcément la profondeur en toute circonstances :

 

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Invité hell-spawn
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Invité hell-spawn
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Posté(e)

Pour les Stoiciens il faut traiter les choses légères avec sérieux et les choses sérieuses avec légéreté.

 

Ceci dit, ce n'est pas la superficialité que je mettrais en exergue concernant la profondeur, mais éventuellement la vacuité.

Il se pourrait qu'il y ait beaucoup de profondeur dans la vacuité, a condition qu'elle soit choisie.

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Membre, 62ans Posté(e)
hbou Membre 467 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
Posté(e)

Supposons que le bonheur soit la liberté... La question de la profondeur se pose-t-elle encore ?

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Membre, 40ans Posté(e)
EarlOoper Membre 209 messages
Baby Forumeur‚ 40ans‚
Posté(e)
Il y a 22 heures, Quasi-Modo a dit :

Bonjour,

Et si la vraie profondeur résidait dans la superficialité ?

Voici un cours de philosophie (de lycée je crois) intéressant qui permet bien de dédramatiser la superficialité, de comprendre qu'elle est le lot commun et que le mieux n'est pas forcément la profondeur en toute circonstances :

 

Désolé je n'ai pas écouté la vidéo. Mais il y a quelque chose qui me vient à l'esprit avec la superficialité. C'est l'exemple de Lao Tseu, le maître du Tao, du bien être.

Une fleur n'a d'apparence que rituelle son parfum est le savoir, la perception de la connaissance.

La superficialité étant le rituel.

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Invité Quasi-Modo
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Il y a 4 heures, hbou a dit :

Supposons que le bonheur soit la liberté... La question de la profondeur se pose-t-elle encore ?

C'est pourquoi je pense que dans un sens nous pourrions comparer les philosophes à un mancellinier : arbre toxique pour notre espèce et susceptible de provoquer des maladies si on l'approche de trop près ou trop durablement.

Toutefois le philosophe révèle une maladie universelle et non des problèmes individuels. Mais quelques fois, passer à côté est, à minima, un gain de temps.

Il y a 23 heures, hell-spawn a dit :

Pour les Stoiciens il faut traiter les choses légères avec sérieux et les choses sérieuses avec légéreté.

 

Ceci dit, ce n'est pas la superficialité que je mettrais en exergue concernant la profondeur, mais éventuellement la vacuité.

Il se pourrait qu'il y ait beaucoup de profondeur dans la vacuité, a condition qu'elle soit choisie.

Assez d'accord avec l'idée de fond : exactement comme Socrate affirmant tout ce que je sais c'est que je ne sais rien, l'essentiel est de le savoir (voir de le choisir) et non de sombrer dans l'ignorance crasse, ou la superficialité qui s'ignore. La docte ignorance, voilà notre salut.

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Membre, 62ans Posté(e)
hbou Membre 467 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, Quasi-Modo a dit :

C'est pourquoi je pense que dans un sens nous pourrions comparer les philosophes à un mancellinier : arbre toxique pour notre espèce et susceptible de provoquer des maladies si on l'approche de trop près ou trop durablement.

Toutefois le philosophe révèle une maladie universelle et non des problèmes individuels. Mais quelques fois, passer à côté est, à minima, un gain de temps.

C'est trop profond pour moi :-). Ou peut-être, tu supposes que les philosophes écrivent le résultat de leur propre psychanalyse? Dans ce cas, passer à côté peut effectivement être un gain de temps... mais ce n'est pas certain, si leur maladie est universelle.

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Membre, 62ans Posté(e)
hbou Membre 467 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
Posté(e)
il y a 8 minutes, Quasi-Modo a dit :

... exactement comme Socrate affirmant tout ce que je sais c'est que je ne sais rien, l'essentiel est de le savoir (voir de le choisir) et non de sombrer dans l'ignorance crasse, ou la superficialité qui s'ignore. La docte ignorance, voilà notre salut.

Comment sait-on que Socrate a dit cela ? Et s'il a effectivement dit cela, cela signifie qu'il en savait plus que nous. Ce qui confirmerait ce que je pense, que depuis 2500 ans nous n'avons fait que sombrer dans l’ignorance. C'est pourquoi je recherche la vérité, comme Socrate. Quand nous la connaissons, nous pouvons démontrer que nous ne savons rien.

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Invité Quasi-Modo
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Posté(e)

Si nous regardons bien, les philosophes ont entrainé toute l'humanité dans la desacralisation et le blasphème par le développement de la métaphysique, puis avec Nietzche comme couronnement, ils ont décrété que, bien que la société les ait suivis lors des revolutions et de la mise à bas des monarchies, tout cela n'était qu'une illusion.

Pourtant Descartes avait l'air sérieux. Il parlait bien et écrivait avec fluidité. Mais il avait tort. Et il a entrainé la France, et même le monde occidental, puis le monde tout court, dans un mouvement de desacralisation et de démocratie libérale. Et tout cela va nous tuer.

Maintenant que nous nous sommes collectivement engagés dans une voie, après le siècle des lumières, puis que Nietzche et les philosophes du soupçon ont montré les aspects chimériques de la métaphysique, nous sommes faits.

Les philosophes ne sont au fond que des illusionnistes qui ont jeté un charme sur l'humanité qui ne s'en remettra jamais. Et le tour de passe passe est chaque jour un peu plus flagrant en Occident.

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Membre, 62ans Posté(e)
hbou Membre 467 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
Posté(e)
il y a 3 minutes, Quasi-Modo a dit :

Si nous regardons bien, les philosophes ont entrainé toute l'humanité dans la desacralisation et le blasphème par le développement de la métaphysique, puis avec Nietzche comme couronnement, ils ont décrété que, bien que la société les ait suivis lors des revolutions et de la mise à bas des monarchies, tout cela n'était qu'une illusion.

Pourtant Descartes avait l'air sérieux. Il parlait bien et écrivait avec fluidité. Mais il avait tort. Et il a entrainé la France, et même le monde occidental, puis le monde tout court, dans un mouvement de desacralisation et de démocratie libérale. Et tout cela va nous tuer.

Maintenant que nous nous sommes collectivement engagés dans une voie, après le siècle des lumières, puis que Nietzche et les philosophes du soupçon ont montré les aspects chimériques de la métaphysique, nous sommes faits.

Les philosophes ne sont au fond que des illusionnistes qui ont jeté un charme sur l'humanité qui ne s'en remettra jamais. Et le tour de passe passe est chaque jour un peu plus flagrant en Occident.

Je crois que tu fais comme si les "idées" pouvaient changer le monde. Socrate a dû boire la Ciguë, Platon a été jeté en prison, Aristote a dû fuir pour ne pas être trucidé... Puis, les philosophes se sont calmés. Ils ont arrêté de chercher la vérité, laissant la voie libre aux religions de tout poil. Dit autrement, leurs "idées" ne servent qu'à justifier le pouvoir.

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Invité Quasi-Modo
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Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
Le 15/10/2020 à 19:20, hbou a dit :

Je crois que tu fais comme si les "idées" pouvaient changer le monde. Socrate a dû boire la Ciguë, Platon a été jeté en prison, Aristote a dû fuir pour ne pas être trucidé... Puis, les philosophes se sont calmés. Ils ont arrêté de chercher la vérité, laissant la voie libre aux religions de tout poil. Dit autrement, leurs "idées" ne servent qu'à justifier le pouvoir.

L'erreur fondamentale de Descartes, et de toute la philosophie moderne après lui, est de ne pas voir que la politique et le sens de l'existence sont les seules raisons de la métaphysique.

En exploitant la misère existentielle et combattant les mythes fondateurs d'un Jésus qui n'a jamais fait que redonner sa dignité à l'homme en lui redonnant l'espoir face à la souffrance et à l'absurdité de l'existence, les philosophes ont dérobé ce voile pudique que le christ avait déposé sur le visage de l'humanité morte pour en cacher les yeux.

C'est à peu près tout ce qu'ils ont fait : dans un mouvement orgueilleux, vouloir repenser le monde à partir du sujet sans voir que le sens et donc la vraie métaphysique vient avant tout de l'extérieur. Le Christ était peut-être un menteur, même si cela reste à prouver, mais il avait compris la fragilité existentielle humaine.

Le sens, la politique et la métaphysique sont intimement liés, ce dont la philosophie moderne n'a jamais pris la mesure. Descartes c'est notre péché originel : avoir mordu dans le fruit de la connaissance scientifique par orgueil vain et futile. Avoir voulu reconstruire le sens et la métaphysique par nos propres moyens alors que cela ne peut que venir du dehors, quand bien même ce serait des histoires à dormir debout. L'être humain, pour survivre et faire société, a besoin de ses mythes fondateurs, comme pour donner du sens à son existence.

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