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Impact du Coronavirus sur notre vie sociale et professionnelle


erwinvandendaeledele

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Membre, 67ans Posté(e)
Baby Forumeur‚ 67ans‚
Posté(e)

 Les conséquences indirectes de l’épidémie et de la levée progressive des mesures de restriction sur la santé et sur le mode de vie des citoyens.

Situation professionnelle et financière

L’épidémie, les mesures qui y sont liées et la levée progressive de celles-ci depuis le 4 mai, ont entraîné des conséquences professionnelles et financières majeures, partagées par les quelques 34 000 participants de l’enquête en ligne. Il en ressort que, pendant la crise du COVID-19 :

  • 4 travailleurs sur 10 ont pu poursuivre leur activité professionnelle par le biais du télétravail alors que pour un travailleur sur 10, la levée des mesures de restrictions a entrainé un retour au travail .
  • 22 % des personnes de 18 ans et plus indiquent que la situation financière de leur ménage s’est détériorée par rapport au début de l’épidémie.
  • Les personnes seules avec des enfants et les personnes au chômage (technique) ont été plus souvent en défaut de paiement pendant la crise, notamment en ce qui concerne les factures et les soins de santé. Par exemple 16 % des familles monoparentales, 17 % des personnes au chômage, et 10 % des personnes au chômage technique n’ont pas pu payer à temps leurs factures contre 2% pour les couples sans enfants ou 1% pour les personnes ayant un travail rémunéré.

« La crise du COVID-19 a eu un impact financier important sur la vie quotidienne des Belges. On observe par exemple que 10 % de la population a craint de manquer de nourriture, 5 % a effectivement manqué de nourriture et 10 % ne pouvaient pas se permettre de manger des repas sains et équilibrés », explique Rana Charafeddine, chercheuse chez Sciensano. Les impacts indirects de l’épidémie sur la santé mentale et sociale ont également été observés et suivis depuis le lancement de la première enquête.

Impact sur la santé sociale et mentale

La proportion de personnes insatisfaites de leurs contacts sociaux a diminué suite à l’assouplissement des mesures de confinement (46,5 % comparé à 62 % lors de la première enquête). Le pourcentage de personnes ne se sentant pas soutenu est quant à lui resté stable, aux alentours de 33 % lors des 3 derniers mois.

Concernant la santé mentale, les troubles anxieux (16 %) et dépressifs (15 %) parmi les personnes de 18 ans et plus sont moins fréquents que lors de la première enquête de santé COVID-19 (respectivement 23 % et 20 %), mais restent malgré tout plus largement présents qu’avant la crise. Ces troubles touchent principalement les personnes habitant seules ou en situation monoparentale et les personnes présentant une situation financière instable. « Les troubles anxieux et dépressifs peuvent, entre autres, être à l’origine de pensées et comportements suicidaires », indique Rana Charafeddine de chez Sciensano. Il ressort de l’enquête que 8 % des personnes de 18 ans et plus ont indiqué qu’elles avaient sérieusement pensé à mettre fin à leur vie au cours des 3 derniers mois, et 0,4 % ont même tenté de le faire. Les tendances suicidaires lors de ces 3 mois de crise se révèlent plus fréquentes qu’au cours des 12 mois précédant l’enquête de santé de 2018 (4 % de la population de 18 et plus ans ayant pensé au suicide et 0,2 % ayant fait une tentative).

COVID-19 : Présent et futur

Une majorité des personnes continue à se considérer comme suffisamment informées sur le COVID-19 et les mesures préventives. Elles sont toutefois moins nombreuses à déclarer être bien informées de l’assouplissement des mesures de confinement (68 %) et des recommandations de voyage (50 %).

Le non-respect de certaines mesures a augmenté : entre la deuxième et la troisième enquête, on note une augmentation de la proportion de personnes disant ne pas respecter les mesures d’hygiène (de 14 % à 18 %) et la mesure de distanciation physique (de 12 % à 26 %).

L’assouplissement des mesures de confinement et de quarantaine signifie un retour progressif à la vie normale, même si le coronavirus n’a pas complétement disparu. Malgré un affaiblissement dans le respect des mesures par rapport à l’enquête précédente, un quart de la population perçoit le retour à la vie normale comme présentant un risque ‘élevé’ pour la santé.

De manière générale, plus d’une personne sur 3 déclare que l’épidémie COVID-19 a beaucoup changé sa vie. Cette proportion augmente chez les jeunes, parmi lesquels une personne sur 2 rapporte que sa vie a considérablement été impactée par le coronavirus.

Consultez l’ensemble des résultats du 3ème volet de l’Enquête de Santé COVID-19

Inge Ingelbrechts Professeur universitaire en Sciences sociales invitée par Erwin
 

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Membre, 67ans Posté(e)
pic et repic Membre 14 401 messages
Maitre des forums‚ 67ans‚
Posté(e)
il y a 48 minutes, erwinvandendaeledele a dit :

22 % des personnes de 18 ans et plus indiquent que la situation financière de leur ménage s’est détériorée par rapport au début de l’épidémie.

bonjour,

tout ce qui est écrit plus haut est sans aucun doute vrai....mais il y a une situation paradoxale en France ( peut être l'est elle aussi en Belgique ) : l'encours sur les comptes courants n'a jamais été aussi élevé en France qu'en cette période .

le gens, n'ont pas pu dépenser lors du confinement ( même en ce qui concerne l'alimentation, la majorité de la population s'en est tenue au plus classique, voir au minimum ) et à l'immédiate sortie, un frémissement s'est fait sentir, mais depuis, la consommation s'est de nouveau repliée et cet argent les français l'ont laissé dormir sur leur compte chèque !

sachant que la consommation rentre pour près de la moitié dans le PIB ....on comprend aisément le recul de celui-ci depuis le mois de mai .

la tendance sera t elle durable ?  les économistes ne se prononcent pas ( il faut dire qu'ils ne savent pas grand chose, tant cette crise est inédite ) le comportement des français semble être dicté par une grande prudence ( face au risque de chômage, la dépense plaisir, l'investissement ....tous ces postes son en repli, au grand dam des commerçants ! )

la presse ne fait pas mention de ce qui se passe ailleurs, mais je ne pense pas que cela soit fondamentalement différent .

le chiffre de + 100 milliards d'euros est annoncé ....une somme, qui si elle était injectée dans la consommation, nous ferait repartir de plus belle mais .....

si la situation financière s'est détériorée pour certains ( une minorité) elle semble s'être, au contraire pour une majorité, améliorée par cette épargne plus ou moins contrainte : les cigales seraient elles devenues fourmis à cause d'un tout petit virus ?

bonne journée.

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 45 158 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Mis à part le virus, il faudra me dire comment la situation financière des ménages pourrait s'améliorer puisque dans le monde la population s'est accrue de presque 50 millions de gens en plus   (j'arrondis au million supérieur).... malgré tous ces décès, par rapport à 2019 , il y aura encore davantage de bouches à nourrir,  (et encore l'année n'est pas finie!), alors que l'activité se ralentit et que nombre d' écosystèmes mondiaux ont été ravagés par les incendies, les inondations, les criquets, les typhons et tornades, la grêle.

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Membre, 67ans Posté(e)
erwinvandendaeledele Membre 82 messages
Baby Forumeur‚ 67ans‚
Posté(e)

Bonjour pic et repic , la situation est sensiblement la même en Belgique.

Excellente journée

Erwin

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Invité elbaid
Invités, Posté(e)
Invité elbaid
Invité elbaid Invités 0 message
Posté(e)
il y a une heure, querida13 a dit :

alors que l'activité se ralentit et que nombre d' écosystèmes mondiaux ont été ravagés par les incendies, les inondations, les criquets, les typhons et tornades, la grêle.

:o AH oui quand même ..... à ce point la .......

Il y a 4 heures, erwinvandendaeledele a dit :

 Les conséquences indirectes de l’épidémie et de la levée progressive des mesures de restriction sur la santé et sur le mode de vie des citoyens.

Situation professionnelle et financière

L’épidémie, les mesures qui y sont liées et la levée progressive de celles-ci depuis le 4 mai, ont entraîné des conséquences professionnelles et financières majeures, partagées par les quelques 34 000 participants de l’enquête en ligne. Il en ressort que, pendant la crise du COVID-19 :

  • 4 travailleurs sur 10 ont pu poursuivre leur activité professionnelle par le biais du télétravail alors que pour un travailleur sur 10, la levée des mesures de restrictions a entrainé un retour au travail .
  • 22 % des personnes de 18 ans et plus indiquent que la situation financière de leur ménage s’est détériorée par rapport au début de l’épidémie.
  • Les personnes seules avec des enfants et les personnes au chômage (technique) ont été plus souvent en défaut de paiement pendant la crise, notamment en ce qui concerne les factures et les soins de santé. Par exemple 16 % des familles monoparentales, 17 % des personnes au chômage, et 10 % des personnes au chômage technique n’ont pas pu payer à temps leurs factures contre 2% pour les couples sans enfants ou 1% pour les personnes ayant un travail rémunéré.

« La crise du COVID-19 a eu un impact financier important sur la vie quotidienne des Belges. On observe par exemple que 10 % de la population a craint de manquer de nourriture, 5 % a effectivement manqué de nourriture et 10 % ne pouvaient pas se permettre de manger des repas sains et équilibrés », explique Rana Charafeddine, chercheuse chez Sciensano. Les impacts indirects de l’épidémie sur la santé mentale et sociale ont également été observés et suivis depuis le lancement de la première enquête.

Impact sur la santé sociale et mentale

La proportion de personnes insatisfaites de leurs contacts sociaux a diminué suite à l’assouplissement des mesures de confinement (46,5 % comparé à 62 % lors de la première enquête). Le pourcentage de personnes ne se sentant pas soutenu est quant à lui resté stable, aux alentours de 33 % lors des 3 derniers mois.

Concernant la santé mentale, les troubles anxieux (16 %) et dépressifs (15 %) parmi les personnes de 18 ans et plus sont moins fréquents que lors de la première enquête de santé COVID-19 (respectivement 23 % et 20 %), mais restent malgré tout plus largement présents qu’avant la crise. Ces troubles touchent principalement les personnes habitant seules ou en situation monoparentale et les personnes présentant une situation financière instable. « Les troubles anxieux et dépressifs peuvent, entre autres, être à l’origine de pensées et comportements suicidaires », indique Rana Charafeddine de chez Sciensano. Il ressort de l’enquête que 8 % des personnes de 18 ans et plus ont indiqué qu’elles avaient sérieusement pensé à mettre fin à leur vie au cours des 3 derniers mois, et 0,4 % ont même tenté de le faire. Les tendances suicidaires lors de ces 3 mois de crise se révèlent plus fréquentes qu’au cours des 12 mois précédant l’enquête de santé de 2018 (4 % de la population de 18 et plus ans ayant pensé au suicide et 0,2 % ayant fait une tentative).

COVID-19 : Présent et futur

Une majorité des personnes continue à se considérer comme suffisamment informées sur le COVID-19 et les mesures préventives. Elles sont toutefois moins nombreuses à déclarer être bien informées de l’assouplissement des mesures de confinement (68 %) et des recommandations de voyage (50 %).

Le non-respect de certaines mesures a augmenté : entre la deuxième et la troisième enquête, on note une augmentation de la proportion de personnes disant ne pas respecter les mesures d’hygiène (de 14 % à 18 %) et la mesure de distanciation physique (de 12 % à 26 %).

L’assouplissement des mesures de confinement et de quarantaine signifie un retour progressif à la vie normale, même si le coronavirus n’a pas complétement disparu. Malgré un affaiblissement dans le respect des mesures par rapport à l’enquête précédente, un quart de la population perçoit le retour à la vie normale comme présentant un risque ‘élevé’ pour la santé.

De manière générale, plus d’une personne sur 3 déclare que l’épidémie COVID-19 a beaucoup changé sa vie. Cette proportion augmente chez les jeunes, parmi lesquels une personne sur 2 rapporte que sa vie a considérablement été impactée par le coronavirus.

Consultez l’ensemble des résultats du 3ème volet de l’Enquête de Santé COVID-19

Inge Ingelbrechts Professeur universitaire en Sciences sociales invitée par Erwin
 

Moi perso ça m'a arrangé l'histoire du corona truc bidule ..... les autres et le monde je m'en cague .

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 45 158 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)
il y a 3 minutes, elbaid a dit :

:o AH oui quand même ..... à ce point la .......

 

Non, j'ai oublié les feux...

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Invité elbaid
Invités, Posté(e)
Invité elbaid
Invité elbaid Invités 0 message
Posté(e)
il y a 1 minute, querida13 a dit :

Non, j'ai oublié les feux...

 t'inquiète il manque rien , tu as nommé les incendies .

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