Le ridicule

il y a 42 minutes, sirielle a dit :

Le terme "humilier" étymologiquement signifie "rendre humble, conscient de sa faiblesse". Les concepts d'humiliation et d'humilité sont très proches, l'un étant censé servir l'autre

Dans ce cas on parle de s'humilier soi-meme a propos de l'humilité, pas d'être humilié par les autres.

Il s'agit alors de diminuer son ego, et donc pas de prendre plaisir.

Il y a des choses que l'on peut trouver ridicule dans la sphère privée (et nous faire rire), mais qui deviennent humiliation si elles tombent dans la sphère publique.

Ex: imaginez votre compagnon avec ça, ça peut déclencher une franche rigolade 

Révélation

 

 

Mais qu'ensuite ça se retrouve sur YouTube, ça va pas le faire ! 

A mon sens le terme "humiliation" n'a pas à être systématiquement dramatisé. Subir une humiliation au tennis par exemple, lorsqu'on est novice et qu'on est confronté à un professionnel, n'a rien de terrible à condition d'être assez humble pour le supporter dignement, voire avec une certaine autodérision. Il y a humiliation et humiliation donc... Et l'humour passe souvent par la moquerie, pas toujours sympathique, mais pouvant quand-même l'être. Bien que, plus souvent lorsque la gravité du contexte reste assez légère. Aussi quand-même parfois lors, ou à propos, de situations difficiles.

il y a 7 minutes, sirielle a dit :

A mon sens le terme "humiliation" n'a pas à être systématiquement dramatisé. Subir une humiliation au tennis.

C'est peut être aussi que balancer que tu as été humiliée au tennis.... c'est juste un abus de langage. Un peu comme quand quelqu'un te dit : "tu m'as tuée".

L'humiliation en général c'est pas seulement vouloir rire de quelqu'un. C'est une vraie volonté de l'avilir, de le rabaisser. Quelqu'un parlait de l'humiliation dans le sexe, c'était un peu différent dans la mesure où la plupart du temps, ce ne sont que des jeux de rôles. L'humiliation n'a rien à voir avec le ridicule. On est ridicule quand on donne l'occasion aux gens de rire d'une situation ou de soi. L'humiliation tu es rarement acteur, juste tu subis.

il y a 8 minutes, Dzag a dit :

L'humiliation en général c'est pas seulement vouloir rire de quelqu'un. C'est une vraie volonté de l'avilir, de le rabaisser.

L'humiliation n'est pas forcément volontaire, elle peut être involontaire. Voire être risible sans donc que ça n'ait été voulu non plus.

il y a 10 minutes, sirielle a dit :

L'humiliation n'est pas forcément volontaire, elle peut être involontaire. Voire être risible sans donc que ça n'ait été voulu non plus.

je sais pas. Je crois que nous n'en avons pas la même définition. Du coup, mes réponses ne collent pas à tes attentes. C'est peut-être juste pas un sujet pour moi. Je vais donc fermer ma gueule.

il y a une heure, Colibri* a dit :

Il y a des choses que l'on peut trouver ridicule dans la sphère privée (et nous faire rire), mais qui deviennent humiliation si elles tombent dans la sphère publique.

Ex: imaginez votre compagnon avec ça, ça peut déclencher une franche rigolade 

Mais qu'ensuite ça se retrouve sur YouTube, ça va pas le faire ! 

exactement, pour moi il y a humiliation, dès qu'il y a volonté de rabaisser l'autre devant un public, de rire d'une personne devant un public. les autres devenant les témoins cautionnant par leur silence ou par leurs rires. C'est le professeur qui humilie un enfant devant ses camarades, un patron qui humilie un salarié devant ses collègues.....

Il y a 7 heures, hell-spawn a dit :

Dans ce cas on parle de s'humilier soi-meme a propos de l'humilité, pas d'être humilié par les autres.

Il s'agit alors de diminuer son ego, et donc pas de prendre plaisir.

Par soi-même ou par les autres, l'humiliation dépend toujours pour une part de la responsabilité de l'humilié. Car "l'insulte n'avilit que celui qui la profère" quand-bien même elle nuit à celui qu'elle vise.

Quant à trouver l'humiliation agréable, par sa nature ce serait illusoire, du moins donc radicalement. Sauf à travers sa constructivité, voire ceux qui servent cette dernière. Dont entre autres par le charme de la réactivité de sa victime par exemple...

il y a 4 minutes, sirielle a dit :

Par soi-même ou par les autres, l'humiliation dépend toujours pour une part de la responsabilité de l'humilié. Car "l'insulte n'avilit que celui qui la profère" quand-bien même elle nuit à celui qu'elle vise.

Quant à trouver l'humiliation agréable, par sa nature ce serait illusoire, du moins donc radicalement. Sauf à travers sa constructivité, voire ceux qui servent cette dernière. Dont entre autres par le charme de la réactivité de sa victime par exemple...

l'humble ne peut etre humilié car il est tout disposé a sacrifier son ego au profit de quelque chose de bien plus grand.

Mais si tu emploies le mot victime alors je verrais plutot ça comme le syndrome de Stockholm ou alors une déviance sexuelle.

Il y a 15 heures, hell-spawn a dit :

l'humble ne peut etre humilié car il est tout disposé a sacrifier son ego au profit de quelque chose de bien plus grand.

Mais si tu emploies le mot victime alors je verrais plutot ça comme le syndrome de Stockholm ou alors une déviance sexuelle.

 

 

Si j'ai employé le terme "victime" c'est que l'humiliation reste un dommage quelque part, à travers ses causes, même si elle peut parfois prêter à rire (voire même si effectivement elle peut appartenir parfois à une forme de sexualité consentie). Mais sachant aussi que l'on peut éventuellement être victime de soi-même. Dire une bêtise par exemple conduit à sa propre humiliation, en étant victime de soi-même. Mais il est vrai que l'humilité, si elle donne pour une part confiance en soi, contribue à dissuader de se mettre exagérément en avant et ainsi met par exemple davantage à l'abri d'une telle humiliation, bien que pas à l'abri de toute sorte, car si une personne humble a conscience de ses limites, voire de ses faiblesses, elles peuvent quand-même éventuellement l'humilier, et le ridiculiser, dans certains contextes.