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Balkans : le poison du déni vingt-cinq ans après le massacre de Srebrenica


Invité Jane Doe.

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Vingt-cinq ans après l’assassinat de 7 000 musulmans dans cette enclave située en Bosnie, le négationnisme serbe bénéficie de puissants soutiens dans la région, politiques mais aussi universitaires et culturels.

C’est un poison à diffusion lente et aux effets dévastateurs. Un poison qui ne tue pas forcément à chaque génération mais qui, habilement utilisé au moment opportun, devient l’instrument des crimes les plus insensés.

Au moment où l’on commémore, samedi 11 juillet à Srebrenica, le 25e anniversaire de la pire tuerie, en une seule opération militaire, des guerres yougoslaves (1991-2001), le poison du déni s’est infiltré partout dans les Balkans, et au-delà. Il est l’outil qui permet de poursuivre dans la paix les objectifs de guerre – la séparation entre les communautés –, et qui prépare le terrain pour de futurs conflits, armés ou non.

Ailleurs dans le monde, ce négationnisme est un terreau fertile pour des nationalistes et des mouvements d’extrême droite ayant actuellement le vent en poupe, avec pour cible principale les communautés musulmanes. La version négationniste serbe de l’histoire de l’ex-Yougoslavie est ainsi très présente dans les manifestes d’Anders Breivik, l’auteur des attentats contre les jeunes militants travaillistes à Oslo et Utoya, en Norvège (2011), ou de Brenton Tarrant, responsable des attaques contre des fidèles musulmans dans deux mosquées de Christchurch, en Nouvelle-Zélande (2019).

Le phénomène du déni n’a rien de nouveau : il commence même le plus souvent au moment où le crime est commis, voire en amont. Dans le cas de Srebrenica, où l’armée serbe du général Ratko Mladic a assassiné plus de sept mille Bosniaques musulmans, prisonniers ou en fuite dans les forêts, après la prise de l’enclave le 11 juillet 1995, le déni a commencé avec la volonté de masquer le crime : des centaines de cadavres ont été déterrées pendant des mois des fosses communes originelles pour être enterrés ou éparpillés ailleurs.

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Membre, Obsédé textuel, 72ans Posté(e)
Gouderien Membre 34 684 messages
72ans‚ Obsédé textuel,
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il y a 17 minutes, yourself91 a dit :

Vingt-cinq ans après l’assassinat de 7 000 musulmans dans cette enclave située en Bosnie, le négationnisme serbe bénéficie de puissants soutiens dans la région, politiques mais aussi universitaires et culturels.

C’est un poison à diffusion lente et aux effets dévastateurs. Un poison qui ne tue pas forcément à chaque génération mais qui, habilement utilisé au moment opportun, devient l’instrument des crimes les plus insensés.

Au moment où l’on commémore, samedi 11 juillet à Srebrenica, le 25e anniversaire de la pire tuerie, en une seule opération militaire, des guerres yougoslaves (1991-2001), le poison du déni s’est infiltré partout dans les Balkans, et au-delà. Il est l’outil qui permet de poursuivre dans la paix les objectifs de guerre – la séparation entre les communautés –, et qui prépare le terrain pour de futurs conflits, armés ou non.

Ailleurs dans le monde, ce négationnisme est un terreau fertile pour des nationalistes et des mouvements d’extrême droite ayant actuellement le vent en poupe, avec pour cible principale les communautés musulmanes. La version négationniste serbe de l’histoire de l’ex-Yougoslavie est ainsi très présente dans les manifestes d’Anders Breivik, l’auteur des attentats contre les jeunes militants travaillistes à Oslo et Utoya, en Norvège (2011), ou de Brenton Tarrant, responsable des attaques contre des fidèles musulmans dans deux mosquées de Christchurch, en Nouvelle-Zélande (2019).

Le phénomène du déni n’a rien de nouveau : il commence même le plus souvent au moment où le crime est commis, voire en amont. Dans le cas de Srebrenica, où l’armée serbe du général Ratko Mladic a assassiné plus de sept mille Bosniaques musulmans, prisonniers ou en fuite dans les forêts, après la prise de l’enclave le 11 juillet 1995, le déni a commencé avec la volonté de masquer le crime : des centaines de cadavres ont été déterrées pendant des mois des fosses communes originelles pour être enterrés ou éparpillés ailleurs.

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C'est l'un des pires massacres de l'après-guerre en Europe, et l'une des pages les plus sinistres des guerres de l'ex-Yougoslavie. A signaler l'inertie des casques bleus de l'ONU présents dans la région, particulièrement des Hollandais, qui se firent quasiment les complices des massacreurs.

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Membre, Docteur Honoris Causa Es "Patati & Patata...", 60ans Posté(e)
BadKarma Membre 13 122 messages
60ans‚ Docteur Honoris Causa Es "Patati & Patata...",
Posté(e)

Le négationniste serbe se fendra éventuellement d' un acerbe "on s' en Balkans les couilles"...

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Membre, Posté(e)
versys Membre 17 103 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 39 minutes, yourself91 a dit :

Vingt-cinq ans après l’assassinat de 7 000 musulmans dans cette enclave située en Bosnie, le négationnisme serbe bénéficie de puissants soutiens dans la région, politiques mais aussi universitaires et culturels.

C’est un poison à diffusion lente et aux effets dévastateurs. Un poison qui ne tue pas forcément à chaque génération mais qui, habilement utilisé au moment opportun, devient l’instrument des crimes les plus insensés.

Au moment où l’on commémore, samedi 11 juillet à Srebrenica, le 25e anniversaire de la pire tuerie, en une seule opération militaire, des guerres yougoslaves (1991-2001), le poison du déni s’est infiltré partout dans les Balkans, et au-delà. Il est l’outil qui permet de poursuivre dans la paix les objectifs de guerre – la séparation entre les communautés –, et qui prépare le terrain pour de futurs conflits, armés ou non.

Ailleurs dans le monde, ce négationnisme est un terreau fertile pour des nationalistes et des mouvements d’extrême droite ayant actuellement le vent en poupe, avec pour cible principale les communautés musulmanes. La version négationniste serbe de l’histoire de l’ex-Yougoslavie est ainsi très présente dans les manifestes d’Anders Breivik, l’auteur des attentats contre les jeunes militants travaillistes à Oslo et Utoya, en Norvège (2011), ou de Brenton Tarrant, responsable des attaques contre des fidèles musulmans dans deux mosquées de Christchurch, en Nouvelle-Zélande (2019).

Le phénomène du déni n’a rien de nouveau : il commence même le plus souvent au moment où le crime est commis, voire en amont. Dans le cas de Srebrenica, où l’armée serbe du général Ratko Mladic a assassiné plus de sept mille Bosniaques musulmans, prisonniers ou en fuite dans les forêts, après la prise de l’enclave le 11 juillet 1995, le déni a commencé avec la volonté de masquer le crime : des centaines de cadavres ont été déterrées pendant des mois des fosses communes originelles pour être enterrés ou éparpillés ailleurs.

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Oui, déni et négationnisme sont des postures traditionnelles de l' Extrême droite internationale.

Les deux militants d'extrême droite que tu cites, le norvégien Anders Brelvik et l'australien Brenton Tarrant revendiquent fièrement les attentats respectifs d'Oslo et Utoya, et Christchurch, totalisant 128 morts et plus de 200 blessés.

Ce qui n'empèche nullement les mouvances d'extrême droite de connaître un net regain de popularité partout dans le monde.

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