Langage comme origine

La vie animale ne peut exister sur terre sans les instincts. Imaginons un instant qu’on ôterait l’instinct de survie ou celui de reproduction parmi les êtres vivants et on comprend là que toute vie animale s’éteindrait sur terre dans un tel cas de figure. Or, je pense qu’un instinct fait partie du domaine de langage. Car l’instinct « s’exprime », une « expression » qui n’a pas forcément besoin d’être interprétée par l’homme pour exister, il suffit par exemple de regarder l’instinct maternel chez les animaux pour comprendre en quoi il s’agit d’un langage propre (presque poétique même).

Dès lors j’en conclu que le langage, par le biais des instincts, est un élément nécessaire à la vie animale sur terre. Mais si on regarde du côté des végétaux, on peut aussi remarquer l’existence d’une sorte de langage chez eux. Par exemple l’adaptation d’un arbre aux conditions climatiques des différentes saisons relève d’une sorte d’instinct de survie : Il perd ses feuilles en hiver pour réserver sa force vitale pour refleurir au printemps grâce à cette force qu’il a pu réserver. On peut donc dire que toute vie sur terre est dépendant des instincts et donc du langage.

Mais qu’est-ce qui différencie le vivant de l’inanimé ? Comment la matière devient l’être vivant ? Le fait même que la matière devienne un être vivant est « l’expression » de quelque chose. Ainsi le langage s’il n’est pas lui-même ce qui donne vie à la matière, c’est certainement ce qui accompagne la vie dès sa toute première apparition jusqu’à sa fin.

Dans ces conditions si le langage est quelque chose qui accompagne la vie dès son apparition jusqu’à la disparition, quel peut-être alors son lien avec le créateur ou celui qui donne vie ? En clair, quel est le lien entre le langage et « Dieu » ? Est-ce que « Dieu » et « langage » sont le même ?

Il y a 3 heures, Groenland a dit :

La vie animale ne peut exister sur terre sans les instincts. Imaginons un instant qu’on ôterait l’instinct de survie ou celui de reproduction parmi les êtres vivants et on comprend là que toute vie animale s’éteindrait sur terre dans un tel cas de figure. Or, je pense qu’un instinct fait partie du domaine de langage. Car l’instinct « s’exprime », une « expression » qui n’a pas forcément besoin d’être interprétée par l’homme pour exister, il suffit par exemple de regarder l’instinct maternel chez les animaux pour comprendre en quoi il s’agit d’un langage propre (presque poétique même).

Dès lors j’en conclu que le langage, par le biais des instincts, est un élément nécessaire à la vie animale sur terre. Mais si on regarde du côté des végétaux, on peut aussi remarquer l’existence d’une sorte de langage chez eux. Par exemple l’adaptation d’un arbre aux conditions climatiques des différentes saisons relève d’une sorte d’instinct de survie : Il perd ses feuilles en hiver pour réserver sa force vitale pour refleurir au printemps grâce à cette force qu’il a pu réserver. On peut donc dire que toute vie sur terre est dépendant des instincts et donc du langage.

Mais qu’est-ce qui différencie le vivant de l’inanimé ? Comment la matière devient l’être vivant ? Le fait même que la matière devienne un être vivant est « l’expression » de quelque chose. Ainsi le langage s’il n’est pas lui-même ce qui donne vie à la matière, c’est certainement ce qui accompagne la vie dès sa toute première apparition jusqu’à sa fin.

Dans ces conditions si le langage est quelque chose qui accompagne la vie dès son apparition jusqu’à la disparition, quel peut-être alors son lien avec le créateur ou celui qui donne vie ? En clair, quel est le lien entre le langage et « Dieu » ? Est-ce que « Dieu » et « langage » sont le même ?

Ouh là...tu vas un peu loin

On confond dans un gros paquet le langage, l'instint, la relation pour déboucher sur le plus gros des paquets : Dieu

Si je devais accréditer ces généralisations de conclusions dans le registre du Dieu des lacunes qui explique tout, j'y introduirai les mathématiques comme le langage de la nature...est ce que Dieu est mathématique ?

Non...je pense que nous fonctionnons par analogies, nous les hommes et contrairement à l'intelligence artificielle, nous tirons nos conclusions de manière nette avec peu de données pour nous convaincre d'une explication généralement causale.

Et je pense que c'est extrêmement difficile de prendre conscience de ce biais puisque c'est aussi par lui que nous construisons le sens de toute chose.

il y a 9 minutes, zenalpha a dit :

Ouh là...tu vas un peu loin

On confond dans un gros paquet le langage, l'instint, la relation pour déboucher sur le plus gros des paquets : Dieu

Si je devais accréditer ces généralisations de conclusions dans le registre du Dieu des lacunes qui explique tout, j'y introduirai les mathématiques comme le langage de la nature...est ce que Dieu est mathématique ?

Non...je pense que nous fonctionnons par analogies, nous les hommes et contrairement à l'intelligence artificielle, nous tirons nos conclusions de manière nette avec peu de données pour nous convaincre d'une explication généralement causale.

Et je pense que c'est extrêmement difficile de prendre conscience de ce biais puisque c'est aussi par lui que nous construisons le sens de toute chose.

Heureusement que nous fonctionnons par analogies et c'est à mon avis ce qui fait la force de l'esprit humain ! Mais si tu trouves qu'il y a des confusions dans ce que j'avance dans le sujet, j'essaie de m'expliquer autrement :

L'apparition de la vie grâce au tout premier "souffle de vie" dans l'unicellulaire étant une "expression", très exactement "l'expression" de la vie même, ne peut-on alors pas dire qu'ici on est en présence d'un langage ? La vie "parle" à travers son apparition chez les premiers êtres vivants. Dès lors, le langage accompagne la vie tout au long de l'existence et même que le langage disparaît dans le néant là où justement le vivant s'efface à sa mort. Quel est alors le lien entre ce langage, ce quelque chose qui accompagne la vie à tout instant et le concept de "Dieu" ?

-> Le but n'est pas forcément de dire que le langage est la même chose que "Dieu" mais de dire que le langage est du moins quelque chose de "divin".