Confiance en la science

il y a 3 minutes, Condorcet a dit :

Oui sauf qu'elles est obsolète. Elle n'avait déjà plus grande pertinence au moment de la chute du mur.

Cela faisait référence à une guerre mondiale qui se serait faite à coup de bombes atomiques. C'était sérieusement envisageable dans les années 60 et 70.

Maintenant c'est autre chose. Américain, chinois et russes sont parfaitement associés dans le fait de ne pas se renvoyer mutuellement à l'âge de pierre. Par contre que ça arrive à d'autres petites puissance en tant que dommage collatéral du Grand Jeu, ça ne les dérange aucunement.

C'est sans compter la valeur des idées éternelles d'Einstein, son savoir traverse les époques.

il y a une heure, Condorcet a dit :

Tout a fait et c'est d'ailleurs troublant.

Mais la performance de nos machines l'est dans un domaine extrêmement restreint.

Si restreint que c'est infinitésimal par rapport à tout ce que sait un humain pour parcourir le monde.

Un champion d'échec qui vient de se faire rétamer par la machine n'aura pas besoin qu'on la lui tienne pour aller pisser, ni comment se comporter quand il retrouvera sa copine. Il pourra même quitter le club d'échec en bagnole et respectera les feux sans les griller pour manifester sont appétit pour la Partie Espagnole. On imagine l'IA échiquéenne téléchargée par erreur dans le logiciel de conduite automatique de la voiture. Et c'est une prise en passant - pourrait on dire - lorsque le véhicule a fauché le piéton. Plus tard, la voiture aurait dit ECHEC! dans la radio du véhicule avant de s'encastrer dans la voiture de police...

 

Tu sous-estimes la science, une aide-soignante mécanique l'emmenera faire pipi quand il sera vieux. Sa voiture sera autonome, il aura des affinités avec une chatbot, et des rapports avec une robot sexuelle.

Il n'y a qu'à voir les prémices au Japon.

il y a 3 minutes, Flower00 a dit :

C'est sans compter la valeur des idées éternelles d'Einstein, son savoir traverse les époques.

Oui c'est vrai, cependant je me méfie toujours des citations des grands hommes, car c'est par exemple un des ingrédients de la pseudo science. Par pseudo science, j'entend un article très bien construit et difficile à démonter bien qu'étant finalement un fatras d'erreurs quand ce n'est pas de mensonges et qui pour se donner une couleur d'honorabilité nous sort de grandes citations. Comme si le grand homme donnait sa caution morale au propos.

Parmi les citations d'Einstein inventées on a :Quand il n'y aura plus d'abeilles l'homme n'aura plus longtemps à vivre, ou un truc comme ça. On doit le trouver plus qu'ailleurs sur des sites écolos plus ou moins sérieux. Il y a aussi voltaire qui aurait dit Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dite mais je me battrais pour que vous ayez le droit de le dire... encore une invention, mais ça sonne bien. Churchill disant que Les fascistes de demain s'appelleront eux-même anti-fascistes, c'est du même tonneau.

Ceci dit pour le quidam c'est invérifiable (qu'un citation soit vraie ou fausse). Il faut une controverses sur une citation précise pour que le conservateur, le gestionnaire du fond, le directeur du musée prennent position après avoir vérifié pour que l'on soit certain de ce qu'il en est.

Le 03/05/2020 à 17:17, shyiro a dit :

Pensez-vous que la science apporte plus de bien que de mal, autant de bien que de mal, moins de bien que de mal ?

Et pourquoi ?

Bon je vais aller à contre-sens. Ca m'a inspiré ce long texte, qui n'a rien de ce qu'exige science ou philosophie, c'est une joyeuse mais aussi inquiète digression intuitive et imagée.

Mon point de départ (sans destination, c'est là mon plaisir ) : D'où pourrait venir la démarche scientifique...?

C'est une création humaine.

Une démarche qui sous entend, basiquement, le sentiment d'un "soi" qui s'extrait et se pause en observateur.

Une démarche qui sous entend à la base, un "soi" qui observe, mais aussi mémorise ce qui l'a marqué cad des expériences intenses ou répétitives.

Lesquelles ? Des expériences qui apportent ou participent à la satisfaction de plaisirs, apaisement de besoins, des expériences de peur, de douleur et de réussite à les éviter, bref des choses qui peuvent s'expérimenter se ressentir. Pourquoi chercher plus loin...?

Si la science existe cela sous entend un soi qui se pose des questions...

Comment les questions sont venues ? La volonté de reproduire l'agréable, éviter le désagréable, l'insécurité ? Des accidents qui ont fait dérailler des repères ? Le caillou n'a pas cassé la noix, ce qui dormait contre moi et me tenait chaud la nuit ne bouge plus depuis 2 jours, il y a une une lumière inhabituelle qui a traversé le ciel... ? Pourquoi ? Comment ? Quoi ? (Le quoi est il venu avec la volonté de communiquer, de désigner, le langage ?)

Acquérir des savoirs qui facilitent la survie, donne pouvoir, sensation de maîtriser, apporte un sentiment de sécurité, bref c'est très agréable, d'où envie d'en savoir encore et plus... curiosité...

L'expérience humaine a semble t il montré que la question des grands "Pourquoi" de l'univers, de notre existence, n'a donné que des réponses invérifiables, plutôt fantaisistes (enfin selon moi) et très diverses. pourtant les détenteurs de ces "réponses" ont eu et ont encore beaucoup de pouvoir, ils prétende même en savoir sur l'après-vie... Il a donc peut être été important pour certains de trouver qui croire, et s'il est sensé, "bon" de croire ?

Ainsi certains auraient pu décider de ne pas croire et se sont mis en quêtes de réponses véry-fiables par eux-même ou par des pairs "reconnus" fiables. Ils ont pour cela élaboré une démarche particulière, la démarche scientifique.

Une vision... (comme ce la sonne non scientifique ^^) :

Le scientifique par sa lorgnette observe, quadrille, tente de circonscrire, mesurer et comprendre, les phénomènes à son échelle, mais aussi ce qui l'englobe et le dépasse... Avec des outils, des repères, des unités de mesures (à sa mesure) crées de toutes pièces...

Les sciences : un ensemble "outil" de connaissances, de compétences, de savoir-faire humains, mis en oeuvre pour maîtriser et tirer bénéfices de son environnement.

Dans cette perspective "d'outil", on fait essentiellement appel à des notions liées au rationalisme, la logique, des notions d'objectifs, de résultats etc.

Ces notions semble désormais devenues un prisme de valeures par lequel notre civilisation considère et traite tous les aspects du vivant.

Elles teintent notre façon de vivre le monde, notre rapport à lui. tout est ressources ou outils exploitables, matières, humains, animaux, plantes, énergies etc (en tant que matières premières, force de travail, consommateurs etc...) l'objectif maîtriser, tirer le plus de bénéfice. Abiotique à long terme...

Civilisation technique y compris dans des domaines où cela semble absurde, inapproprié...n'ayant pas vraiment développé d'autre approches de l'existence (ou alors cela a peut être été oublié). Ou alors peut être avec les arts ...

Vénalité de vivre, besoin de maîtrise intrinsèques à l'humain ou déviance civilisationnelle ?

Les découvertes scientifiques dans les mains de crétins, de totalitarisme etc. c'est un danger pour tout et tous... Imaginons que ce sont ces gens qui financent et donc choisissent les objets de recherche.... Une boucle prometteuse de catastrophes, des bruts jouant avec des boites de pandores.

Si seulement la science pouvait rester éthiquement cadrée et indépendante du rentable et des pouvoirs. Oui je sais...

Il serait salvateur que :

L'humanité développe des talents de "savoir vivre paisiblement" avec lui même et les autres. 

Qu'elle développe un usage des sciences humaniste, je dirais même "vivantiste"* .

Nous survivons grâce à une série d’interactions, d'interdépendances extraordinaires avec l'univers...

*Oui j'invente des mots pourraves mais non je ne sui pas ségolène, ah mais !

Bravo et merci à l'éventuel humain qui m'aura lue