Les misérables, la loi dévoyée, la révolte.

il y a 39 minutes, global a dit :

La culture et l'éducation sont certes des vecteurs fondateurs mais sans débouchés économiques dû à l'effet ghetto, Ils paraissent relativement vains me semble t il.

Alors on n'essaie rien ??????????

Il y a 2 heures, soloandsolo a dit :

La cité, depuis 40 ans, est devenu un lieu de culture endogame, ce qui rend très difficile les explicatifs sur le rôle des parents à une personne comme @Morfou qui s'interroge plus haut, à juste titre, sur ce problème : les jeunes que l'on voit dans ce film sont les parents de demain, comme les parents d'hier sont les mêmes jeunes que l'on voyait avant hier. Presque personne ne sort de la cité, ce n'est plus un problème de communauté mais de ghetto.

Ils sont responsables de ce ghetto...quand on ne peut vivre sans sa communauté, on la rejoint ou l'on n'en sort pas...c'est le cas!

il y a une heure, ouest35 a dit :

C'est avant tout une question de faire entrer une école digne de ce nom, de bibliothèques, d'aire de jeux et non quelques mètres carrés de béton, une école de musique, des maisons de jeunes etc etc tout ce qu'en dehors de ces ghettos complètement inconnus du reste de la population, nous possédons ! Rien ne leur est proposé  sauf les cages d'escaliers, les caves et les coursives des toits ... Et pourtant ces gamins sont solidaires ... le seul qui leur montre un peu d'humanité et qui leur montre que l'apaisement est mieux que la violence c'est l'immam .(ex voyou ayant fait de la prison et converti) .. en leur parlant d'Allah (avec le risque que d'autres i les radicalisent ce qui n'est pas le cas de celui-ci ...) et la police pète les plombs et n'a pas les moyens en hommes et temps de faire les éducateurs !

Pour voir le tout brûler comme cela a été le cas récemment?

il y a 16 minutes, Morfou a dit :

Ils sont responsables de ce ghetto...quand on ne peut vivre sans sa communauté, on la rejoint ou l'on n'en sort pas...c'est le cas!

La société en général est responsable de tous les lieux qui sont sur sont territoires, tu ne fais que confirmer la notion de ghetto.

il y a 25 minutes, soloandsolo a dit :

La société en général est responsable de tous les lieux qui sont sur sont territoires, tu ne fais que confirmer la notion de ghetto.

Sauf qu'un ghetto, c'est un endroit où l'on "stock" des gens sciemment...quand ce sont ceux-là qui se "stock" eux-mêmes, quel nom lui donner?

il y a 10 minutes, Morfou a dit :

Sauf qu'un ghetto, c'est un endroit où l'on "stock" des gens sciemment...quand ce sont ceux-là qui se "stock" eux-mêmes, quel nom lui donner?

Je prétends ici que les gens mis dans les cités n'ont quasiment aucune chance d'en sortir. Accessoirement il ne s'agit pas de stockage de marchandises mais de lieux de vie où des êtres humains sont acculés et ce pour des raisons économiques et sociologiques, ce qui définit ce que sont les ghettos.

il y a 4 minutes, soloandsolo a dit :

Je prétends ici que les gens mis dans les cités n'ont quasiment aucune chance d'en sortir. Accessoirement il ne s'agit pas de stockage de marchandises mais de lieux de vie où des êtres humains sont acculés et ce pour des raisons économiques et sociologiques, ce qui définit ce que sont les ghettos.

Je ne suis pas du tout d'accord avec vous!

il y a 9 minutes, Morfou a dit :

Je ne suis pas du tout d'accord avec vous!

 

Ce qui ne change rien à la réalité.

il y a 4 minutes, soloandsolo a dit :

Ce qui ne change rien à la réalité.

Votre réalité!

il y a 15 minutes, Morfou a dit :

Votre réalité!

Sans doute, celle à laquelle tu ne veux surtout pas accéder : ni par film, ni dans la vie.

Il y a 12 heures, idiotdubled a dit :

Par contre dépenser 100 euros pour acheter une paire de godasse en plastique avec une virgule dessus pour vos gosses par de problème , faut protéger son rang..

Les misérables en portent bien ...

Il y a 3 heures, ouest35 a dit :

C'est avant tout une question de faire entrer une école digne de ce nom, de bibliothèques, d'aire de jeux et non quelques mètres carrés de béton, une école de musique, des maisons de jeunes etc etc tout ce qu'en dehors de ces ghettos complètement inconnus du reste de la population, nous possédons !

Il y a cela à Chanteloup les Vignes . Il y avait même un cirque pour les gamins . Quant aux infrastructures désolé de vous contredire mais les chiffres montrent qu’elles sont moindre dans la France périphérique dont parle Aubenas dans son livre . La France n’a jamais abandonné les banlieues disait Bernard Maris chiffres à l’appui . Et c’est vrai . Des milliards de solidarité y ont été investis. 

il y a 10 minutes, global a dit :

Et pourtant ça ne marche pas.

Serait ce que les investissements n'étaient que du cache misère au mieux, du tri et du recyclage au pire et au prix de l'épuisement des acteurs du tissus associatif et d'un profit mesuré des entreprises ?

Donc tout réduire au volet sécuritaire est un biais bien commode.

Ce sont des investissements massifs , et le cirque brûlé à chanteloup n’avait rien d’un cache misère .

Des villes comme Villeneuve la Garenne ont été transformées. 
 

Ceux prétendant que les français n’y sont jamais allés y ont ils seulement mis les pieds ?

Quant au sécuritaire il en faudrait parfois plus . Quand on en est rendu comme à Compiegne à évacuer les habitants d’une cité pour protéger la population de la racaille il y a tout de même un souci . A chanteloup c’est bien une minorité qui fout la merde et détruit ce qui est construit . 
Tant que cette minorité ne verra pas son bail résilier pourquoi y aurait il du changement?

Ca manque de CEF également. Le gouvernement a lancé de nouvelles constructions, mais y en aura t’il assez ?

L’école crame à Béziers pas digne de ce nom ?

Ah bon ? 

il y a 7 minutes, global a dit :

Pour sortir des exemples courus d'avance, un constat récent qui montre que les investissements ne sont pas à la hauteur des enjeux:

https://archipel-media.com/gentrification-et-pauperisation-au-coeur-de-lile-de-france

https://www.institutparisregion.fr/nos-travaux/publications/gentrification-et-pauperisation-au-coeur-de-lile-de-france.html

 

 

 

 

 

 

 

 

Peu de communes pauvres arrivent à sortir de cette spirale de paupérisation. L’IAU cite néanmoins, entre autres, les cas de Chanteloup-les-Vignes (Yvelines) et de Saint-Ouen-l’Aumône (Val-d’Oise) où la pauvreté a reculé : deux communes qui ont beaucoup construit, en développant la propriété et le parc locatif privé. « Ces exemples montrent que la construction et les choix des types de logements nouvellement offerts sont des leviers de transformation sociale ».

-----------------De votre lien...on dirait que tous n'apprécie pas les leviers sociaux...ils crament pour près d'1 million d'investissement faits exprès pour eux...en un seul grand feu de joie!

il y a 2 minutes, global a dit :

Pour sortir des exemples courus d'avance, un constat récent qui montre que les investissements ne sont pas à la hauteur des enjeux:

https://archipel-media.com/gentrification-et-pauperisation-au-coeur-de-lile-de-france

https://www.institutparisregion.fr/nos-travaux/publications/gentrification-et-pauperisation-au-coeur-de-lile-de-france.html

 

 

 

 

 

 

 

 

Global c'est bien ce qui est dans vos liens qui est criant dans le film qui montre le réel de la situation !

Donc qu'est-il possible de faire ? Quel gouvernement prendra ceci a bras le corps ... ?

Le film se termine sur une phrase de Victor Hugo tiré de son bouquins les "Misérables " :

 “Il n’y a ni mauvaise herbe, ni mauvais homme, il n’y a que de mauvais cultivateurs”.

https://www.moustique.be/24971/ce-qu-pense-du-film-les-miserables-de-ladj-ly

il y a 3 minutes, Morfou a dit :

Peu de communes pauvres arrivent à sortir de cette spirale de paupérisation. L’IAU cite néanmoins, entre autres, les cas de Chanteloup-les-Vignes (Yvelines) et de Saint-Ouen-l’Aumône (Val-d’Oise) où la pauvreté a reculé : deux communes qui ont beaucoup construit, en développant la propriété et le parc locatif privé. « Ces exemples montrent que la construction et les choix des types de logements nouvellement offerts sont des leviers de transformation sociale ».

-----------------De votre lien...on dirait que tous n'apprécie pas les leviers sociaux...ils crament pour près d'1 million d'investissement faits exprès pour eux...en un seul grand feu de joie!

Morfou, Soloando a initié ce topic sur le film ... et non sur nos propres sentiments et connus : il s'agit d'une banlieue bien précise et qui se trouve être celle du réalisateur !

Bonne nuit

il y a 4 minutes, ouest35 a dit :

Global c'est bien ce qui est dans vos liens qui est criant dans le film qui montre le réel de la situation !

Donc qu'est-il possible de faire ? Quel gouvernement prendra ceci a bras le corps ... ?

Le film se termine sur une phrase de Victor Hugo tiré de son bouquins les "Misérables " :

 “Il n’y a ni mauvaise herbe, ni mauvais homme, il n’y a que de mauvais cultivateurs”.

https://www.moustique.be/24971/ce-qu-pense-du-film-les-miserables-de-ladj-ly

Morfou, Soloando a initié ce topic sur le film ... et non sur nos propres sentiments et connus : il s'agit d'une banlieue bien précise et qui se trouve être celle du réalisateur !

Bonne nuit

Non, pour lui ce sont TOUTES les banlieues qui se ressemblent...

Y en a même un qui a parlé de "banlieue de l'Orne"...ce qui m'a bien fait rire...

il y a 15 minutes, Morfou a dit :

Non, pour lui ce sont TOUTES les banlieues qui se ressemblent...

Y en a même un qui a parlé de "banlieue de l'Orne"...ce qui m'a bien fait rire...

c'est la cité de Montfermeil, commune de la Seine-Saint-Denis

il y a 3 minutes, ouest35 a dit :

c'est la cité de Montfermeil, commune de la Seine-Saint-Denis

 

On parle de dénouer une ou des situations ligaturées sur pratiquement 4 générations, il y a bien sûr l'aspect matériel de ces lieux mais aussi le lien transgénérationnel altéré, jusqu'aux structures même de la loi et  le film, plus que sur d'autres aspects, fait sens de façon extrêmement précise.

Si quelqu'un ayant vu le film est capable de me dire à quelle sorte de loi les enfants et les adolescents sont soumis dans ce contexte, je lui tire mon chapeau, je suis juste capable de dire qu'il s'agit d'une situation perverse : la jouissance de chaque groupe de la cité n'est limitée que par les non limites de l'autre, c'est une situation de pure folie, d'autant plus que pour le cas montré la BAC " c'est MOI la loi" (comme le hurle le personnage Chris qui ne représente plus aucune loi) s'est mise à arbitrer ce délire, devenant aussi pervertie que les groupes auxquels elle a à faire. La révolte finale balaie ce pitoyable état-cité de non loi, un terrible face à face entre un "misérable" qui n'a strictement plus rien à perdre (même pas une paire de Nike à 100€) et un policier venu de l'extérieur mettant en porte à faux ses collègues " vrillés de l'intérieur".

Est-il trop tard ?

Il y a 9 heures, Morfou a dit :

 

Morfou vous choisissez le moins représentatif de ces gamins ... Renaud c'est un enfant de Neuilly (ou d'idem) qui a joué au voyou pour se faire du fric et bien biberonner l'alcool et les stups !!!

Les misérables c'est un autre monde que ni vous ni moi ne connaissons ...

Il y a 3 heures, soloandsolo a dit :

On parle de dénouer une ou des situations ligaturées sur pratiquement 4 générations, il y a bien sûr l'aspect matériel de ces lieux mais aussi le lien transgénérationnel altéré, jusqu'aux structures même de la loi et  le film, plus que sur d'autres aspects, fait sens de façon extrêmement précise.

Si quelqu'un ayant vu le film est capable de me dire à quelle sorte de loi les enfants et les adolescents sont soumis dans ce contexte, je lui tire mon chapeau, je suis juste capable de dire qu'il s'agit d'une situation perverse : la jouissance de chaque groupe de la cité n'est limitée que par les non limites de l'autre, c'est une situation de pure folie, d'autant plus que pour le cas montré la BAC " c'est MOI la loi" (comme le hurle le personnage Chris qui ne représente plus aucune loi) s'est mise à arbitrer ce délire, devenant aussi pervertie que les groupes auxquels elle a à faire. La révolte finale balaie ce pitoyable état-cité de non loi, un terrible face à face entre un "misérable" qui n'a strictement plus rien à perdre (même pas une paire de Nike à 100€) et un policier venu de l'extérieur mettant en porte à faux ses collègues " vrillés de l'intérieur".

Est-il trop tard ?

Très bien résumé Soloandsolo ...

Trop tard interrogez-vous ?

Je suis encore tellement bouleversée et interpellée de manière profonde j'en appelle au secours la petite fleur Espérance de Péguy  : qu'elle apporte sans délais de nombreux "bons cultivateurs" .... Le réalisateur issu de cette planète a bien, lui,  réussi a sortir la tête du marigot !

La scène finale montre bien dans ce face a face qu'on peut baisser pavillon en reconnaissant la part d'humanité de part et d'autre ... ce gamin défiguré qui semble ne plus rien avoir a espérer et ce flic provincial dépassé par l'impuissance violente de ses confrères se rejoignent un instant dans ce petit rien qui peut tout changer (la suite je me la raconte pour ce minot de manière édifiante ... je ne peux pas faire autrement que broder le meilleur sinon je culpabilise d'être née pauvre et de mourir moins pauvre mais en ayant pu grignoter des apprentissages, de la culture ... et surtout des livres !

Ces gamins ne s'en sortiront que si on leur propose tout ce qui fait grandir le corps, l'esprit et surtout ce qui nous construit intérieurement ! Que leur propose-t-on ? Qu'ils restent invisibles !