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J'y serais

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idiotdubled

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 827 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
Il y a 4 heures, idiotdubled a dit :

oui et j'ai l'impression que ça va barder.la bipolarisation Macron-le Pen , c'est le non choix démocratique

Libre aux gens de voter autre .

 

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 827 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

 

il y a une heure, idiotdubled a dit :

Travail vient de activité rémunérée ..Etymologiquement torture. Il faut étudier tous les sens du mot donc, passer par l'étymologie , la sémantique, et la philologie....:o°

Pipeau des fans de la charte d’Amiens ....

https://blogs.mediapart.fr/flebas/blog/240316/l-arnaque-de-l-etymologie-du-mot-travail

Tout aussi grave est le principe de construire, dans le cadre de ces démarches purement idéologiques, de faux parcours étymologiques. C’est très probablement ce qui est arrivé au mot travail. En effet, le passage du latin tripalium à l’ancien français travaillier, proche ancêtre du verbe moderne travailler, via un verbe hypothétique *tripaliare, est hautement improbable[4]. Tout porte à penser que cette histoire est une arnaque idéologique, utilisant frauduleusement la linguistique.

Cette hypothèse autour de tripalium a déjà été contestée, par d’éminents linguistes, dont Émile Littré et Michel Bréal, qui ont privilégié l’influence d’un autre étymon, le latin trabs[5] qui signifie « poutre » et qui a généré entraver. L’idée est que la notion de souffrance, qu’on décèle dans beaucoup d’emplois du mot travail dès son apparition au XIIème siècle, exprimerait ce que ressent l’animal quand on l’entrave (on immobilisait les animaux afin de soigner une blessure ou de les ferrer, par exemple).

Mais d’autres éléments invitent à se tourner vers une autre histoire génétique du verbe travailler, d’où découle le nom travail. En particulier, l’étude faite par Marie-France Delport[6] des mots hispaniques médiévaux trabajo (= travail) et trabajar (= travailler), dont elle montre qu’ils expriment une « tension qui se dirige vers un but et qui rencontre une résistance ». L’auteure propose de rapprocher cette description sémantique du préfixe latin trans-, qui se réduit souvent à tra- (tramontanetraversertraboule, etc.), et qui exprime un principe de passage d’un état vers un autre. L’auteure est citée par Jean-Luce Morlie[7], qui propose un rapprochement entre les équivalents de travail dans plusieurs langues, et dégage la séquence consonantique [rb] comme patron commun[8] (laBor en latin, aRBeit en allemand, RaBot en Russe, etc.).

Néanmoins cette hypothèse alternative rencontre des difficultés : le latin laborutilise objectivement la séquence [br], mais la dernière consonne appartient au suffixe de déclinaison, commun à une série de noms (dolorsororcolor, etc.). La base de labor se restreint donc à lab, c’est cette séquence qu’il est préférable d’utiliser dans le cadre d’une recherche lexicale. Enfin, et surtout, toutes ces hypothèses buttent sur une énigme : le lien formel évident entre travail et l’anglais travel, qui signifie « voyager ». Tout porte à croire que l’anglais travelprovient bel et bien de France, à époque médiévale et peut-être avant. Les tenants de l’hypothèse de l’étymon tripaliumimaginent que le verbe anglais exprime la souffrance, voire le supplice, du voyageur de ces temps reculés, où il était difficile de se déplacer sur de grandes distances. Cette explication est, comme disent les anglais, « far-fetched » (« tirée par les cheveux » en français) et en tout cas exagérée. Il est préférable de rechercher une source qui serait commune à l’anglais travel et au français travailler, en imaginant une bifurcation vers l’idée du voyage – accompagnée de l’idée d’effort ou d’obstacle à franchir – et une autre vers l’idée plus générale de « tension vers un but rencontrant une résistance ». C’est possible dès lors qu’on rassemble les pièces du puzzle :

(1)   Le verbe hispanique médiéval trabajar, dont l’histoire a partie liée à celle de travailler, exprime une « tension vers un but rencontrant une résistance »,

(2)   Le préfixe latin trans- se réduit parfois à la forme tra-,

(3)   travel et travail ont une étymologie commune.

On peut en déduire que travailler s’est formé sur une base lexicale exprimant un mouvement, qui s’articule au préfixe tra- exprimant la notion de passage assortie d’une résistance[9]. Cette base utilise manifestement la séquence consonantique [vl]. Cette nouvelle hypothèse est cohérente avec l’existence d’un morphème -val- présent dans dévalervalvallée, etc., mais aussi de la variante [bl] et notamment du morphème -bal- présent dans balayerbalbalade, etc. En somme, tout se passe comme si le parcours menant à travailler était proche de celui menant à trimbaler ou trabouler[10] (qui a donné traboule = passage qui traverse un pâté de maisons). D’ailleurs, l’origine supposée de traboulerest un verbe hypothétique du bas latin *trabulare, réduction du latin classique transambulare. Le verbe *trabulare, s’il a bien existé, pourrait donc être le chaînon manquant, de façon bien plus convaincante qu’un *tripaliare issu de l’instrument de torture.

Ce nouvel éclairage sur travailler et travail n’empêche pas de supposer une influence de la forme trabs, donc de la notion d’entrave, qui a pu orienter les usages vers des expressions de souffrance, ainsi qu’Émile Littré en a eu l’intuition. Mais l’hypothèse d’une source étymologique ayant trait à la torture, qui aurait directement impacté la signification de travail, est sans doute à écarter. Par ailleurs, un lien linguistiquement structurant reste possible entre travail et son concurrent labor, à travers une métathèse[11][bl]/[lb], chacun des lexèmes contribuant à un champ lexical plus ou moins unifié (laborieuxélaborer, etc.). 

« J’y serais » nous dit le titre , si quoi ?

@idiotdubled 

Modifié par DroitDeRéponse
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Membre, 6ans Posté(e)
idiotdubled Membre 832 messages
Baby Forumeur‚ 6ans‚
Posté(e)

merci google ahahahaha 

Travail vient de tripalium

 

Tripalium

 
 
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220px-TripaliumCropped.png
 
Possible apparence du Tripalium

Tripalium ou Trepalium (dérivé des racines latines, « tri / tres » et « palis » - littéralement, « trois pieux »), est un terme latin considéré comme faisant référence à un instrument de torture composé de trois barres de bois (basé sur son sens littéral)1,2. À l'exception du terme anglais, tous les termes dérivés de tripalium signifient « travail ». Cependant, cette parenté étymologique est contestée3. 

 

Tripalium est en général considéré comme la source de plusieurs mots modernes dans les langues latines et germaniques comme, travail (français), trabajo (Espagnol)2,4, travaglio (italien), trabalho (portugais), traballo (galicien), treball (catalan) et travel (voyage en anglais)5.

 

L'utilisation contextuelle originale de tripalium n'est toujours pas clairement avérée. Les tentatives pour en établir le sens reposent principalement sur des interprétations variées de son sens littéral: "trois pieux"1. Les premières références de l’époque romaine montrent qu’il est utilisé pour décrire une structure en bois conçue pour immobiliser en toute sécurité un grand animal "fougueux" (cheval, bœuf, vache) afin de pouvoir l'examiner ou lui apporter des soins. Dans le In Verrem ("Contre Verres") de Cicéron, en 70 av. J.-C. et dans un texte antérieur (le concile d'Auxerre)1, tripalium est utilisé dans le contexte de l'interdiction faite aux clercs d'assister aux séances de torture et en référence à un instrument fait de trois barres de bois utilisé uniquement pour punir les esclaves. Le sujet y aurait été attaché et torturé (par exemple, brûlé par le feu). 

Cependant, les documents historiques concernant la torture dans l'ancien empire romain fournissent de nombreuses informations sur des affaires célèbres où elle a été utilisée et en décrivent la légalité mais ils ne décrivent que rarement la nature de la torture6 et ne font pas référence à l'empalement7. 

La transition du tripalium au mot technique français travail eut lieu au xiiie siècle. Travail est encore utilisé aujourd'hui en France pour décrire une structure en bois similaire au tripalium en maréchalerie3. Avec l'évolution de la langue française, Tripalium aurait pu potentiellement diverger dans les variantes suivantes: "traveil", "traval" ou "traveaul". 8 De plus, au Moyen Âge, tripaliumdécrit soit une structure constituée d'un cadre de poutres en bois appelé Trabicula, soit une poutre individuelle dans la structure9. Ces trabiculae sont la source directe d’architectures unique à la ville de Lyon: les Traboules, structures transversales permettant l’accès aux appartements.

Il y a 4 heures, DroitDeRéponse a dit :

Libre aux gens de voter autre .

 

j'ai dis le contraire, et si ton propos c'est d'encourager la censure car tu es sans doute ici depuis longtemps, tu es tombé sur un os.Bye....

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 827 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
Il y a 4 heures, idiotdubled a dit :

merci google ahahahaha 

Travail vient de tripalium

le Littré n’est pas google ahah ahah . Ton post précise « généralement » . Mais par qui ? Ahaha. 

https://www.larevuecadres.fr/articles/au-dela-du-tripalium-les-diverses-origines-du-mot-travail/6516

Le mot « tripalium » aurait lui-même son origine dans le mot proche « tripalles » qui expliquerait sa signification de structure à trois bois. Le mot tripalles apparaît chez Terentius Varron, savant, écrivain du premier siècle av. JC dans un texte nommé Les Satires Ménippées et dont il ne reste que des fragments qui ont donné du fil à retordre aux latinistes. La phrase où apparaît le mot en question est la suivante : « quid ! tu non vides in vineis quod tria pala habeant tripalles dici ? » traduite par l’Ecole française de Rome2 par : « quoi ! Tu ne vois pas que certaines vignes sont dites ‘‘à triple pieu’’ parce qu’elles ont trois échalas ? ». Ici, pala est traduit par « pieu » et tripalles par « échalas ». Ainsi, les tripalles seraient des tuteurs pour la vigne souvent cultivée en hauteur (hautain) par les grecs, les Scythes et les Romains : la liane grimpe dans un arbre, sur un mur, une pergola ou des portiques : deux pieux verticaux et une barre horizontale... Le paysan reste à l’ombre et ses grappes aussi.

=============
Mais bien sûr dans une perspective syndicale ayant dans ses statuts la charte d’Amiens il convient de tordre ( torturer ? ) l’étymologie pour vendre sa vision politique, même si une étymologie n’a jamais fait la réalité d’une pratique . 

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Membre, 6ans Posté(e)
idiotdubled Membre 832 messages
Baby Forumeur‚ 6ans‚
Posté(e)
à l’instant, DroitDeRéponse a dit :

le Littré n’est pas google ahah ahah . Ton post précise « généralement » . Mais par qui ? Ahaha. 

https://www.larevuecadres.fr/articles/au-dela-du-tripalium-les-diverses-origines-du-mot-travail/6516

Le mot « tripalium » aurait lui-même son origine dans le mot proche « tripalles » qui expliquerait sa signification de structure à trois bois. Le mot tripalles apparaît chez Terentius Varron, savant, écrivain du premier siècle av. JC dans un texte nommé Les Satires Ménippées et dont il ne reste que des fragments qui ont donné du fil à retordre aux latinistes. La phrase où apparaît le mot en question est la suivante : « quid ! tu non vides in vineis quod tria pala habeant tripalles dici ? » traduite par l’Ecole française de Rome2 par : « quoi ! Tu ne vois pas que certaines vignes sont dites ‘‘à triple pieu’’ parce qu’elles ont trois échalas ? ». Ici, pala est traduit par « pieu » et tripalles par « échalas ». Ainsi, les tripalles seraient des tuteurs pour la vigne souvent cultivée en hauteur (hautain) par les grecs, les Scythes et les Romains : la liane grimpe dans un arbre, sur un mur, une pergola ou des portiques : deux pieux verticaux et une barre horizontale... Le paysan reste à l’ombre et ses grappes aussi.

=============
Mais bien sûr dans une perspective syndicale ayant dans ses statuts la charte d’Amiens il convient de tordre ( torturer ? ) l’étymologie pour vendre sa vision politique, même si une étymologie n’a jamais fait la réalité d’une pratique . 

Google se sert aussi du littré.....La preuve tu as tiré cette copie de google....:D Tu fais rire l'assemblée

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 827 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 1 minute, idiotdubled a dit :

Google se sert aussi du littré.....La preuve tu as tiré cette copie de google....:D Tu fais rire l'assemblée

Ton post est lui même référencé par Google qui est un moteur de recherche . Tu y trouveras également le gaffiot , ce qui n’invalide en rien son contenu ....

Le premier mensonge consiste à vouloir faire accroire qu’une étymologie qui ne fait pas l’unanimité serait certaine .

Le second mensonge est de faire accroire que l’étymologie du mot ferait la pratique 

Le troisième mensonge consiste à faire croire que le sens d’un mot serait figé dans sa genèse 

Le quatrième mensonge que tout écrit argumenté et sourcé qui ne te convient pas serait faux dès lors qu’un moteur de recherche permet d’y accéder 

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Membre, 132ans Posté(e)
soisig Membre 30 391 messages
132ans‚
Posté(e)
Il y a 18 heures, coucoucou a dit :

Ha........je suis méchante.:dance:......on parle içi de la retraite......et oui, j'estime que certains boulots rendent des services plus primordiaux à la société que d'autres.......et je l'assume complètement.....

 

Libre à toi d'estimer que certains boulot te sont plus utiles que d'autres, tu peux assumer ton dédain en effet, ça n'engage que toi, et fort heureusement, pour les salariés de la vente, leur retraite n'est pas calculée sur tes critères d'intérêt, ni même les salaires d'ailleurs :D 

Il y a 8 heures, Excellence de Lindt a dit :

Lu comme cela ,  l'on peut s'attendre à  une mobilisation de la France entière.

je te parie que non, la majorité des gens iront à leur boulot. ;) 

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