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Comment l'arrestation d'une vendeuse de churros a provoqué un tollé à New York


Petit ours

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Membre, Raphaël 🇦🇲🇵🇸, 21ans Posté(e)
Petit ours Membre 5 438 messages
Maitre des forums‚ 21ans‚ Raphaël 🇦🇲🇵🇸,
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https://www.20minutes.fr/insolite/2650715-20191113-comment-arrestation-vendeuse-churros-provoque-tolle-new-york

Hot dogs, churros, glaces, fruits frais… Il n’y a pas un film ou une série qui se passe dans la Grosse Pomme où ils n’apparaissent pas. Inscrits dans la culture populaire américaine, les vendeurs ambulants des rues new-yorkaises ont une notoriété mondiale. Un travail dont les aspects bien moins reluisants ont récemment été mis à jour à la suite d’un fait divers.

Samedi dernier, une vidéo est devenue virale sur Twitter dans laquelle on voit une femme se faire arrêter par trois policiers alors qu’elle vendait des churros, sur son stand ambulant, dans une station de métro de Brooklyn, car elle ne possède pas de licence.

Menottes aux mains

Le témoin qui filme la scène interpelle à plusieurs reprises les policiers : « Elle pleure, pourquoi vous prenez ses affaires ? Vous pouvez au moins les lui laisser ! Est-ce qu’elle ne peut pas juste aller dehors et garder ses affaires ? » Ce à quoi un policier lui répond qu’il « est interdit de vendre de la nourriture dans les stations de métro. Nous l’avions déjà prévenue et elle n’a pas voulu lâcher l’affaire. » Quelques secondes plus tard, les policiers lui passent les menottes et emmènent son matériel 

Une séquence vidéo – vue à ce jour près de 3 millions de fois – qui a immédiatement suscité l’indignation sur les réseaux sociaux. Parmi les internautes indignés, de nombreuses personnalités politiques locales et des habitants de New York qui questionnent l’usage des ressources de la police, dirigées ce jour-là vers une femme inoffensive et bien connue des locaux.

Cinquante millions de dollars supplémentaires pour lutter contre le crime

« Il n’y avait rien de dangereux dans ce qu’elle faisait. Le quartier l’adore et tout le monde est remonté », indique au Washington Post Sofie Newmann, l’actrice à l’origine des vidéos publiées. La police new-yorkaise a affirmé par la suite dans un tweet que la femme en question n’a pas été arrêtée – malgré les menottes – mais citée à comparaître.

Cette affaire met par ailleurs en défaut le gouverneur de l’État de New York, Andrew Cuomo. Ce dernier a annoncé un plan qui coûtera 50 millions de dollars à l’année : embaucher 500 policiers pour combattre le crime en constance hausse dans le métro new-yorkais. Certains habitants de la ville se plaignent d’une telle dépense pour finalement arrêter… des vendeurs ambulants.

Mission impossible

Cette décision d’exercer sans licence, dans l’inquiétude constante de se faire arrêter, s’explique par la quasi-impossibilité de devenir vendeur ambulant de nourriture légalement. Excepté sur le marché noir.

Comme le rappelle le New York Times, les marchands ambulants de nourriture doivent se munir d’une licence leur permettant de vendre de la nourriture ainsi qu’un permis pour chaque stand, le tout pour 250 dollars. Une démarche d’apparence simple mais presque impossible à accomplir en 2019 quand la ville n’autorise que 2.900 vendeurs ambulants. Un cap atteint en 1983 et qui n’a jamais augmenté depuis.

Déblocage

Pour améliorer la situation, le conseil municipal envisage d’augmenter graduellement le nombre de licences disponibles. Une option qui est aussi étudiée au niveau national, avec une proposition de loi pour éliminer complètement le plafond de licence attribuée à ces vendeurs ambulants.

Le New York Times note tout de même que les détracteurs de ce projet, principalement dans le domaine de la restauration, s’inquiètent d’un trop grand nombre de vendeurs qui risquent d’encombrer les rues et d’endommager la devanture des magasins.

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Membre, Voyageur, 36ans Posté(e)
Timo-I Membre 28 583 messages
36ans‚ Voyageur,
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Ca ne m'étonne pas.

Mais en France aussi, c'est un peu pareil avec toutes les licences qui existent, on se complique bien la vie pour rien.

Tout ça pour que l'état récupère quelques sous au passage. Comme si l'état n'avait pas assez d'argent. Après dans les préfectures, faut pas qu'ils s'étonnent de se faire insulter par la population.

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