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À la croisée des mondes», une adaptation qui fait honneur à l'univers des livres


Petit ours

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Membre, Raphaël 🇦🇲🇵🇸, 22ans Posté(e)
Petit ours Membre 5 438 messages
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http://www.slate.fr/story/184062/peak-tv-series-tele-his-dark-materials-a-la-croisee-des-mondes-fantasy-adaptation-ocs

Malgré les hautes valeurs de production, la série prend son temps pour développer l'intrigue et l'univers, plutôt que de chercher à nous en mettre plein les yeux avec des scènes de grand spectacle.

Ça y est, la valse des plateformes de streaming a commencé. Apple TV+ s'est lancée sur le marché le 1er novembre avec une petite poignée de séries. À un peu moins de cinq euros par mois, le service est moins cher que Netflix, Amazon Prime ou OCS. Heureusement, parce qu'avec son interface mal foutue et un catalogue à la fois minimaliste et incohérent, ce qu'Apple a à offrir est à l'image de ce tarif au rabais. Pour convaincre, le géant de la tech a tout misé sur quelques séries à gros budget, dont la figure de proue de ce lancement, The Morning Show.

Si on devait faire un bingo des séries symptomatiques de la Peak TV, The Morning Show cocherait toutes les cases. Casting de stars hollywoodiennes? On n'a pas vu autant de poids lourds depuis Big Little Lies (Jennifer Aniston, Reese Witherspoon, Steve Carell...). Budget indécent? Chaque épisode coûte 15 millions de dollars (13,6 millions d'euros) –soit le même budget que la dernière saison de Game of Thrones (!!!). Monologues énervés et pseudo-badass? À côté de Reese dans cette série, June de The Handmaid's Tale est une icône de subtilité. Sujet meta? La série s'intéresse carrément aux retombées de MeToo. Bref, tous les éléments sont là, mais le résultat est convenu et maladroit.

Pour trouver le vrai joyau de l'offre Apple, c'est vers sa série la moins conformiste qu'il faut se tourner: Dickinson, une comédie inspirée de la vie de la poétesse américaine Emily Dickinson. Dickinson a beau être beaucoup moins flashy que le reste du catalogue, c'est elle que l'on retient grâce à l'originalité de son ton et au charme de son casting. Mais surtout parce qu'elle parvient à faire une chose qu'on voit de plus en plus rarement dans l'univers des séries: nous surprendre.

Le gros plan: «His Dark Materials: À la croisée des mondes» (OCS)

Quand cette nouvelle adaptation de la trilogie de Philip Pullman a été annoncée, on avait très peur. Et pour cause: le film de 2007 avec Nicole Kidman a fait un bide complet, et il s'est avéré qu'il était très difficile de transposer à l'écran cette histoire de fantasy inspirée par Le Paradis perdu de John Milton, contenant des animaux qui parlent, une héroïne de 12 ans et une vision complexe de la religion organisée. On a donc poussé un grand soupir de soulagement lorsqu'on a vu les premiers épisodes, qui font honneur à l'univers des livres tout en apportant quelques légers twists bien pensés.

Pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas l'histoire, His Dark Materials: À la croisée des mondes se déroule dans un monde légèrement différent du nôtre et suit les aventures de Lyra, une jeune orpheline. Dans cet univers de fantasy, chaque personne est accompagnée d'un dæmon, une extension de l'âme des personnages qui prend la forme d'un animal (celui de Lyra s'appelle Pantalaimon, et il a le plus souvent la forme d'une hermine). Au cours de la saison 1, Lyra va devoir faire face à des adultes peu fiables, des ours polaires, mais aussi un régime autoritaire particulièrement dangereux.

 

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