Une initiative pour créer des sanctuaires marins en Antarctique est rejetée pour la huitième fois

https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/11/02/nouvel-echec-d-un-projet-de-sanctuaires-marins-en-antarctique_6017798_3244.html

La Chine et la Russie ont bloqué, samedi 2 novembre, une proposition visant à créer de vastes sanctuaires marins autour de l’Antarctique. Mené notamment par l’Australie et la France, ce projet de réserves a pour but d’atténuer les effets du changement climatique et de protéger les écosystèmes marins fragiles. Mais depuis huit ans, son adoption est bloquée.

La proposition a été présentée lors de la réunion annuelle de la Commission pour la conservation de la faune et de la flore marine de l’Antarctique (CCAMLR), organisme qui rassemble 25 pays plus l’Union européenne. Cette réunion à huis clos s’est tenue pendant une semaine à Hobart, sur l’île australienne de Tasmanie, où siège cette commission.

Refus répété de la Chine et de la Russie

La proposition refusée samedi vise à créer d’immenses sanctuaires marins dans trois zones marines autour de l’Antarctique où vivent manchots, phoques, baleines ou encore légines australes (poissons de grandes profondeurs). Ces secteurs sont également riches en krill, de minuscules crustacés dont se nourrissent de nombreuses espèces animales.

Ceci dit je ne suis pas sûr que le dit sanctuaire changerait beaucoup l'exploitation halieutique qui y est très faible. Mais bon, je ne connais pas le dossier.

Je me souviens qu'il y a quelques décennies, les russes pêchaient le krill, pêche pour laquelle la France leur avait octroyé des licences de pêches autour des Iles Kerguelen. Le plus marrant dans l'histoire c'est qu'il y avait à bord du bateau russe un contrôleur frenchie pour surveiller ce qu'ils faisaient.

Ils n'ont jamais réussis à en faire un truc mangeable (riche en protéines) malgré tout un tas de procédés testés. 

il y a 52 minutes, Condorcet a dit :

Ceci dit je ne suis pas sûr que le dit sanctuaire changerait beaucoup l'exploitation halieutique qui y est très faible. Mais bon, je ne connais pas le dossier.

Je me souviens qu'il y a quelques décennies, les russes pêchaient le krill, pêche pour laquelle la France leur avait octroyé des licences de pêches autour des Iles Kerguelen. Le plus marrant dans l'histoire c'est qu'il y avait à bord du bateau russe un contrôleur frenchie pour surveiller ce qu'ils faisaient.

Il n'ont jamais réussis à en faire un truc mangeable (riche en protéines) malgré tout un tas de procédés testés. 

Il faut lire aussi l'avis des Chinois :

薛桂芳指出，“不同语境下保护与利用的平衡点是不同的，像中国这种在发展中寻求合理利用的概念和发达国家中合理利用的概念是不一样的。”

Donc c'est clair qu'ils veulent exploiter la région pour ses richesses et ils s'en foutent complètement de l'environnement, je ne vois pas en quoi "l'équilibre entre protection et utilisation  rationnel est différent entre les Chinois les pays développés".

Autrement dit ils n'ont aucun argument, si comme moi t'es très fort en chinois, voici le lien :

http://www.ce.cn/cysc/newmain/yc/jsxw/201507/30/t20150730_6084228.shtml

il y a 8 minutes, riad** a dit :

 

http://www.ce.cn/cysc/newmain/yc/jsxw/201507/30/t20150730_6084228.shtml

traduit pas google : 

　La mer de Ross fait partie de l'océan Austral, de la banquise de Ross en Antarctique aux 60 degrés de latitude sud. Aujourd'hui, dans le reste du monde, la prévalence de poissons prédateurs est considérablement réduite: la mer de Ross est le seul endroit où l'environnement n'a pas été détruit par l'homme et la chaîne biologique marine n'a pas encore été brisée, c'est pourquoi la communauté de la biologie marine l'a qualifié de "dernier océan". "Mais l'océan Austral, représenté par la mer de Ross, etc., est soumis à de nombreux facteurs tels que le réchauffement de l'océan et son utilisation rationnelle.

　　Crise de l'océan austral

　　Le réchauffement de l'océan Austral a attiré l'attention des scientifiques. Une étude réalisée par le Centre de recherche sur le climat et les écosystèmes de l'Antarctique de Tasmanie a révélé que, si les tendances actuelles se maintenaient, les niveaux de dioxyde de carbone dans l'océan Austral entraîneraient la corrosion de certains mollusques et crustacés d'ici 2030.

　　Les scientifiques disent que les courants océaniques profonds autour de l'Antarctique sont responsables du réchauffement de l'océan Austral plus rapidement que dans les autres mers. Le climatologue Steve Lintur a déclaré: "L’océan Austral représente environ 22% de la superficie totale de l’océan. Cependant, dans le dioxyde de carbone stocké dans l’océan, il absorbe environ 40% de la chaleur et dans la chaleur stockée dans l’océan. A représenté environ la moitié. "

　　Le Dr Lintur a déclaré que la tendance au réchauffement s'était étendue de quatre kilomètres entre le fond de la mer et le fond de la mer. Les mesures satellitaires montrent que la vitesse de réchauffement de l'océan Austral est d'environ 0,2 ° C par décennie. "L'un des effets du réchauffement de l'océan peut être que la glace qui est tombée du continent antarctique dans l'océan va fondre plus rapidement. Lorsque la glace autour de l'Antarctique s'effondrera et disparaîtra, la glace du continent tombera plus rapidement. Dans l'océan, cela élève le niveau de la mer. "

　　En juillet 2014, la Southern Ocean Alliance (AOA) a publié à Berlin un rapport intitulé "Héritage de l'océan Antarctique: protéger les mers de Weddell". Le rapport a souligné que sous l'influence du changement climatique et de l'acidification des océans, la zone marine de Weddell devient très fragile et la partie occidentale de Weddell est adjacente à l'une des zones de réchauffement le plus rapide de la planète.

　　Pour cette raison, Xue Guifang, professeur à la Kaiyuan Law School de l'Université Jiaotong de Shanghai et directeur adjoint du Centre de recherche sur la stratégie polaire et en mer profonde de l'Université Jiaotong de Shanghai, a confié au journaliste le China Economic Times. «Les premières sont des causes naturelles: réchauffement de la planète, élévation du niveau de la mer, modification de l'environnement naturel, etc. Deuxièmement, facteurs humains: pollution de la production et de la vie du milieu marin, travaux d'aménagement côtiers et construction portuaire, remise en état des terres, cofferdams et surpêche.

　　L'AOA invite les États membres à participer au dialogue du Comité sur la conservation des ressources biologiques de l'océan Austral, qui a proposé, à partir de 2011, de créer des aires marines protégées dans 19 zones spécifiques de l'océan Austral autour de l'Antarctique. ) et les zones protégées interdites. Cependant, alors que la valeur commerciale des pêcheries antarctiques est de plus en plus importante, la tension entre la conservation des zones de nature vierge polaire et le développement et l’utilisation de ces ressources se fait jour.

　　Xue Guifang a déclaré: "En raison de l'émergence de nouveaux concepts relatifs à l'eau et de systèmes juridiques tels que les zones économiques exclusives et les eaux archipélagiques, la portée des eaux côtières est en expansion et la zone de haute mer considérablement réduite. La gestion de la pêche en haute mer est donc un sujet important. ""

　　Chaîne biologique fragile

　　Connu sous le nom de «dernier marin», la vie marine antarctique de la mer de Ross est riche en poissons, mollusques, crustacés et toutes les autres espèces, y compris les oiseaux dans les eaux au sud de l'Antarctique.

　　La mer de Ross est une grande baie de l'océan Pacifique sud, où vous pourrez trouver des phoques de Weddell, des phoques léopards, une sous-espèce unique d'épaulards et des crocs antarctiques, des poissons de l'océan Austral. Le prédateur supérieur.

　　Les crocs de Patagonie qui ont survécu dans la mer profonde ont été découverts sur la côte chilienne dans les années 1970. Environ 3 000 tonnes de crocs antarctiques seraient capturées chaque année par des bateaux de pêche, ce qui aurait un impact progressif sur l'environnement écologique. Le poisson-chien mange des poissons d'argent, des calmars et d'autres espèces de poissons, et ils sont considérés comme des aliments importants pour les phoques de Weddell et les épaulards marins.

　　Outre les risques inhérents à la pêche des poissons les mieux conservés, de nombreux scientifiques estiment que les pêcheries hauturières ne peuvent pas résister à l’exploitation d’un développement commercial intense basé sur les caractéristiques du cycle de vie du poisson canin. Elles réalisent maintenant que le problème de la surpêche des poissons hauturiers est grave. Le sexe.

　　Chen Yuliang, commissaire du projet Green Center, qui s'est engagé à promouvoir la transformation verte de la Chine et son développement mondial durable, a déclaré au journaliste du China Economic Times que "bien que certaines entreprises privées aient déjà cessé d'acheter les crocs de la mer de Ross, si elles peuvent obtenir du pays, Le contrôle de niveau peut avoir un meilleur effet. "

　　La Convention sur la conservation de la faune et la flore marines antarctiques (CCAMLR, ci-après dénommée la Convention) est la zone de pêche la mieux gérée au monde, mais la CCAMLR n’est pas un accord de pêche, mais un accord de protection en vertu du système du Traité sur l’Antarctique, de son esprit et du Traité sur l’Antarctique. Il est conforme au protocole de protection de l’environnement: «Maintien et survie des écosystèmes».

　　Chen Yuliang a déclaré que la zone de protection marine de la CCAMLR visait à protéger l'apparence originale de l'écosystème, en tant que zone de contrôle de la recherche scientifique, et à utiliser ses services écosystémiques pour assurer cette protection de différentes manières: pour les activités de pêche humaine. Restrictions, interdictions à long terme ou restrictions à la pêche commerciale dans les zones protégées.

　　«Les principales pressions environnementales exercées sur l'écosystème de l'océan Austral résultent des changements de la glace de mer et de l'acidification de l'eau de mer causée par la pêche et le réchauffement planétaire. La protection des zones de processus écologiques clés peut améliorer la résilience et la restauration des écosystèmes face à ces pressions environnementales. Force ", a déclaré Xue Guifang.

　　Litige "usage raisonnable"

　　Chen Yuliang pense que l'une des principales différences entre les partisans et les opposants des zones de protection marines sur cette question est qu'ils ont une compréhension différente de l'équilibre entre «protection» et «utilisation» dans l'océan Austral.

　　En fait, la conservation inclut «l'utilisation raisonnable» et l'article 2 de la Convention stipule que: 1. La présente Convention a pour objet de préserver les ressources marines vivantes de l'Antarctique. 2. Aux fins de la présente Convention, le terme «conservation» comprend l'utilisation rationnelle. On peut voir dans le texte que l’extension du concept de "conservation" ici est plus grande que l’utilisation rationnelle.

　　Les principes de conservation énoncés dans la Convention sont les suivants: prendre en compte les impacts directs et indirects actuels de la pêche sur les écosystèmes marins, l’impact de l’introduction d’espèces exotiques, l’impact des activités connexes et l’impact des changements environnementaux, afin de prévenir Les changements irréversibles dans l'écosystème marin antarctique en dix ans ou le risque de réduire ces changements ont permis de maintenir la conservation des ressources marines vivantes de l'Antarctique.

　　Xue Guifang a souligné que "l'équilibre entre protection et utilisation est différent dans différents contextes. Le concept de recherche d'un usage rationnel dans le développement comme la Chine est différent du concept d'utilisation rationnelle dans les pays développés".

　　Chen Yuliang estime que, dans différentes situations, le poids de la protection et de l'utilisation est différent, de sorte que "l'équilibre" ne peut pas être simplement compris ici comme accordant une importance égale à la "protection" et à "l'utilisation", mais à donner " L’importance de «protéger» et «utiliser» pour s’adapter à une situation donnée.

　　Ceci est déterminé par la situation particulière du système du Traité sur l'Antarctique: la pêche n'est pas un droit naturel, mais un privilège avec responsabilité. Cette responsabilité est la protection de l'écosystème de l'océan Austral.

　　Chen Yuliang a analysé le fait que "l'utilisation" est un concept qui suit le rythme du temps: il existe de nombreux services écosystémiques marins que les humains utilisent mais ne sont pas facturés. Par exemple, l'océan est le plus grand puits de carbone, absorbant une grande quantité d'émissions de dioxyde de carbone, ce qui ralentit l'effet de serre mondial. Mais cela a conduit à l'acidification des océans et menace le bas de sa chaîne alimentaire.

　　Le 9 mars 2013, le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Hong Lei a déclaré dans une question d'un journaliste: «La Convention sur la conservation de la faune et la flore antarctiques contient des dispositions claires sur la conservation et la gestion de cette ressource. La création d'aires protégées devrait suivre cette convention. "Les provisions et les pratiques connexes maintiennent un équilibre entre la protection des ressources et l'utilisation rationnelle, et développent des mesures de gestion ciblées et raisonnables et des mécanismes d'évaluation pour garantir leur efficacité."

　　Chen Yuliang estime que "l'utilisation raisonnable ne se limite pas à la pêche des produits aquatiques, la recherche scientifique et d'autres services écosystémiques font également partie de l'utilisation rationnelle".

　　Xue Guifang a appelé à "la réglementation et la légalisation de la gestion de la pêche en haute mer. Dans certaines zones de pêche importantes en haute mer, la communauté internationale mettra en place un système de gestion par le biais de négociations internationales et de conférences internationales, autorisant les pays et organisations concernés à gérer et prendre les mesures nécessaires. Des mesures de gestion, telles que l’établissement d’une période d’interdiction de pêche, l’instauration d’une période d’interdiction de pêche, la limitation du nombre de navires de pêche et la fixation de quotas de capture spécifiques à chaque pays. "

　　Développement du tourisme

　　Le professeur Wang Ziwei, membre du Laboratoire clé du processus océanique polaire et du changement global de l'océan à l'Université Ocean de Chine, a déclaré à China Economic Times qu'après l'interdiction complète de la mise en valeur des ressources minérales terrestres en Antarctique, la recherche scientifique, le tourisme et les pêches maritimes sont devenus l'homme le plus réaliste de l'homme dans l'Antarctique. Il peut être développé et utilisé trois ressources principales. Dans le même temps, l’Antarctique est la plus grande réserve naturelle commune à l’humanité au monde et la seule région du monde à disposer d’un traité international et d’un système juridique relativement complets.

　　En fait, les ressources touristiques de l’Antarctique sont partagées par toute l’humanité et l’industrie touristique internationale de l’Antarctique est en plein essor, ce qui confirme que le tourisme dans l’Antarctique est une partie importante des droits polaires nationaux.

　　Wang Ziyu a déclaré: "Le développement de l'industrie du tourisme antarctique chinois est une conséquence inévitable du développement économique rapide de la Chine. On pense que les fonctions de gestion se conformeront à la tendance historique de rajeunissement national, transformeront dès que possible les concepts de gestion et de gestion, serviront mieux la cause polaire de la Chine. Développement. "

　　En fait, les ressources touristiques de l’Antarctique sont partagées par toute l’humanité et l’industrie touristique internationale de l’Antarctique est en plein essor, ce qui confirme que le tourisme dans l’Antarctique est une partie importante des droits polaires nationaux. Chen Yuliang estime que "la construction d'une civilisation écologique et de puissances maritimes doit être combinée à un niveau stratégique et que l'économie marine doit permettre de multiples utilisations non exploitables (telles que le tourisme)".

　　Wang Ziyu a souligné que le tourisme antarctique est l’une des utilisations des ressources les plus réalistes à l’heure actuelle et qu’il est sans aucun doute devenu la principale force motrice incitant les gouvernements à encourager les capitaux privés à développer le tourisme antarctique. Fondée en 1991, l'Association internationale des organisations touristiques de l'Antarctique (IAATO), la meilleure assistante de la Conférence consultative du traité sur l'Antarctique (ACTM) chargée de mettre en œuvre une gestion et des services efficaces du tourisme antarctique, l'IAATO a défini un ensemble de normes applicables au tourisme dans des zones spéciales de l'Antarctique. Il a joué un rôle dans la supervision des opérations commerciales de divers pays et dans la protection de l'environnement et de l'environnement.Il a pris conscience de la responsabilité du tourisme antarctique en matière de sécurité et dans le respect de l'environnement, et est devenu un exemple de l'équilibre entre le développement des ressources antarctiques et la protection de l'environnement marin avec le «principe d'alerte».

bonjour la pollution et la destruction de l'environnement !

on peut compter sur les chinois !! 

voir ce qu'il font au Tibet !