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De l'eau découverte autour d'une exoplanète potentiellement habitable


Kira

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Membre, 49ans Posté(e)
épixès Membre 1 815 messages
Forumeur alchimiste ‚ 49ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, Persil-Fleur a dit :

C'est grâce à une probabilité non nulle de se retrouver de l'autre côté, que la particule franchit le mur. Ce faisant, il semblerait que la particule quantique effectue un saut et non plus un déplacement. Ce saut passant par une sorte de transition par le vide quantique.

Ainsi la particule allongerait le pas pour traverser cet obstacle, ce qui a pour effet de la faire émerger de l’autre côté du mur plus tôt que prévu. Elle traverse donc le tunnel à une vitesse « supraluminique ».

Les expériences de chercheurs à Cologne dans les années 1990 ont mesuré des vitesses cinq fois supérieures à c !!

Toutefois, ce déplacement à une vitesse supérieure à la lumière est pour l'instant cantonné au monde quantique et à un très court moment. :hi:

 

Etant entendu que je n'ai aucune compétence en matière de physique, évacuons d'emblée le caractère probablement naïf des questions que ces considérations m'inspirent.

Si la particule se fond dans le vide quantique pour réapparaitre après l'obstacle, peut-on affirmer qu'il s'agisse encore de la même particule ?

Si c'est le cas, y-a-t-il encore un sens à parler de vitesse ? Ladite particule disparait de l'espace pour y réapparaitre plus loin sans l'avoir parcouru, ce qu'elle a arpenté c'est le vide quantique dont nous ignorons s'il est consubstantiel à l'espace, s'il lui est superposé ou que sais-je encore ? Le temps que mettrait en l'occurrence la particule à franchir l'obstacle pourrait-il être plus considéré comme un «temps d'absence de la réalité» que comme une vitesse ?

Quoiqu'il en soit les notions propres au monde quantique ne sont pas exportables à l'échelle macroscopique et même si l'on découvrait avec certitude que, sous certaines conditions, une particule puisse effectivement dépasser la vitesse de la lumière, cela ne nous assurerait en rien que cela reste valide à notre échelle.

 

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Membre, 105ans Posté(e)
Persil-Fleur Membre 7 008 messages
Maitre des forums‚ 105ans‚
Posté(e)
il y a une heure, épixès a dit :

Etant entendu que je n'ai aucune compétence en matière de physique, évacuons d'emblée le caractère probablement naïf des questions que ces considérations m'inspirent.

Si la particule se fond dans le vide quantique pour réapparaitre après l'obstacle, peut-on affirmer qu'il s'agisse encore de la même particule ?

Si c'est le cas, y-a-t-il encore un sens à parler de vitesse ? Ladite particule disparait de l'espace pour y réapparaitre plus loin sans l'avoir parcouru, ce qu'elle a arpenté c'est le vide quantique dont nous ignorons s'il est consubstantiel à l'espace, s'il lui est superposé ou que sais-je encore ? Le temps que mettrait en l'occurrence la particule à franchir l'obstacle pourrait-il être plus considéré comme un «temps d'absence de la réalité» que comme une vitesse ?

Quoiqu'il en soit les notions propres au monde quantique ne sont pas exportables à l'échelle macroscopique et même si l'on découvrait avec certitude que, sous certaines conditions, une particule puisse effectivement dépasser la vitesse de la lumière, cela ne nous assurerait en rien que cela reste valide à notre échelle.

 

Que la particule se fonde dans le vide quantique est une hypothèse intéressante parmi d'autres. Il n'est pas certain effectivement que ce soit le même corpuscule qui se présente devant le mur et qui se retrouve derrière le mur. Dans ce monde probabiliste et indéterministe, il est même impossible de savoir précisément où est cette particule à tout moment.

Néanmoins, d'autres hypothèses existent comme celle du passage dans des dimensions intermédiaires encore inconnues. Ou celle que la même particule ait effectivement obtenu un gain d'énergie instantané phénoménal du vide quantique, qu'elle n'a restitué qu'un instant plus tard. Ce phénomène impossible à notre échelle est à présent connu du monde quantique.

Pour l'instant, les expériences menées parlent de vitesse "supraluminique" dans certaines conditions. Elles considèrent qu'indépendamment de ce qui se passe dans le vide quantique, en ce qui concerne notre espace-temps (à nous) la particule a eu brièvement un moment "d'accélération" intense dépassant la vitesse de la lumière.

Mais, osons aller un brin plus loin dans le monde quantique, cher Epixès. Cette accélération au delà de la vitesse de la lumière, qu'elle soit chiffrée à 1,5 ou 1,7 ou 5 fois la vitesse de la lumière, selon les expériences, reste ridicule par rapport aux records olympiques époustouflants dont est capable une particule quantique.

En effet, de nombreuses expériences ont confirmé que quand deux particules ont interagi, leur destin est lié à jamais.

Ainsi, si vous faites tourner l'une à droite (c'est une image) son âme soeur tournera instantanément à droite. Bien qu'elle puisse se trouver à des milliards d'années lumières de l'autre particule. A savoir, à l'autre bout de l'Univers.

Cela ouvre un champ de questionnement encore plus grand.

Comment ces deux particules ont elles bien pu communiquer, en l'absence de dimensions cachées, ou d'un message instantané porté par un Dieu commun qui coordonnerait leur action ?

Eh bien, dans l'état actuel de nos connaissances, nous constatons que la vitesse de 300 000 km/s, ou bien 5 fois cette vitesse sont très loin du compte. Puisqu'il s'agit en l'occurrence d'un message échangé entre elles à une vitesse que nous pouvons arrondir (par facilité) à plusieurs milliards d'années-lumière par seconde (environ 30 milliards d'années-lumières par secondes).

Dans les faits, c'est beaucoup plus, puisque l'interaction est instantanée. On pourrait donc surenchérir par exemple à 30 milliards d'années-lumière par nano-seconde !  :smile2:

Voilà Epixès, je vous laisse sur cette jolie intrigue du monde quantique. :hi:

Qui me semble souligner de façon symbolique la puissance de l'amour existant entre ces deux particules soeurs... ;):smile2:

image.png.8d5f769e8546df595c53bce8a4e96f64.png

 

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Invité riad**
Invités, Posté(e)
Invité riad**
Invité riad** Invités 0 message
Posté(e)
il y a 42 minutes, Persil-Fleur a dit :

Si tu contestes cet espoir, cela signifie que tu acceptes que l'humanité est déjà condamnée à disparaître d'ici peu sans aucune porte de sortie. ;)

Je ne sais pas combien il nous reste mais de toute façon, tout est condamné à disparaitre.

Citation

Le seul espoir de survie de l'humanité est dans le cosmos. Trouver d'autres Terres, ou d'autres astres hospitaliers à terraformer. Trouver comment faire voyager des quantités importantes de personnes vers des destinations hyper lointaines.

Il faut savoir distinguer entre science et science-fiction, l'un est une discipline sérieuse, l'autre relève de la littérature et de l'imaginaire, "terraformer" n'est possible que dans les romans et les films fantaisistes, quand je lis des postes comme ça sur les forums : voyager dans l'espace, voyager dans le temps, terraformer, migrer vers d'autres planètes habitables (qui n'existent peut-être pas dans notre galaxie) , je dis simplement que Descartes et Nietzsche avaient plus de dégât sur la pensée occidentale que le christianisme, le premier vous dit que vous n'êtes pas des animaux comme les autres et le deuxième vous a donné l'espoir de devenir des Dieu, et depuis vous êtes parti dans un délire incroyable, maintenant que nous frôlons l'extinction il faut se réveiller, votre rêve lucide a trop durée, allez, hop, c'est 8h00 du mat. c'est fini la terraformation de mars, réfléchissez plutôt à votre crise environnementale.

Rêver c'est bien, mais il faut savoir garder ses pieds sur terre, surtout dans une période de crise.

Citation

Les scientifiques qui cherchent ces solutions aujourd'hui sont notre seule chance de survie.

Je ne pense pas qu'il existe des scientifiques raisonnables qui travaillent sur ce genre de fantaisie, à moins que tu me cites des sources viables.
 

Citation

S'il n'est pas possible d'essaimer la vie ailleurs dans l'espace, et sur un nombre suffisant de planètes différentes, alors nous sommes déjà morts sans le savoir.

Oui ce n'est pas possible, vu le nombre incroyable des conditions favorable à la vie qui règnent sur terre, trouver une super terre dans une distance parcourable est presque impossible, cent milliards de planètes dans la voie lactée reste un chiffre modeste vue l'explosion combinatoire qu'il faut imaginer pour qu'une planète habitable puisse exister, notre existence sur terre n'est qu'un concours de circonstances, et si on rebobine le film ici sur terre, on est pas sûr d'aboutir au même résultat, donc, soyons modeste et profitons des quelques heures qui nous restent à vivre.
 

En conclusion notre plus grand exploit consiste à manipuler les ondes électromagnétiques, c'est comparable à la manipulation du feu par les grands singes qui nous ont précédé, mais toutes ces grandes inventions ne sont pas gratuites ni sans conséquences, l'invention de l'agriculture par exemple a causé une sélection naturelle chez l'humain, et ceux qui n'étaient pas capables de digérer le nouvel aliment ont cédé la place à ceux qui sont capables.
 

 

 

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Membre, 105ans Posté(e)
Persil-Fleur Membre 7 008 messages
Maitre des forums‚ 105ans‚
Posté(e)
il y a 22 minutes, riad** a dit :

Je ne sais pas combien il nous reste mais de toute façon, tout est condamné à disparaitre.

Il faut savoir distinguer entre science et science-fiction, l'un est une discipline sérieuse, l'autre relève de la littérature et de l'imaginaire, "terraformer" n'est possible que dans les romans et les films fantaisistes, quand je lis des postes comme ça sur les forums : voyager dans l'espace, voyager dans le temps, terraformer, migrer vers d'autres planètes habitables (qui n'existent peut-être pas dans notre galaxie) , je dis simplement que Descartes et Nietzsche avaient plus de dégât sur la pensée occidentale que le christianisme, le premier vous dit que vous n'êtes pas des animaux comme les autres et le deuxième vous a donné l'espoir de devenir des Dieu, et depuis vous êtes parti dans un délire incroyable, maintenant que nous frôlons l'extinction il faut se réveiller, votre rêve lucide a trop durée, allez, hop, c'est 8h00 du mat. c'est fini la terraformation de mars, réfléchissez plutôt à votre crise environnementale.

Rêver c'est bien, mais il faut savoir garder ses pieds sur terre, surtout dans une période de crise.

Je ne pense pas qu'il existe des scientifiques raisonnables qui travaillent sur ce genre de fantaisie, à moins que tu me cites des sources viables.
 

Oui ce n'est pas possible, vu le nombre incroyable des conditions favorable à la vie qui règnent sur terre, trouver une super terre dans une distance parcourable est presque impossible, cent milliards de planètes dans la voie lactée reste un chiffre modeste vue l'explosion combinatoire qu'il faut imaginer pour qu'une planète habitable puisse exister, notre existence sur terre n'est qu'un concours de circonstances, et si on rebobine le film ici sur terre, on est pas sûr d'aboutir au même résultat, donc, soyons modeste et profitons des quelques heures qui nous restent à vivre.
 

En conclusion notre plus grand exploit consiste à manipuler les ondes électromagnétiques, c'est comparable à la manipulation du feu par les grands singes qui nous ont précédé, mais toutes ces grandes inventions ne sont pas gratuites ni sans conséquences, l'invention de l'agriculture par exemple a causé une sélection naturelle chez l'humain, et ceux qui n'étaient pas capables de digérer le nouvel aliment ont cédé la place à ceux qui sont capables.

 

On est certainement d'accord sur une chose, nos chances de survie sont infimes, voire déjà gaspillées. ;)

Bien sûr qu'il y a des centaines de scientifiques raisonnables qui travaillent aussi bien sur l'envoi d'un vaisseau spatial habité sur Mars, que sur des projets de vaisseaux autonomes avec leur propre production d'eau et de nourriture pouvant transporter des humains pendant 100 ou 200 ans.

Compte tenu de l'accélération permanente de nos découvertes et connaissances, plusieurs scientifiques pensent que cela se chiffre à peine en une petite centaine d'années pour savoir maîtriser des techniques de colonisation spatiale, et le même temps voire 200 ans pour rejoindre les astres les plus éloignés de la voie lactée.

Ces travaux de recherche sont extrêmement longs. Heureusement qu'ils sont en cours, sinon ils n'aboutiraient jamais.

L'un n'empêche pas l'autre. Tandis que nous travaillons sur le très long terme avec les recherches spatiales, nous pouvons également travailler sur le court, moyen et long terme pour diminuer la pollution et préserver au mieux notre habitat. :)

Par ailleurs, à défaut d'envoyer des humains sur l'exoplanète découverte par @Kâli, s'il y a une vie élémentaire locale, on peut y envoyer de l'adn, des spermatozoïdes de babouin, ou des formes élémentaires de vie en vue de recréer notre histoire ailleurs... pour d'autres... et que la vie ne soit pas définitivement perdue :smile2:

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Invité riad**
Invités, Posté(e)
Invité riad**
Invité riad** Invités 0 message
Posté(e)
il y a 17 minutes, Persil-Fleur a dit :

On est certainement d'accord sur une chose, nos chances de survie sont infimes, voire déjà gaspillées. ;)

Bien sûr qu'il y a des centaines de scientifiques raisonnables qui travaillent aussi bien sur l'envoi d'un vaisseau spatial habité sur Mars, que sur des projets de vaisseaux autonomes avec leur propre production d'eau et de nourriture pouvant transporter des humains pendant 100 ou 200 ans.

Compte tenu de l'accélération permanente de nos découvertes et connaissances, plusieurs scientifiques pensent que cela se chiffre à peine en une petite centaine d'années pour savoir maîtriser des techniques de colonisation spatiale, et le même temps voire 200 ans pour rejoindre les astres les plus éloignés de la voie lactée.

Ces travaux de recherche sont extrêmement longs. Heureusement qu'ils sont en cours, sinon ils n'aboutiraient jamais.

L'un n'empêche pas l'autre. Tandis que nous travaillons sur le très long terme avec les recherches spatiales, nous pouvons également travailler sur le court, moyen et long terme pour diminuer la pollution et préserver au mieux notre habitat. :)

Par ailleurs, à défaut d'envoyer des humains sur l'exoplanète découverte par @Kâli

, s'il y a une vie élémentaire locale, on peut y envoyer de l'adn, des spermatozoïdes de babouin, ou des formes élémentaires de vie en vue de recréer notre histoire ailleurs... pour d'autres... et que la vie ne soit pas définitivement perdue :smile2:

 

Comme si notre évolution à travers l'histoire n'est qu'un long fleuve tranquille, sans obstacle et sans murs technologiques, et oui, nos découvertes et connaissances ne peuvent qu'accélérer comme ça vers l'infini, parce que notre mémoire est courte, comme si les Grecques ont continué leur bon petit chemin sans jamais se heurter à l'ironie de l'histoire.

Des scientifiques qui veulent envoyer les humains sur mars, oui il y en a, il y a Elan Muks, il est sympa, dès 2024 il veut y passer ses vacances, sans dénigrer son grand exploit avec son falcon et son dragon, l'homme reste un rêveur, il croit même que nous vivant dans le monde du film Matrix.

Qui nous reste encore, le projet mars one? c'était une escroquerie, et c'est fini. Soyons sérieux, la lune est juste au-dessus de nos têtes, le jour ou nous colonisons la lune, nous pouvons parler de mars et du reste, pour l'instant et même pour les quelques décennies à venir, ç'est amusant d'en parler, mais ce n'est que de la FICTION, ni plus, ni moins.
 

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 067 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Maintenant qu'on sait qu'il y a de l'eau, reste à construire un détecteur de pastis pour savoir si on peut raisonnablement y habiter durablement.

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Membre, 49ans Posté(e)
épixès Membre 1 815 messages
Forumeur alchimiste ‚ 49ans‚
Posté(e)
Il y a 11 heures, Persil-Fleur a dit :

Que la particule se fonde dans le vide quantique est une hypothèse intéressante parmi d'autres. Il n'est pas certain effectivement que ce soit le même corpuscule qui se présente devant le mur et qui se retrouve derrière le mur. Dans ce monde probabiliste et indéterministe, il est même impossible de savoir précisément où est cette particule à tout moment.

Néanmoins, d'autres hypothèses existent comme celle du passage dans des dimensions intermédiaires encore inconnues. Ou celle que la même particule ait effectivement obtenu un gain d'énergie instantané phénoménal du vide quantique, qu'elle n'a restitué qu'un instant plus tard. Ce phénomène impossible à notre échelle est à présent connu du monde quantique.

Pour l'instant, les expériences menées parlent de vitesse "supraluminique" dans certaines conditions. Elles considèrent qu'indépendamment de ce qui se passe dans le vide quantique, en ce qui concerne notre espace-temps (à nous) la particule a eu brièvement un moment "d'accélération" intense dépassant la vitesse de la lumière.

Mais, osons aller un brin plus loin dans le monde quantique, cher Epixès. Cette accélération au delà de la vitesse de la lumière, qu'elle soit chiffrée à 1,5 ou 1,7 ou 5 fois la vitesse de la lumière, selon les expériences, reste ridicule par rapport aux records olympiques époustouflants dont est capable une particule quantique.

En effet, de nombreuses expériences ont confirmé que quand deux particules ont interagi, leur destin est lié à jamais.

Ainsi, si vous faites tourner l'une à droite (c'est une image) son âme soeur tournera instantanément à droite. Bien qu'elle puisse se trouver à des milliards d'années lumières de l'autre particule. A savoir, à l'autre bout de l'Univers.

Cela ouvre un champ de questionnement encore plus grand.

Comment ces deux particules ont elles bien pu communiquer, en l'absence de dimensions cachées, ou d'un message instantané porté par un Dieu commun qui coordonnerait leur action ?

Eh bien, dans l'état actuel de nos connaissances, nous constatons que la vitesse de 300 000 km/s, ou bien 5 fois cette vitesse sont très loin du compte. Puisqu'il s'agit en l'occurrence d'un message échangé entre elles à une vitesse que nous pouvons arrondir (par facilité) à plusieurs milliards d'années-lumière par seconde (environ 30 milliards d'années-lumières par secondes).

Dans les faits, c'est beaucoup plus, puisque l'interaction est instantanée. On pourrait donc surenchérir par exemple à 30 milliards d'années-lumière par nano-seconde !  :smile2:

Voilà Epixès, je vous laisse sur cette jolie intrigue du monde quantique. :hi:

Qui me semble souligner de façon symbolique la puissance de l'amour existant entre ces deux particules soeurs... ;):smile2:

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Si l'intrication quantique ne m'est pas un sujet familier, il ne m'est pas totalement étranger non plus.

Néanmoins, et pour ce que j'en sais, les 2 «solutions» proposées les plus courantes n'invoquent pas de vitesse supraluminique:

- La non localité ou non séparabilité affirme que lorsque 2 particules sont intriquées elles ne forment qu'un seul objet, qu'il est vain de vouloir les considérer comme des éléments indépendant et que la distance les séparant peut être tenue comme nulle (certains estimant même que la notion de distance est émergente et n'existerait pas, ou serait profondément différente, à l'échelle quantique). Cela ressemble beaucoup à une explication ad hoc masquant mal notre ignorance du sujet puisque rien dans les théories actuelles ne permet de prédire ou de rendre compte du phénomène.

- ER = EPR propose que les particules intriquées seraient connectées par un pont Einstein-Rosen, mais encore une fois il ne s'agit que d'une conjecture faisant surgir au moins autant de problèmes que la première.

Je n'ai jamais entendu parler de tentative d'explication invoquant un dépassement de la vitesse de la lumière mais je n'ai que très peu exploré le problème de l'intrication et les scientifiques ne seraient pas dignes de cette appellation s'ils ne considéraient que les pistes qui ne contredisent pas les théories même les mieux établies, je vous crois donc sur parole et vous remercie de m'en informer.

Pour ma part je me sens très humble devant ces phénomènes qui mettent à mal les frontières de mon imagination (un sentiment assez euphorisant à vrai dire) et, comme souvent en matière de science, je m'autorise à avoir des préférences et des avis à propos de questions qui ne sont pas réglées tout en gardant à l'esprit que ces opinions n'ont aucune valeur et le danger que représente ce que Gérald Bronner appelle la contamination du croire par le désir.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 067 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Yo @épixès

L'intrication quantique détruit notre représentation de l'espace et du temps.

D'un côté tu parles d'un trou de ver EPR =PR au travers l'espace 

D'un autre de l'émergence de la notion d'espace comme si l'objet devenait plus fondamental que l'espace qui le contient 

Pourquoi pas mais une explication parmi les plus académique est de penser une particule comme une excitation du champ.

Dans ce cas de figure, le champ qui occupe l'espace est fondamental et la particule n'est qu'une forme parmi d'autres que l'acte de mesure fige dans l'espace temps.

Tout est champ actuellement en physique 

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Membre, 105ans Posté(e)
Persil-Fleur Membre 7 008 messages
Maitre des forums‚ 105ans‚
Posté(e)
Il y a 7 heures, épixès a dit :

Si l'intrication quantique ne m'est pas un sujet familier, il ne m'est pas totalement étranger non plus.

Néanmoins, et pour ce que j'en sais, les 2 «solutions» proposées les plus courantes n'invoquent pas de vitesse supraluminique:

- La non localité ou non séparabilité affirme que lorsque 2 particules sont intriquées elles ne forment qu'un seul objet, qu'il est vain de vouloir les considérer comme des éléments indépendant et que la distance les séparant peut être tenue comme nulle (certains estimant même que la notion de distance est émergente et n'existerait pas, ou serait profondément différente, à l'échelle quantique). Cela ressemble beaucoup à une explication ad hoc masquant mal notre ignorance du sujet puisque rien dans les théories actuelles ne permet de prédire ou de rendre compte du phénomène.

- ER = EPR propose que les particules intriquées seraient connectées par un pont Einstein-Rosen, mais encore une fois il ne s'agit que d'une conjecture faisant surgir au moins autant de problèmes que la première.

Je n'ai jamais entendu parler de tentative d'explication invoquant un dépassement de la vitesse de la lumière mais je n'ai que très peu exploré le problème de l'intrication et les scientifiques ne seraient pas dignes de cette appellation s'ils ne considéraient que les pistes qui ne contredisent pas les théories même les mieux établies, je vous crois donc sur parole et vous remercie de m'en informer.

Pour ma part je me sens très humble devant ces phénomènes qui mettent à mal les frontières de mon imagination (un sentiment assez euphorisant à vrai dire) et, comme souvent en matière de science, je m'autorise à avoir des préférences et des avis à propos de questions qui ne sont pas réglées tout en gardant à l'esprit que ces opinions n'ont aucune valeur et le danger que représente ce que Gérald Bronner appelle la contamination du croire par le désir.

Effectivement, tu décris remarquablement les différentes hypothèses actuelles qui montrent bien toute la difficulté d'appréhender le monde à l'échelle quantique.

Rien de tout cela n'est sûr. Et des équipes de scientifiques du monde entier explorent des pistes opposées et contradictoires selon leurs "croyances et espoirs" en vue d'avancer un peu sur ce long chemin épineux.

J'ai eu la chance de rencontrer Etienne Klein et de discuter avec lui des espoirs fondés dans le LHC avant sa mise en service, pendant qu'il dirigeait une grosse partie du projet. C'est un homme d'abord très simple et chaleureux. Il m'a expliqué que dans un cas comme un autre, "que le boson de Higgs existe ou pas", cela révolutionnerait toute la physique.

Ce qui m'a particulièrement intéressé, c'était son approche. Il se projetait déjà après la découverte ou non du boson. Il encadrait deux équipes de chercheurs disséminées dans le monde entier. L'une travaillant sur l'hypothèse qu'on allait trouver le boson de Higgs, l'autre travaillant sur l'hypothèse inverse.

J'ai bien senti que sa préférence allait à la non-existence du boson, qui ouvrait un champs d'investigation et de remise en cause encore plus grand. Même si sa rigueur scientifique le poussait à explorer les deux hypothèses ;)

Cette petite anecdote pour te dire que personne sur cette Terre, même les plus éminents scientifiques ne détient les clés du monde quantique. Qui reste un monde fabuleux de poésie et de rêve. Où tout, et son contraire, reste possible.

Je n'ai aucune idée de savoir si la vitesse de la lumière est dépassable ou pas. Mon exemple sur l'intrication (que personne au monde ne comprend aujourd'hui, et n'est en voie de comprendre dans un délai court) était juste un clin d'oeil humoristique vers cette image de communication entre les deux particules.

L'hypothèse que ces deux particules n'en soit qu'une seule est tout aussi ridicule, ou géniale, que l'hypothèse qu'elles soient deux entités différentes disposant d'un moyen de communication selon d'autres principes que la vitesse de la lumière. Notamment via une dimension cachée, qu'elle soit le vide quantique présent partout et immédiatement, opérant une sorte de liaison instantanée entre tous ses membres, ou d'autres dimensions d'autres univers parallèles aussi excitants que le nôtre, ayant des propriétés similaires à celles du vide quantique.

Tu auras parfaitement compris que je préfère cette seconde hypothèse à la première, pour des raisons poétiques, et pour l'espoir qu'elle ouvre qu'il soit possible à l'humanité de survivre via la colonisation spatiale.

Espoir forcément impossible si la vitesse de la lumière nous reste une barrière infranchissable. Mais tu as raison de rappeler que la science ne se nourrit pas de désir ou d'espoir, encore que pour être capable de remettre en cause nos certitudes établies et découvrir la relativité par exemple, il faut une bonne dose de vision poétique et rebelle... en plus d'une solide intuition sur la nature intime du monde.

Mon propos n'était d'ailleurs pas de parler de la vitesse de la lumière à notre échelle. Où il est manifeste que notre façon de voyager dans l'espace devra emprunter d'autres formes et d'autres voies.

Juste de souligner qu'à l'échelle quantique de nombreuses expériences ont montré que ça ne semble pas une limite, aux abord d'un mur de potentiel, et sur un temps très bref.

Même si ça reste un paradoxe qu'une particule arrive avant l'autre, tout en arrivant en même temps, en ayant "accéléré" plus que l'autre sur une partie de son trajet. :smile2:

Ma propre intuition est qu'aucune des limites fixées par la science actuelle n'est infranchissable. Il nous manque des morceaux importants du puzzle, que ce soit les dimensions cachées de l'Univers,  l'anti-matière, la matière noire, où cette énigme extraordinaire des trous noirs.

Car toutes les limites et théories actuelles de la science ne tiennent plus quand on s'approche de la singularité d'un trou noir, comme c'est le cas dès qu'on s'approche de la singularité initiale du Big Bang.

Il nous reste plus de choses à découvrir sur notre Univers que ce que nous savons aujourd'hui ;)

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