Aller au contenu

Cette vieille histoire qui me revient.


pila

Messages recommandés

Membre, 64ans Posté(e)
pila Membre 18 571 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
Posté(e)

Je l'ai déjà narré; mais il me faut encore vous raconter ce bref épisode de ma vie pour montrer que Tout-est-possible, la cupidité du Grand Capital, et le don de voyance donné par les dieux à votre serviteur lors de sa naissance !!! :D

Nous étions donc sous Jacques Chirac (période 1995-2002). Je travaillais encore et étais pour la troisième fois élu délégué du Personnel dans cette société de 80 employés (Pila aurait-il été populaire ? Mon collège électoral comptait 20 membres).

Réunion des délégués avec le Directeur (salarié) et, chose très rare, le Directeur-Général du Groupe (des dizaines d'entreprises et 2 ou 3000 employés à l'époque).

J'attaque donc les chefs sur ce que disait alors le Gouvernement, à savoir une baisse possible des charges patronales de Sécurité Sociale. Le directeur, homme pas mauvais mais bon serviteur des Grands Chefs, me regarda en ricanant bêtement et déclara : "Mais enfin Pila, il faut être sérieux ! Le Gouvernement cherche partout des sous pour la Sécu; ce n'est pas maintenant qu'il va baisser les charges !"

Il faut vous dire que ma question était : "Que compte faire le Groupe de l'argent économisé si le Gouvernement baisse les charges patronales ? Embaucher ? Augmenter les salaires ?".

Ma question gênait ! Le Directeur-Général se leva de son siège sans dire un mot. Cela signifiait beaucoup de choses pour moi. Je connaissais bien les attitudes de ces rapaces, vils serviteurs des gros bonnets. Je reposais ma question, ré-attaquais une 3ème fois, et finalement, n'ayant pas obtenu de réponse, je fermais ma G......

MAIS ! Voilà que deux ou trois mois plus tard, le Gouvernement baissa contre toute attente les charges patronales de la Sécurité Sociale ! Que devinrent les sommes économisées ? Elles partirent quelque part en Europe, via Paris, pour faire grossir la fortune de quelques fortunés (dont la Reine d'Angleterre - Philips aurait été une maison-mère, et la Reine a des sous placés chez eux). Le Directeur n'évoqua guère la suite de l'affaire. Moi non plus. C'était perdu. Je lançais une nouveauté à la réunion suivante : la hausse du Ticket-Restaurant. Je mis un an pour obtenir 60 FRANCS de plus par mois pour mes collègues de travail.

Le Capital est nécessaire, mais le Grand Capital est un poison.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, Obsédé textuel, 72ans Posté(e)
Gouderien Membre 34 656 messages
72ans‚ Obsédé textuel,
Posté(e)

Bien d'accord.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Docteur Honoris Causa Es "Patati & Patata...", 60ans Posté(e)
BadKarma Membre 13 115 messages
60ans‚ Docteur Honoris Causa Es "Patati & Patata...",
Posté(e)

Vous avez un poison bien plus fatal que celui dispensé par ce grand Capital si souvent décrié, la poudre de succession que représentera une soumission collective du plus grand nombre anesthésié par les hommes de main des organisations syndicales  ... Ainsi, en vertu du principe de responsabilité, que celui-ci assume de se faire entreprendre le fondement sans honte et, qu' il cesse définitivement de gémir sinon d' ouvrir sa gueule, en serrant bien fort les dents... 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×