Résistons à la mélancolie : affrontons l'avenir !

Les français seraient les champions du monde du pessimisme: 97 % d'entre eux estiment que "l'on va vers le pire".

"Que va t on devenir?", "Quel monde allons nous laisser à nos enfants ?", ils se sentiraient perdus et dépassés. Il ne faut pourtant pas tomber dans le piège des "paradis perdus" ,et du catatrophisme généralisé, sans pour autant nier la réalité ou devenir cynique. Mais comment réagir ?

Alain Braconnier (psy) a écrit un bouquin (La peur du Futur, O.Jacob) qui propose six pistes à adopter:

Choisir l'optimisme lucide:  Arrêter de réfléchir en terme binaire (tout fout le camp ou vive le progrès) : se calmer, car personne ne peut prévoir avec certitude ce qui arrivera à l'avenir. Etre sage veut dire : ne pas dramatiser tout en restant vigilant. Garder son calme. ex: les robots menacent l'emploi humain ? faire confiance aux prospectives qui estiment que 85% des métiers du futur n'existent pas encore..

S'adonner au rêve éveillé : non, ce n'est pas une perte de temps. ça favorise la créativité et l'interaction avec les autres. en restant inventif, on résiste à la déprime. Se fixer des objectifs réalistes.Voir comment ceux qui ont réaliser leurs rêves ont fait peut donner des ailes..

Visualiser mentalement : Pour affronter l'inconnu avec sérénité, il faut prendre appui sur du familier,et visualiser mentalement une situation future s'apparenterait à une "pré expérience",  les enfants en seraient familiers...

Boxer la vie au lieu de la subir : combattre à son petit niveau  ce qui semble injuste donne du sens  et aide à lutter contre le sentiments d'impuissance  . Posons des actes qui nous ressemblent, oeuvrons dans les domaines qui nous branchent, ce sera peut être une goutte d'eau mais on ne verra plus les choses de la même façon...

Privilégier ce que l'on aime : sans vivre à l'ancienne, on peut rééquilibrer un quotidien menaçant en laissant de la place à ce qui est bon pour nous Il faut prendre soin de soi et connaître sa zone de confort (émotionnel et corporel) Nous avons tous des besoins différents. Prendre son temps, éviter la dépendance aux autres, à la mode, à des courants de pensée...

Bien connaître sa sphère intime : prendre régulièrement des nouvelles de ses proches, cultiver l'amitié, communiquer avec les autres  permet de se sentir vivre dans un monde solidaire et bienveillant. Mettre l'ego de côté, réinventer les services aux autres, investir les associations, mémoriser les anniversaires, organiser des retrouvailles, bref: aimer.

Tout ceci tend vers une société égalitaire :Les meilleurs élèves ? Le Japon, la Finlande, La Norvège et la Suède : plus bas taux de maladies mentales, mortalité infantile et déscolarisation. Les pires ? la Grande-Bretagne, le Portugal, les Etats-Unis et Singapour.

(source: V.Josselin, Version Fémina)

Snobisme décadent. Les humains sont de plus en plus nombreux et vivent de plus en plus longtemps. Tournez la lorgnette.