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Scrutins scientifiques pour Européennes 2019


Tiersi

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Membre, Posté(e)
Tiersi Membre 662 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il y a 21 heures, Fraction a dit :

Bonjour,

1 _ Nous ne parlons pas exactement de la même chose : vous parlez de l’Europe des 27 alors que moi, je parle de la zone euro.

Monsieur Macron a évoqué, pendant sa campagne, l’idée d’un gouvernement de la zone euro, mais j’ai peur qu’il ait abandonné faute de leadership.

 

2 _ Certainement, un euro doit faire 10 fois le tour de la stratosphère avant de retomber sur Terre.

Si demain, l’argent des marchés atterrissait dans l’économie réelle, il faudrait un smic pour acheter un paquet de cigarettes. 😊

C’est bien la preuve que faire participer les capitalistes n’est pas une solution absolue.

 

A la BCE, le leadership se fait au prorata de la contribution, or les allemands sont les plus gros contributeurs (18 % du capital).

 

C’est difficile de juger, mais les produits chinois ne sont pas tous de mauvaise qualité, et même dans l’entrée de gamme, le rapport qualité-prix n’est pas négligeable.

Peut-être devrions-nous faire le procès de l’entrée de gamme plutôt que de l’industrie chinoise.

 

3 _ Vous mentionnez une équation européenne déséquilibrée.

On croirait une évolution exponentielle, mais sur le long terme, elle est cyclique :

Si les importations nous appauvrissent et nous désindustrialisent, en revanche elles solvabilisent nos partenaires, et l’on est en droit de penser qu’ils vont devenir plus progressistes et se mettre à importer.

C’est ce qui est en train de se passer en Chine.

Cordialement, Fraction

1

Pour survivre, l’UE doit:

A - Empêcher l’effondrement écologique,

B – Développer une nouvelle économie,

C - Vaincre la pauvreté,

D - Créer une nouvelle sociabilité,

E - Assurer la sécurité sur son territoire,

F - Résorber l’immigration indésirable,

G – Imposer un islam pacifié,

H – Préparer sa langue commune,

I - Créer sa défense autonome.

Parmi nos divers politiques, ceux qui sont judicieux ajouteront à leur programme mes propositions inédites. Intégralité sur: tiersi.skyrock.com Critiquer, approuver, désapprouver, ajouter, retirer, modifier…

 

2

Protectionnisme environnemental

L’UE révise ses traités d’importation-exportation. Quand ils sont indispensables, elle n’autorise que les échangent commerciaux avec des pays proches.

La mondialisation est un triple fléau pour le globe.

1) Elle produit un faramineux gaspillage des ressources terrestre.

2) Elle amplifie la pollution.

2) Elle aggrave la détérioration climatique.

Et elle extermine la classe moyenne des Etats avancés. Les déchéances sociales en masse précipitent le pays autrefois apaisé (sans ennemis de classe) vers la guerre civile (gilets jaunes). La mondialisation fabrique en pagaille des produits de mauvaise qualité rapidement hors d’usage qu’il faut vite remplacer. En outre, elle allonge scandaleusement les transports de marchandises.

L’association des pays de l’UE cumule les avantages logistiques d’un seul territoire. Non seulement naturel, le protectionnisme environnemental est indispensable. La survie de l’humanité en dépend. Au moment de l’effondrement écologique, il est l’unique option salutaire. Il permet d’économiser les ressources terrestres. L’activité industrielle pour produire des objets de consommation inutiles baisse. Avec une industrialisation adaptée aux nécessités de populations raisonnables, la demande énergétique chute. La pollution diminue en proportion. Nos industriels ont tout intérêt à sauter sur l’occasion. Ils fabriqueront les produits venus de l’extérieur que l’Europe ne manufacture pas. Objets obligatoirement inusables.

 

3

L’exportation vers les pays lointains n’est plus admissible. Limitation aux articles légers qui permettent d’adoucir les relations entre nations. Transport non énergivore, non polluant.

La route de la soie est un boulevard de dépouilleurs.

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 632 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, Tiersi a dit :

1

Pour survivre, l’UE doit:

A - Empêcher l’effondrement écologique,

B – Développer une nouvelle économie,

C - Vaincre la pauvreté,

D - Créer une nouvelle sociabilité,

E - Assurer la sécurité sur son territoire,

F - Résorber l’immigration indésirable,

G – Imposer un islam pacifié,

H – Préparer sa langue commune,

I - Créer sa défense autonome.

Parmi nos divers politiques, ceux qui sont judicieux ajouteront à leur programme mes propositions inédites. Intégralité sur: tiersi.skyrock.com Critiquer, approuver, désapprouver, ajouter, retirer, modifier…

 

2

Protectionnisme environnemental

L’UE révise ses traités d’importation-exportation. Quand ils sont indispensables, elle n’autorise que les échangent commerciaux avec des pays proches.

La mondialisation est un triple fléau pour le globe.

1) Elle produit un faramineux gaspillage des ressources terrestre.

2) Elle amplifie la pollution.

2) Elle aggrave la détérioration climatique.

Et elle extermine la classe moyenne des Etats avancés. Les déchéances sociales en masse précipitent le pays autrefois apaisé (sans ennemis de classe) vers la guerre civile (gilets jaunes). La mondialisation fabrique en pagaille des produits de mauvaise qualité rapidement hors d’usage qu’il faut vite remplacer. En outre, elle allonge scandaleusement les transports de marchandises.

L’association des pays de l’UE cumule les avantages logistiques d’un seul territoire. Non seulement naturel, le protectionnisme environnemental est indispensable. La survie de l’humanité en dépend. Au moment de l’effondrement écologique, il est l’unique option salutaire. Il permet d’économiser les ressources terrestres. L’activité industrielle pour produire des objets de consommation inutiles baisse. Avec une industrialisation adaptée aux nécessités de populations raisonnables, la demande énergétique chute. La pollution diminue en proportion. Nos industriels ont tout intérêt à sauter sur l’occasion. Ils fabriqueront les produits venus de l’extérieur que l’Europe ne manufacture pas. Objets obligatoirement inusables.

 

3

L’exportation vers les pays lointains n’est plus admissible. Limitation aux articles légers qui permettent d’adoucir les relations entre nations. Transport non énergivore, non polluant.

La route de la soie est un boulevard de dépouilleurs.

Bonsoir,

Nous ne sommes pas d’accord sur le fond, car pour moi, il n’y a aucune antinomie entre l’économie verte et la mondialisation ou d’autre phénomènes globalisants, au contraire.

Mais le totem de la croissance est tenace, et on pourrait peut-être envisager un pondérateur du coût carbone dans le calcul du PIB, comptabiliser les externalités.

Voilà pour ce qui relève de la prise de conscience collective.

Politiquement, ce sont encore les états qui font la loi.

Et les multinationales auront tout intérêts à avoir le doigt sur la couture lorsque les états imposeront des mesures pro-climatiques restrictives.

Autant que cela se passe dans un relatif consensus, et je crois même qu’il est plus facile pour un géant de s’adapter que pour une PME.

La taxe sur le coût carbone a été un échec relatif qui s’est traduit par un « marché du permis de polluer », mais c’est déjà un outil évolutif temporairement plus souple qu’une prohibition, bien qu’insuffisant.

Mais pour moi, le plus gros enjeu c’est d’offrir le droit aux signataires des traités de libre-échange de boycotter certains produits du partenaire pour des motifs raisonnables, notamment sanitaires et écologiques.

Je ne suis pas spécialiste des institutions, mais peut-être que l’OMC peut jouer un rôle d’arbitre intéressant dans le droit au boycott partiel et la répression de la réciprocité indue.

Pour lutter en faveur du climat à l’échelle mondiale, les outils élastiques et graduels sont sans doute préférables aux outils en béton armé, tant qu’il n’est pas trop tard.

Les circuits courts sont en train de se développer, et là j’en revient à mon idée de pondérateur : il serait peut-être judicieux de signaler une estimation du coût carbone des produits au consommateur, car de nombreux consommateurs sont déjà responsabilisés mais ne disposent pas d’une information ni d’un choix suffisant.

Soit dit en passant, le transport maritime est le moins coûteux en énergie, et je ne suis pas certain que votre Uber-eats quotidien soit si écologique que ça, rapporté à son volume.:)

Cordialement, Fraction

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Membre, Posté(e)
Tiersi Membre 662 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il y a 22 heures, Fraction a dit :

Bonsoir,

Nous ne sommes pas d’accord sur le fond, car pour moi, il n’y a aucune antinomie entre l’économie verte et la mondialisation ou d’autre phénomènes globalisants, au contraire.

Mais le totem de la croissance est tenace, et on pourrait peut-être envisager un pondérateur du coût carbone dans le calcul du PIB, comptabiliser les externalités.

Voilà pour ce qui relève de la prise de conscience collective.

Politiquement, ce sont encore les états qui font la loi.

Et les multinationales auront tout intérêts à avoir le doigt sur la couture lorsque les états imposeront des mesures pro-climatiques restrictives.

Autant que cela se passe dans un relatif consensus, et je crois même qu’il est plus facile pour un géant de s’adapter que pour une PME.

La taxe sur le coût carbone a été un échec relatif qui s’est traduit par un « marché du permis de polluer », mais c’est déjà un outil évolutif temporairement plus souple qu’une prohibition, bien qu’insuffisant.

Mais pour moi, le plus gros enjeu c’est d’offrir le droit aux signataires des traités de libre-échange de boycotter certains produits du partenaire pour des motifs raisonnables, notamment sanitaires et écologiques.

Je ne suis pas spécialiste des institutions, mais peut-être que l’OMC peut jouer un rôle d’arbitre intéressant dans le droit au boycott partiel et la répression de la réciprocité indue.

Pour lutter en faveur du climat à l’échelle mondiale, les outils élastiques et graduels sont sans doute préférables aux outils en béton armé, tant qu’il n’est pas trop tard.

Les circuits courts sont en train de se développer, et là j’en revient à mon idée de pondérateur : il serait peut-être judicieux de signaler une estimation du coût carbone des produits au consommateur, car de nombreux consommateurs sont déjà responsabilisés mais ne disposent pas d’une information ni d’un choix suffisant.

Soit dit en passant, le transport maritime est le moins coûteux en énergie, et je ne suis pas certain que votre Uber-eats quotidien soit si écologique que ça, rapporté à son volume.:)

Cordialement, Fraction

Avec l’agriculture intensive, la mondialisation précipite l’humanité vers une chute collective. La barre du Titanic actuel s’appelle économie. Il faut la tourner sans tarder. L’ère salvatrice exige le changement du mode de vie des gaspilleurs. Pas une punition, mais le moyen d’améliorer l’existence de tous. C’est à notre portée. S’ils font d’excellents choix, les humains vivront beaucoup mieux. En abandonnant le consumérisme de vanité, ils découvriront avec allégresse la sociabilité du bonheur.

 

Proposition

Afin d’obtenir un lot de la «loterie civique», il faut être membre actif d’une association d’amateurs.

Le SYAPA paye la cotisation d’une association d’amateurs à l’exclu. Si le démuni fait preuve d’un grand talent, l’UE finance une pratique de haut niveau. Il faut exercer au moins une activité: artistique, artisanale, sportive, politique, syndicale, dans une organisation altruiste (SYAPA exclu), voyages culturels autour d’un périmètre restreint (écologie oblige)… Pour diriger ces associations d’amateurs, personne ne doit recevoir un salaire. Etre membre actif signifie: participer en groupe à des actions fréquentes. Et soyons bien clairs: l’amateur n’est jamais payé, sinon il devient un professionnel. Dans une société voulant s’opposer à l’effondrement écologique, les réunions conviviales remplacent le consumérisme pavlovien. Occupations moins gloutonnes en ressources du globe génératrices d’une pollution galopante. Par ailleurs, des rencontres naturelles avec d’autres habitants maintiennent les indispensables liens sociaux. Beaucoup d’individus peu riches fabriqueront les produits auxquels ils tiennent. Vêtements de grande élégance, folkloriques, cosplays… Objets artisanaux. Maison à construire. Appareils en kit: voiture, bateau, planeur…

 

«Mais pour moi, le plus gros enjeu c’est d’offrir le droit aux signataires des traités de libre-échange de boycotter certains produits du partenaire pour des motifs raisonnables, notamment sanitaires et écologiques».

Motif encore plus légitime aujourd’hui: le protectionnisme environnemental. Hormis certains articles légers qui permettent l’adoucissement des échanges entre nations, aucune marchandise ne vient d’un pays éloigné (gaspillage kilométrique).

 

Proposition

Avènement de la «location généralisée» des principaux produits. Obligation de fabriquer les appareils louables à proximité. Délocalisation interdite. Interdiction de l’obsolescence programmée. Au début, l’Etat aide les précaires à payer la location des appareils inusables.

On pose dès maintenant les premières pierres d’un changement énergique du destin national qui s’étalera sur des années (le paquebot ne tourne pas comme une barque). Le client y gagne triplement.

1) Aucune grosse dépense préalable.

2) Louage inférieur au prix, aujourd’hui, de l’appareil divisé par son nombre d’années utilisables (obsolescence programmée).

3) Sans cette location, en cas de panne, l’appareil est aussitôt remplacé. Le client floué n’a pas le temps d’effectuer différentes démarches ou d’étudier l’achat d’un nouveau produit.

Développement considérable du secteur de la réparation. Dans chaque Etat, beaucoup d’emplois en perspective. Il s’agit d’emplois locaux qui sont impossibles à délocaliser. Pendant longtemps, aucun robot ne remplacera l’homme pour venir chez le particulier dépanner ses appareils: frigo, machine à laver, aspi, lave-vaisselle, télé, clim, etc. Outre la chiotte au garage. Dès son ébauche, l’appareil louable est adaptable aux multiples innovations. On doit pouvoir le réparer indéfiniment. Y compris les smartphones, ainsi que toutes leurs pièces détachées. La fabrication d’appareils inusables coûte cher. Au fil du temps, leur location baissera. Location très rentable sur la durée. A terme, cette location deviendra modique. Le loyer qui subsiste sert à régler l’entretien et les réparations. L’ajout d’une innovation notable nécessite l’accord du client. L’aide de l’Etat aux précaires constitue en réalité une avance. Les industriels la rembourseront ultérieurement grâce aux locations s’étalant sur un temps illimité. L’aide étatique aux précaires concerne les appareils indispensables à la vie décente d’un homme moderne. Il faut faire baisser la consommation extravagante de terres rares qui ravagent d’immenses superficies et polluent follement l’environnement. Les riches se payent des produits «dernier cri»: grosse dépense ou prix de location très onéreux. Les appareils décrépits sont remis aux exclus: location dérisoire. Lors d’un déménagement, la plupart des appareils ménagers et produits techniques ne se déplacent pas. Donc moins de dépenses affectées au transport.

Nos industriels ont tout intérêt à sauter sur l’occasion. Ils fabriqueront les produits venus de l’extérieur que l’Europe ne manufacture pas.

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