Once upon a Time in Hollywood

Cette BA ne dit pas grand-chose, et c'est pas plus mal. J'avais entendu qu'il était question de Charles Manson, mais il n'en est pas fait mention ici...

on voit un brun aux cheveux long dans cette BA, je pense que c'est lui, Manson.

Il y a 21 heures, Crève a dit :

on voit un brun aux cheveux long dans cette BA, je pense que c'est lui, Manson.

oui c'est lui,comme il y  aussi sharon tate jouait par margot robbie

il y a aussi les manson'girls (les brunes aux cheveux long en mini-jupe)

Le 22/03/2019 à 12:10, Crève a dit :

 

premère affiche

la BA en entier cette fois :

Ce film raconte les jours précédant le 9 aout 1969  à Hollywood au travers de l'existence d'une dizaine de personnes; Cliff Dalton, (Léonardo Di Capri) John Booth, (Brad Pitt) le réalisateur Roman Polanski et sa femme  enceinte de huit mois. Un groupe de hippies qui ont hanté un endroit appelé drive juste avant un affreux meurtre. 

C'est un film qu'il faut considérer comme une reconstitution historique  minutieuse  et cultivée de l'Amérique hollywoodienne de la fin du vingtième siècle. Du point de vue des décors tout est réglé au millimètre, les allusions culturelles et sociologiques à l'Amérique des années 70 sont recherchées. (On assiste même au service de la pâtée pour chiens façon soupe Campbell d'Andy Warhol).Les décors  et costumes sont extrêmement  bien choisis les appareils et voitures, la  way of life ( fumer, conduire vite  et sans attache)  conformes à l'époque.  

Cette œuvre se place comme "the artist" dans une phase de transition du cinéma.  EN effet, cette industrie cinématographique qui  finit d'exploiter l'allégorie  de la conquête de l'ouest et les  grandes séries moralisatrices ,    se lance dans l'exploitation d'un cinéma plus fantastique (Rosemary 's baby), plus exotique (Bruce Lee)…

Pour vivre de ses westerns, Dalton devra migrer  en Italie et   devra s'essayer au western spaghetti.

L'existence, les doutes, le quotidien  de  Cliff Dalton, acteur vieillissant, un poil déprimé et  de son cascadeur/serviteur  nous est décrite en tableaux mêlant flash backs, reconstitution de westerns en noirs et blanc, scènes parfois drôles parfois émouvantes. Des scènes se succèdent quand nos histrions ne sont pas en tournage ou quand ils le sont.  C'est long, parfois mou, mais on a néanmoins droit à quelques scènes amusantes. (Notamment la scène avec l'étoile montante Bruce Lee), celle avec la petite fille débutante qui  (crève l'écran) et qui confiante en elle et en son talent, donne des conseils. Puis à la fin une scène d'action délirante  qui finit en queue de poisson.

Le film est cependant difficile à comprendre  si on n'a aucun référent culturel concernant  l'Amérique de ces années là, les meurtres commis par Charles Manson et ses complices  on ne comprendra guère l'intérêt de ce film en Europe et  je pense qu'il trouvera difficilement son public. Il reste que c'est un film concernant le quotidien des acteurs , réussis ou non, ceux qui  essaient de survivre  en courant le cachet en tournant des chefs d'œuvres ou des navets, ceux qui défendent leurs intérêts ou ceux qui entretiennent des parasites mondains ou moins mondains .Ceux que les joies ou les drames touchent de près comme de loin. Au milieu des désiderata des producteurs et réalisateurs plus ou moins talentueux, plus ou moins touchés par la grâce et le succès.

Le 28/08/2019 à 16:18, querida13 a dit :

Cliff Dalton, (Léonardo Di Capri) John Booth, (Brad Pitt)

j'ai cru comprendre que c'était Rick Dalton, et Cliff Booth.

Il y a 22 heures, Crève a dit :

j'ai cru comprendre que c'était Rick Dalton, et Cliff Booth.

oui c'est toi qui a raison

Le 28/08/2019 à 15:18, querida13 a dit :

Ce film raconte les jours précédant le 9 aout 1969  à Hollywood au travers de l'existence d'une dizaine de personnes; Cliff Dalton, (Léonardo Di Capri) John Booth, (Brad Pitt) le réalisateur Roman Polanski et sa femme  enceinte de huit mois. Un groupe de hippies qui ont hanté un endroit appelé drive juste avant un affreux meurtre. 

C'est un film qu'il faut considérer comme une reconstitution historique  minutieuse  et cultivée de l'Amérique hollywoodienne de la fin du vingtième siècle. Du point de vue des décors tout est réglé au millimètre, les allusions culturelles et sociologiques à l'Amérique des années 70 sont recherchées. (On assiste même au service de la pâtée pour chiens façon soupe Campbell d'Andy Warhol).Les décors  et costumes sont extrêmement  bien choisis les appareils et voitures, la  way of life ( fumer, conduire vite  et sans attache)  conformes à l'époque.  

Cette œuvre se place comme "the artist" dans une phase de transition du cinéma.  EN effet, cette industrie cinématographique qui  finit d'exploiter l'allégorie  de la conquête de l'ouest et les  grandes séries moralisatrices ,    se lance dans l'exploitation d'un cinéma plus fantastique (Rosemary 's baby), plus exotique (Bruce Lee)…

Pour vivre de ses westerns, Dalton devra migrer  en Italie et   devra s'essayer au western spaghetti.

 

L'existence, les doutes, le quotidien  de  Cliff Dalton, acteur vieillissant, un poil déprimé et  de son cascadeur/serviteur  nous est décrite en tableaux mêlant flash backs, reconstitution de westerns en noirs et blanc, scènes parfois drôles parfois émouvantes. Des scènes se succèdent quand nos histrions ne sont pas en tournage ou quand ils le sont.  C'est long, parfois mou, mais on a néanmoins droit à quelques scènes amusantes. (Notamment la scène avec l'étoile montante Bruce Lee), celle avec la petite fille débutante qui  (crève l'écran) et qui confiante en elle et en son talent, donne des conseils. Puis à la fin une scène d'action délirante  qui finit en queue de poisson.

Le film est cependant difficile à comprendre  si on n'a aucun référent culturel concernant  l'Amérique de ces années là, les meurtres commis par Charles Manson et ses complices  on ne comprendra guère l'intérêt de ce film en Europe et  je pense qu'il trouvera difficilement son public. Il reste que c'est un film concernant le quotidien des acteurs , réussis ou non, ceux qui  essaient de survivre  en courant le cachet en tournant des chefs d'œuvres ou des navets, ceux qui défendent leurs intérêts ou ceux qui entretiennent des parasites mondains ou moins mondains .Ceux que les joies ou les drames touchent de près comme de loin. Au milieu des désiderata des producteurs et réalisateurs plus ou moins talentueux, plus ou moins touchés par la grâce et le succès.

 

  

tarentino a modifier certains faits!

en fait le film est un mélange de fiction-réalité

mais le trio pitt,di caprio,robbit sont excellent,et c'est beau!

https://fr.wikipedia.org/wiki/Once_Upon_a_Time…_in_Hollywood#Synopsis

il y a une heure, cry baby a dit :

oui c'est toi qui a raison

tarentino a modifier certains faits!

en fait le film est un mélange de fiction-réalité

mais le trio pitt,di caprio,robbit sont excellent,et c'est beau!

Oui, en effet, ce qui a été modifié c'est  surtout le final; Tarentino s'est dit:" voilà ce que des hommes dignes de ce nom auraient fait si le sale type s'était attaqué à eux plutôt qu'à une  belle femme enceinte  et à ses amis , tous innocents des faits que les délinquants leur reprochaient."

Et le film conclut sur une scène de violence insoutenable, entre artistes réussis et artistes ratés. 

 Il se fait  un peu le chantre de la bourgeoisie hollywoodienne laborieuse et réussie, dans son bon droit, face au hippie raté  qui crève  d'envie qui devant des objets désormais surannés et passés de mode et une réussite qui leur échappe! 

en fait son film est une uchronie. 

Il y a 16 heures, Crève a dit :

en fait son film est une uchronie. 

c'est ça!!