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Le deux-centième anniversaire de Gustave Courbet


January

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January Modérateur 60 735 messages
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Gustave Courbet est né à Ornans le 10 juin 1819. Pour rendre hommage à l’illustre peintre, le Département du Doubs a décidé de faire de 2019 une année de célébration, le « Bicentenaire Courbet ».

Qui était Gustave Courbet ? 

C'est l'auteur d'un important corpus de peintures — plus d'un millier d'œuvres —, Courbet est l'un des artistes les plus puissants et les plus complexes du xixe siècle. Dès 1848-1849, ses toiles s'opposent aux critères de l'académisme, à l'idéalisme, aux outrances romantiques ; transgressant la hiérarchie des genres, il provoque le scandale chez ses contemporains, et l'attrait de quelques collectionneurs privés, perturbant les frontières de l'art.

Le_Pont_de_Nahin_by_Courbet_1837.png

 

Soutenu par quelques critiques, comme Charles Baudelaire et Jules-Antoine Castagnary, son œuvre, qui ne peut être réduite à l'épisode du réalisme pictural, contient en germe la plupart des courants modernistes de la fin de son siècle.

Individualiste, revendiquant son autodidactisme et son terroir, Courbet était un amoureux des forces de la nature et des femmes. S'il a mené quelques combats, notamment contre la religiosité, la mauvaise foi et le mépris des paysans et des travailleurs manuels, la fin de sa vie le montre tout entier face aux éléments du paysage. Rarement un peintre avait, de son vivant, essuyé autant d'insultes.

Élu républicain, acteur de la Commune de Paris de 1871, il est accusé d'avoir fait renverser la colonne Vendôme, et condamné à la faire relever à ses propres frais. Exilé en Suisse, il y fonde une petite communauté d'amis peintres et meurt épuisé, trois ans avant l'amnistie générale, âgé de 58 ans.

Reconsidérée depuis les années 1970, notamment par la critique anglo-saxonne qui lui donne ses premiers véritables biographes, son œuvre vigoureuse et sans compromis, éclairée par l'exploration de ses écrits privés qui révèle un être lucide, subtil et sensible, ne cesse d'entretenir avec notre modernité des rapports intimes, souvent surprenants.

« J'ai étudié, en dehors de tout système et sans parti pris, l'art des anciens et l'art des modernes. Je n'ai pas voulu plus imiter les uns que copier les autres. J'ai voulu tout simplement puiser dans l'entière connaissance de la tradition le sentiment raisonné et indépendant de ma propre individualité. »

Sur wiki : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Courbet

 

Le programme du bi-centenairehttps://www.histoire.fr/actualités/bicentenaire-courbet

Ornans

Ornans, ville natale de Courbet

 

Au tableau ! 

Le-chene-300x245.jpg

Il y avait un chêne à Flagey, non loin de la bordure du village. Il s’élevait sur la route reliant cette commune à Chassagne, jusqu’à ce qu’il soit victime de la foudre au milieu du 20ème siècle. On disait qu’il fallait sept hommes pour en faire le tour ! Ce chêne, peint en 1864, est longtemps resté, dans l’esprit des habitants du village, attaché à la figure de Courbet. Et c’est le seul portrait d’arbre dans l’œuvre du peintre.

Le motif de l’arbre seul est inédit. Courbet est proche de la vision novatrice de la nature mais va plus loin encore. Il individualise et élève au rang de sujet principal ce chêne majestueux pour en faire un véritable portrait d’arbre.

 

COURBET, UN DES PREMIERS « RÉALISTES »

Le mouvement réaliste apparaît dans la seconde moitié du 19ème siècle, d’abord en Europe avant de conquérir le reste du monde. Il se manifeste aussi bien en littérature avec Honoré de Balzac, Champfleury (Jules François Félix Husson) et Louis Edmond Duranty, qu’en peinture avec un certain nombre d’artistes parmi lesquels Gustave Courbet. Dans une période marquée par l’opposition entre le romantisme et le classicisme, le réalisme ouvre une nouvelle voie en évoquant la réalité sans idéalisation et en abordant des thématiques politiques ou sociales.

LE RÉALISME N’EST PAS DU MIMÉTISME

Le réalisme n’est pas une tentative d’imitation du réel. Il s’agit, dans le cas de Courbet, de prendre pour sujet la réalité du monde qui l’entoure. Le peintre souhaite traduire les mœurs, les idées, l’aspect de son époque mais en faisant ressortir sa propre individualité.

Contemporain des débuts de la photographie, Courbet l’utilise parfois dans son œuvre, comme par exemple pour peindre la femme nue située derrière lui dans L’Atelier du peintre (entre 1854 et 1855, musée d’Orsay à Paris), puis pour Le Château de Chillon (1874, musée Gustave Courbet à Ornans, dépôt de la Ville d’Ornans). Mais sa volonté, contrairement à la photographie, est de donner sa vision personnelle du réel, qui se heurte parfois à l’incompréhension de ses contemporains.

M0339_D-1976-1-3_2-1-300x245.jpg

Château de Chillon

 

Le site du Musée Courbet : https://musee-courbet.doubs.fr/?page_id=201

 

 

 

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Membre, Beluga-Pangolin, Posté(e)
BELUGA Membre 15 220 messages
Beluga-Pangolin,
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COURBET ET LA NORMANDIE :

C’est au Havre que Gustave Courbet (1819-1877) découvre la mer, lors d’un voyage qu’il effectue sur la côte normande en 1841, avec son ami d’enfance Urbain Cuenot. Il revient sur les bords de la Manche en 1852 et, de 1865 à 1869, séjourne régulièrement au Havre, à Honfleur, Trouville, Deauville et Étretat. C’est là qu’il peint ce qu’il appelle des « paysages de mer », c’est-à-dire des « mers orageuses », des « trombes » ou des « vagues ». Se démarquant radicalement du genre traditionnel de la « marine », qui cède encore souvent au pittoresque (scènes de naufrage, de pêche…) quand il ne s’agit pas d’épisodes d’histoire navale, Courbet trouve son inspiration dans une approche directe de la mer. Fasciné par le spectacle de l’océan et par le mouvement rapide, insaisissable et continuellement renouvelé de la houle, il cherche à en saisir la puissance. Peignant inlassablement les mêmes motifs, il invente avant Monet et les impressionnistes le concept de « série ».
 
Au cours de l’été 1869, Courbet s’installe à Étretat, petite ville de pêcheurs nichée au fond d’une valleuse qu’enserrent d’impressionnantes falaises de craie. C’est là qu’après avoir peint « neuf paysages de mer desquels [il est] content », il décide de « commencer […] un paysage de mer de 1 m 60 pour l’exposition [n’ayant] jamais exposé ce genre ». L’artiste ambitionne en effet de présenter au Salon de Paris de l’année suivante une toile de la série, mais dans des dimensions bien supérieures à celles de ses tableaux précédents. Il en présente finalement deux : La falaise à Étretat après l’orage et La mer orageuse (toutes deux au musée d’Orsay). Tels des pendants évoquant les variations atmosphériques – avec d’un côté le déchaînement et de l’autre l’apaisement de la nature –, les deux toiles offrent deux points de vue différents sur le site. Si la falaise blanche et la grève occupent une part importante de la composition de La falaise à Étretat, mettant ainsi en valeur l’aspect minéral du lieu, c’est la mer houleuse sous un ciel chaotique qui est le sujet principal de La mer orageuse. La critique, unanime, loue les deux œuvres.
Gustave COURBET (1819-1877), La Vague, 1869, huile sur toile, 71,5 x 116,8 cm. © MuMa Le Havre / Charles Maslard

Courbet peint trois autres versions de La mer orageuse. Les deux premières reprennent, dans des dimensions plus modestes, la composition du tableau aujourd’hui conservé au musée d’Orsay. La dernière, acquise par le MuMa, se distingue par un cadrage plus resserré au niveau du ciel, lequel se trouve réduit de moitié. Ce parti pris a pour effet de concentrer l’attention sur la mer déchaînée et sur cette vague fantastique, comme figée dans son mouvement. L’artiste offre une vision particulièrement intense d’une mer tourmentée et inquiétante. Travaillant au couteau une matière épaisse, Courbet parvient à traduire la puissance sauvage des forces naturelles. « Sa marée vient du fond des âges », dira plus tard Cézanne.

 

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Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 60 735 messages
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Portrait de P.J. Proudhon, 1865, Gustave Courbet, Paris, Petit Palais

Portrait de Proudhon

Courbet peint cette toile l’année même de la mort de Proudhon, en souvenir de leur amitié. Le peintre avait plusieurs fois demandé à son ami de poser pour lui, mais le philosophe avait toujours refusé. L’artiste se base ici sur une photographie réalisée quelques années auparavant par le photographe Reutlinger. Proudhon est représenté en compagnie de sa fille ainée, Catherine et de sa fille cadette, Marcelle, née en 1852 et morte du choléra en 1854. Initialement, la femme de Proudhon devait aussi figurer sur le tableau, assise à droite, mais elle a été remplacée par sa corbeille à ouvrage.

 

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January Modérateur 60 735 messages
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Un enterrement à Ornans

Replaçons-nous dans le contexte du milieu du 19ème siècle pour mesurer le choc qu'a pu produire cette toile. En fait, l'artiste provoque un tollé d'abord parce qu'il prend le contrepied des conventions esthétiques de son temps, il choisit le grand format pour figurer non pas un "grand sujet" (religieux, historique ou mythologique) mais au contraire pour représenter une scène banale au cimetière de son propre village, Ornans. Une cinquantaine de personnages apparaissent, ce sont réellement les habitants d'Ornans qui assistent à l'inhumation de l'un des leurs.

D'aucuns répéteront : "Est-il possible de peindre des gens aussi affreux ?" "C'est à vous dégoûter d'être enterré à Ornans." Quant au critique Champfleury, fervent défenseur de Courbet, il dira, en voyant ce tableau : "La bourgeoisie moderne y est représentée, en pied, avec ses côtés ridicules, ses bassesses et ses beautés."Le réalisme de cette scène d'enterrement est donc perçu comme critique, profondément subversif. La peinture résolument réaliste suffirait à mettre à nu les travers humains, notamment les défauts des bourgeois... 

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Invité Petit pois
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il y a 17 minutes, January a dit :

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Un enterrement à Ornans

Replaçons-nous dans le contexte du milieu du 19ème siècle pour mesurer le choc qu'a pu produire cette toile. En fait, l'artiste provoque un tollé d'abord parce qu'il prend le contrepied des conventions esthétiques de son temps, il choisit le grand format pour figurer non pas un "grand sujet" (religieux, historique ou mythologique) mais au contraire pour représenter une scène banale au cimetière de son propre village, Ornans. Une cinquantaine de personnages apparaissent, ce sont réellement les habitants d'Ornans qui assistent à l'inhumation de l'un des leurs.

D'aucuns répéteront : "Est-il possible de peindre des gens aussi affreux ?" "C'est à vous dégoûter d'être enterré à Ornans." Quant au critique Champfleury, fervent défenseur de Courbet, il dira, en voyant ce tableau : "La bourgeoisie moderne y est représentée, en pied, avec ses côtés ridicules, ses bassesses et ses beautés."Le réalisme de cette scène d'enterrement est donc perçu comme critique, profondément subversif. La peinture résolument réaliste suffirait à mettre à nu les travers humains, notamment les défauts des bourgeois... 

En même temps c'est assez sinistre comme représentation..beau, mais sinistre

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January Modérateur 60 735 messages
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Ah je suis d'accord, complètement sinistre. La toile est monumentale, les gens ont été peints "grandeur nature" et l'effet est saisissant. Pour l'époque cette représentation était vraiment scandaleuse. 

 

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January Modérateur 60 735 messages
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Autoportrait : Le déséspéré, par Gustave Courbet

Autoportrait, Le Désespéré

 

Le désespéré est probablement le tableau le plus singulier et le plus mystérieux de la série des autoportraits de jeunesse de Gustave Courbet. Ni l’artiste, ni ses contemporains ne s’expriment à son sujet, si ce n’est le docteur Paul Collin, qui assista Courbet dans ses derniers instants à La Tour-de-Peilz. Dans la description rapide qu’il fait de l’intérieur du peintre en exil, il mentionne « un tableau représentant Courbet avec une expression désespérée et qu’il avait intitulé pour cette raison Désespoir ». […] D’emblée nous est donnée une information capitale, celle de la présence de l’œuvre dans le dernier atelier du peintre, signe de son attachement particulier pour cette toile. […] Le désespoir dont il est ici question a-t-il été, à un quelconque moment, celui de l’artiste ou bien s’agit-il d’une « tête d’expression », un exercice théorique pour lequel le jeune Courbet aurait, par commodité et narcissisme, étudié son propre visage ? 

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Invité Petit pois
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Invité Petit pois
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Autoportrait : Le déséspéré, par Gustave Courbet

 

Ce "portrait" m'a toujours fascinée. Je ne sais pas pourquoi mais il m'évoque Molière sur scène f-0-165.gif?w=550

J'aime la netteté des traits et des couleurs., des contrastes ..

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Idem, elle est "captivante", elle agit comme un aimant.

 

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January Modérateur 60 735 messages
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Théophile Gautier, critique dont Courbet avait sollicité le regard dès 1847, s'exprime dans La Presse le 11 mai 1852, en ces mots : « L’auteur de L’Enterrement à Ornans […] semble, cette année, avoir reculé devant les conséquences de ses principes ; la toile qu’il a exposée sous le titre des Demoiselles de village est presque une idylle à côté des monstrueuses trognes et des caricatures sérieuses de L’Enterrement. Il y a comme une intention de grâce dans ses trois figures, et si monsieur Courbet eût osé, il les aurait faites complètement jolies ». Ces « monstrueuses trognes », une expression qui va devenir un leitmotiv parmi les nombreux reproches adressés au peintre, qualifié bientôt par Gautier de « Watteau du laid ».

 

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Les demoiselles de village

 

Tout en proclamant les merveilleuses aptitudes du peintre, sa vigueur, son talent de coloriste, Eugène Delacroix lui, exprime dans son journal intime, à la même époque, un certain rejet pour les sujets vulgaires et les types hideux figurés par Courbet.

Les Baigneuses, présentées au Salon de 1853, ont créé encore plus de controverses. On y voit deux femmes, dont une nue avec un linge qui la drape à peine alors qu'elle ne représente plus une figure mythologique idéalisée. La critique de l'époque s'empare de cette toile de façon très virulente : Courbet a réussi à obtenir ainsi un succès de scandale. Toujours plus inspiré, Théophile Gautier explose dans La Presse du 21 juillet 1853 à propos de ses Baigneuses : « Figurez-vous une sorte de Vénus hottentote sortant de l’eau, et tournant vers le spectateur une croupe monstrueuse et capitonnée de fossettes au fond desquelles il ne manque que le macaron de passementerie. »

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Les baigneuses

On a reproché à cette toile ces chairs, ces plis, ces boursouflures plus laides que belles, ces pieds sales, cette absence de grâce. Pour Courbet, c'était de l'ironie, mais pour le spectateur moyen, c'était de la vanité et/ou de l'indécence - ce qui n'a pas empêché Alfred Bruyas de l'acquérir (collectionneur, mécène d'Eugène Delacroix et Gustave Courbet).

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Invité Petit pois
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Théophile Gautier, critique dont Courbet avait sollicité le regard dès 1847, s'exprime dans La Presse le 11 mai 1852, en ces mots : « L’auteur de L’Enterrement à Ornans […] semble, cette année, avoir reculé devant les conséquences de ses principes ; la toile qu’il a exposée sous le titre des Demoiselles de village est presque une idylle à côté des monstrueuses trognes et des caricatures sérieuses de L’Enterrement. Il y a comme une intention de grâce dans ses trois figures, et si monsieur Courbet eût osé, il les aurait faites complètement jolies ». Ces « monstrueuses trognes », une expression qui va devenir un leitmotiv parmi les nombreux reproches adressés au peintre, qualifié bientôt par Gautier de « Watteau du laid ».

 

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Les demoiselles de village

 

Tout en proclamant les merveilleuses aptitudes du peintre, sa vigueur, son talent de coloriste, Eugène Delacroix lui, exprime dans son journal intime, à la même époque, un certain rejet pour les sujets vulgaires et les types hideux figurés par Courbet.

Les Baigneuses, présentées au Salon de 1853, ont créé encore plus de controverses. On y voit deux femmes, dont une nue avec un linge qui la drape à peine alors qu'elle ne représente plus une figure mythologique idéalisée. La critique de l'époque s'empare de cette toile de façon très virulente : Courbet a réussi à obtenir ainsi un succès de scandale. Toujours plus inspiré, Théophile Gautier explose dans La Presse du 21 juillet 1853 à propos de ses Baigneuses : « Figurez-vous une sorte de Vénus hottentote sortant de l’eau, et tournant vers le spectateur une croupe monstrueuse et capitonnée de fossettes au fond desquelles il ne manque que le macaron de passementerie. »

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Les baigneuses

 

 

'faut avouer, qu'à par le talent d'exécution.....:mouai:

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il y a une heure, Petit pois a dit :

'faut avouer, qu'à par le talent d'exécution.....:mouai:

La description de Gautier m'a trop fait rire, ah, si les journalistes savaient encore écrire comme ça, on se marrerait bien à la place de déprimer en écoutant les nouvelles !

 

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NantesMACourbet.jpg

Les cribleuses de blé

Point focal de la composition, située au centre, la femme agenouillée s’impose au spectateur par sa taille presque disproportionnée, mais aussi par l’énergie et la tension qu’elle développe et transmet à l’ensemble de la représentation. Au puissant mouvement d’ellipse qu’elle imprime au tamis, à la sensualité de sa position, visage caché, presque anonyme, elle emplit de sa présence toute la toile, tandis que les deux autres apparaissent comme des figurants.

Ce tableau a été peint par Courbet entre 1853 et 1854 à Ornans. Le peintre l'a d'abord intitulé Les Cribleuses ou les Enfants des cultivateurs du Doubs.

Les deux jeunes femmes sont sans doute les deux sœurs de Courbet : Zoé (qui crible le blé) et Juliette (qui est assise). Le jeune garçon pourrait être Désiré Binet, le fils naturel du peintre.

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il y a 21 minutes, January a dit :

 

Les cribleuses de blé

Point focal de la composition, située au centre, la femme agenouillée s’impose au spectateur par sa taille presque disproportionnée, mais aussi par l’énergie et la tension qu’elle développe et transmet à l’ensemble de la représentation. Au puissant mouvement d’ellipse qu’elle imprime au tamis, à la sensualité de sa position, visage caché, presque anonyme, elle emplit de sa présence toute la toile, tandis que les deux autres apparaissent comme des figurants.

Ce tableau a été peint par Courbet entre 1853 et 1854 à Ornans. Le peintre l'a d'abord intitulé Les Cribleuses ou les Enfants des cultivateurs du Doubs.

Les deux jeunes femmes sont sans doute les deux sœurs de Courbet : Zoé (qui crible le blé) et Juliette (qui est assise). Le jeune garçon pourrait être Désiré Binet, le fils naturel du peintre.

Perso, ce que je trouve presque disproportionné c'est plutôt ses bras, quasi des bras d'homme....même pour une femme obligée et habituée à l'effort manuel. Non ?

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January Modérateur 60 735 messages
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C'est vrai que ça m'a attiré l'oeil à moi aussi. Mais la baigneuse pareil, il y a disproportion et on ne sait plus si on regarde quelqu'un de gras. Si on fait abstraction du postérieur et du visage, on se demanderait si c'est un homme ou une femme..

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il y a 13 minutes, January a dit :

C'est vrai que ça m'a attiré l'oeil à moi aussi. Mais la baigneuse pareil, il y a disproportion et on ne sait plus si on regarde quelqu'un de gras. Si on fait abstraction du postérieur et du visage, on se demanderait si c'est un homme ou une femme..

J'avoue boucher-4060-439dig-l.jpg( en moins gras :happy:)

Anonyme.

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La fileuse endormie

 

La tradition voudrait que Courbet ait pris sa soeur Zélie comme modèle pour son tableau du salon de 1853, "La fileuse endormie".

La fileuse apparaît de prime abord comme un tableau convenable, une scène de la vie quotidienne. Le sommeil est un thème que Courbet a traité abondamment; sa "liseuse endormie" est très proche dans son abandon de cette fileuse, de même que le personnage assoupi des "demoiselles des bords de seine". Ce sommeil féminin est chez Courbet teinté d'un voyeurisme explicite et, s'il y a loin entre la"fileuse" et une figure érotique, une sensualité est ici à l'oeuvre. Nous nous trouvons ainsi au coeur de la peinture de Courbet: la matérialité des étoffes, le réalisme des attitudes, la suavité de l'abandon, en font avant tout un sujet charnel et terrien. Pourtant, la complexité des détails, des références iconographiques et de leur réinterprétation plus ou moins consciente dote l'oeuvre d'une charge sociale venant déranger l'ordre et la morale, et susciter les passions.

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Fichier:Gustave Courbet - Jo, la belle Irlandaise (Stockholm).jpg

Jo, la belle irlandaise

 

Joanna Heffernan a le regard tourné vers un miroir qu'elle tient de la main gauche, tandis qu'elle passe sa main droite dans sa chevelure, comme pour mieux la voir. Cet acte insolite peut être rapproché du geste de Courbet en train de peindre : de la main droite, il tient sa brosse, et sa palette de la main gauche. Ainsi la chevelure a-t-elle une valeur à la fois féminine et masculine. La brosse est un objet de plaisir, et la jeune femme aussi, dont quelques boucles semblent s'écouler vers le spectateur.

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Il y a 6 heures, January a dit :

 

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La fileuse endormie

 

La tradition voudrait que Courbet ait pris sa soeur Zélie comme modèle pour son tableau du salon de 1853, "La fileuse endormie".

La fileuse apparaît de prime abord comme un tableau convenable, une scène de la vie quotidienne. Le sommeil est un thème que Courbet a traité abondamment; sa "liseuse endormie" est très proche dans son abandon de cette fileuse, de même que le personnage assoupi des "demoiselles des bords de seine". Ce sommeil féminin est chez Courbet teinté d'un voyeurisme explicite et, s'il y a loin entre la"fileuse" et une figure érotique, une sensualité est ici à l'oeuvre. Nous nous trouvons ainsi au coeur de la peinture de Courbet: la matérialité des étoffes, le réalisme des attitudes, la suavité de l'abandon, en font avant tout un sujet charnel et terrien. Pourtant, la complexité des détails, des références iconographiques et de leur réinterprétation plus ou moins consciente dote l'oeuvre d'une charge sociale venant déranger l'ordre et la morale, et susciter les passions.

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La Remise de Chevreuils au Ruisseau de Plaisir-Fontaine tableau de Gustave Courbet

La remise des chevreuils

Courbet, grand chasseur, avait eu l'occasion de satisfaire sa passion dans les giboyeuses forêts allemandes, au cours d'un voyage qu'il avait fait à Francfort. Il en rapporta le goût des toiles cynégétiques. Celle-ci compte, avec le Combat de cerfs, parmi les plus belles de l'artiste. Quand elle fut exposée, elle souleva, par son exactitude et son mérite artistique, la double admiration des chasseurs et des amateurs de belle peinture.

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