Peut-on contrôler son trop-plein d'émotions quand on souffre d'anxiété ?

Quand il est submergé par les émotions, le cerveau des personnes anxieuses a tendance à faire le contraire de ce qu'il lui faudrait faire pour contrôler ses émotions.

Nous régulons tous nos émotions, chaque jour de notre vie. Grâce à ce processus psychologique, nous pouvons gérer la façon dont nous ressentons et exprimons nos émotions, quelle que soit la situation qui se présente. Mais chez certaines personnes, cette régulation n’est pas efficace. Les sentiments qu’elles éprouvent sont intenses et difficiles à supporter ce qui les amène souvent, pour leur échapper, à adopter des comportements tels que l'automutilation, la consommation d'alcool ou la suralimentation.

Source et suite de l'article

Je connais plutôt bien, j'ai une tendance assez forte à l'anxiété contre laquelle je lutte depuis plusieurs années, avec des hauts et des bas. Article intéressant, j'ai réalisé certaines des astuces données tout seul, mais c'est bien de savoir qu'on ne fait pas mauvaise route ! Ce n'est jamais devenu un véritable handicap, je n'ai jamais eu par exemple peur de sortir de chez moi comme cela arrive à certains très gros anxieux. Mais cela reste très mal perçu socialement (j'ai d'ailleurs jamais vraiment compris pourquoi), la plupart des gens n'ayant aucune compassion ou empathie pour les anxieux qui sont facilement jugés.

Article vraiment intéressant, j'y ai appris pas mal de choses.

Certaines avaient aussi été évoquées avec moins de détails par mon psy.

Citation

Les personnes atteintes de trouble dépressif majeur –qui se traduit par une incapacité à réguler ou réparer les émotions, se manifestant par de longs épisodes de dépression– éprouvent des difficultés à utiliser le contrôle cognitif pour gérer leurs émotions négatives et diminuer l'intensité de leur émotions. Ceci s’explique par des différences neurobiologiques, telles qu’une diminution de la densité de la matière grise et du volume du cortex préfrontal.

Est-ce que cela signifie que la dépression a des conséquences irréversibles et négatives sur le cerveau, et affecte donc nos capacités intellectuelles ?

il ne faut pas hésiter a demander l'avis d'un médecin !!ou d'un psychologue !!

et faire du sport , marche , randonnée , ça déstresse !!

il y a 3 minutes, PetiteNeige a dit :

Est-ce que cela signifie que la dépression a des conséquences irréversibles et négatives sur le cerveau, et affecte donc nos capacités intellectuelles ?

Négatives sans aucun doute, irréversibles probablement pas, vu les possibilités de récupération et la plasticité neuronale...

il y a 49 minutes, boeingue a dit :

il ne faut pas hésiter a demander l'avis d'un médecin !!ou d'un psychologue !!

et faire du sport , marche , randonnée , ça déstresse !!

Oui, je confirme que le conseil est judicieux : faire du sport aide beaucoup !

Après le côté positif c'est cette espèce de conscienciosité à la limite de l'obsessionnel qui peut aider dans le milieu professionnel pour parer à toutes les éventualités. Un cerveau d'anxieux ça tourne sans arrêt jusqu'à ce que toute éventualité ait été analysée, décortiquée, et ça n'est pas tranquille tant qu'il y a une faille possible dans le projet qu'on défend

Une forme de "férocité intellectuelle" si je puis dire, comme une façon de s'acharner sur tous les concepts et toutes les idées ou toutes nos réalisations pour voir si elles résistent.

Il y a 2 heures, Quasi-Modo a dit :

Je connais plutôt bien, j'ai une tendance assez forte à l'anxiété contre laquelle je lutte depuis plusieurs années, avec des hauts et des bas. Article intéressant, j'ai réalisé certaines des astuces données tout seul, mais c'est bien de savoir qu'on ne fait pas mauvaise route ! Ce n'est jamais devenu un véritable handicap, je n'ai jamais eu par exemple peur de sortir de chez moi comme cela arrive à certains très gros anxieux. Mais cela reste très mal perçu socialement (j'ai d'ailleurs jamais vraiment compris pourquoi), la plupart des gens n'ayant aucune compassion ou empathie pour les anxieux qui sont facilement jugés.

Est ce que l'anxiété te provoque des douleurs comme celles des cardiaques ? 

il y a 15 minutes, Paul hochon a dit :

Est ce que l'anxiété te provoque des douleurs comme celles des cardiaques ? 

Pour ma part je somatise pas mal effectivement, il m'est arrivé d'avoir comme "des points de côté" dans des situations extrêmement tendues ou même des douleurs plus intenses. Pourquoi ?

il y a 15 minutes, Quasi-Modo a dit :

Pour ma part je somatise pas mal effectivement, il m'est arrivé d'avoir comme "des points de côté" dans des situations extrêmement tendues ou même des douleurs plus intenses. Pourquoi ?

Je ne suis pas hyper anxieux mais dans des périodes de stress intenses j'ai des douleurs bizarre.

Il y a presque 15 ans je partais habiter à l'autre bout du monde avec un nourrisson et sa maman. La semaine avant de partir était terrible en terme de stress, le bébé, les changements d'avion, l'organisation etc.. et un soir en pleine nuit (lol) je fais un malaise comme si une personne était assise sur moi, des douleurs et fourmis dans le bras gauche. Les pompiers diagnostiquent un arrêt cardiaque, bordel je meurs rien que de l'entendre.

Après une nuit de tests et de soins en tout genre, j'avais fait un malaise suite au stress mais rien de cardiaque les symptômes sont quasi les mêmes ...me suis senti ridicule.

il y a 7 minutes, Paul hochon a dit :

Je ne suis pas hyper anxieux mais dans des périodes de stress intenses j'ai des douleurs bizarre.

Il y a presque 15 ans je partais habiter à l'autre bout du monde avec un nourrisson et sa maman. La semaine avant de partir était terrible en terme de stress, le bébé, les changements d'avion, l'organisation etc.. et un soir en pleine nuit (lol) je fais un malaise comme si une personne était assise sur moi, des douleurs et fourmis dans le bras gauche. Les pompiers diagnostiquent un arrêt cardiaque, bordel je meurs rien que de l'entendre.

Après une nuit de tests et de soins en tout genre, j'avais fait un malaise suite au stress mais rien de cardiaque les symptômes sont quasi les mêmes ...me suis senti ridicule.

Le plus dur c'est de ne pas culpabiliser après coup. La culpabilité (ou le sentiment d'être ridicule) c'est vraiment redoutable et je pense que ça empêche l'évolution positive de la situation. Dis toi bien que si tu as fait un malaise c'est que par nature la situation t'a échappé, et donc que tu n'en es pas responsable

Question anxiété, il y a des tas de gens chez lesquels il y a parfois des crises d'angoisses plus graves (attaques de panique). Heureusement ça ne m'est jamais arrivé non plus : comme dit je ne suis un hyper anxieux moi non plus, je n'en suis pas à déclarer un handicap, mais j'ai une tendance à ça contre laquelle je dois régulièrement lutter.

"A avoir peur du mal on souffre déjà du mal de la peur."

Il y a 10 heures, Quasi-Modo a dit :

Je connais plutôt bien, j'ai une tendance assez forte à l'anxiété contre laquelle je lutte depuis plusieurs années, avec des hauts et des bas.

Ça explique tes idées noires, je comprends maintenant pourquoi t'es si contradictoire dans tes réponses.