Même pas peur de la forêt qui fait peur.

Je mentirais si je disais aimer les femmes, je les respecte même celles qui ne sont pas toutes respectables.

Je pense que l'amour des femmes ou de la femme remonte à loin finalement.

Elle est personnelle je présume et liée à l' histoire de chacun.

C'est une sorte de conte, celui de la forêt qui fait peur de l'enfance.

L'enfant qui dit  bravache :

- même pas peur de la forêt qui fait peur !

C'est l'image qui me vient lorsque je pense à l'amour pour une femme, c'est à la fois la crainte et l'attirance, c'est un mélange assez curieux entre deux contradictions.

C'est une boule de neige lancée sur ma vitre et l'eau en dégelant qui glisse sur celle ci, c'est un regard vert qui me scrute et un rire qui résonne.

C'est d'abord ce regard qui se dessine comme une clairière baignée de lumière, ce contraste avec la chevelure brune d'une forêt dense, c'est ici que commence la découverte.

Là que le voyage de l'âme vers des ténèbres où la lumière n'ose entrée.

C'est le sentier à deux de nos propres découvertes, c'est cette sensation d'immensité, un cheval fou qui s'égratigne aux branches dans sa course , indomptable, majestueux.

C'est parfois éphémère, c'est parfois renouvelé.

C'est le son de son prénom qui joue dans ma tête, l'image d'elle devant moi sous le soleil d'été, sa tenue légère qui dessine son corps , sa peau fine une peu mate.

C'est la forêt qui fait peur.

Ne nourrissons aucunes alarmes pour ces ombreuses nymphes d' une forêt drue et sybilline, il nous appartient seulement de défricher humblement leurs voix supposées impénétrables, en mettant le feu à ses touffes broussailleuses, afin d' y voir un peu plus clair...

il y a 2 minutes, BadKarma a dit :

Ne nourrissons aucunes alarmes pour ces ombreuses nymphes d' une forêt drue et sybilline, il nous appartient seulement de défricher humblement leurs voix supposées impénétrables, en mettant le feu à ses touffes broussailleuses, afin d' y voir un peu plus clair...

 

 

Le pyromane des sentiments.

Inconsciemment, nous sommes influencés par notre mère, durant l'enfance.

Oui je  le crois aussi. Mais c'est assez sympa finalement enfin je présume,

on a pas eu la même.