Petite vagabonde

     Petite vagabonde rieuse, à tes trois pas légers que tu me laisses admirer, je lève mon verre de larmes innocentes, et que tes rires ma petite, éclate dans les cœurs aux pieds de la colline. Si la lumière autour de toi ne vient pas du soleil, je veux bien croire qu’elle vienne de ton sourire, et malgré la chaleur qui se dépose sur mes paupières, ce serait un supplice de ne pas voir les tissus blancs de ta jupe s’affoler après toi. Lorsque tu décideras de disparaître en dansant à l’horizon, je serai à nouveau triste de ce silence, et pour me consoler j’imaginerai tes couleurs confondues aux fleurs. Jusqu’à ton retour, je garderai sous le nez, l’odeur d’un tendre matin reculé.

     Petite vagabonde rieuse, que le vent a emmené aussi loin que Vénus, là où l’horizon ne semble même plus bleue. La lumière du Soleil ne suffit plus à mes frileux sentiment, serait-ce la jupe qui nageait sur tes pas ? Devrais-je redescendre aux pieds de la colline, en espérant y trouver encore, l’écho de tes premiers rires 

C'est désert. Même pas un zoiseau. Excellent pour les mélancoliques.