La machine à voyager dans le temps

La machine a voyager dans le temps.

 

Des rêves à grand spectacle comme ça, c’est pas tous le jours ni toutes les nuits qu’on en fait ! Alors accrochez-vous !

Mais d’abord, est-ce que c’était un rêve ?

 

C’est simple et vite dit : je reviens tout droit de 1989 !

Je m’y étais retrouvé chez une copine de jeunesse que je n’ai d’ailleurs jamais eue. Mais on s’est bien reconnus  quand même :

– Tu te souviens ? Quand j’allais chez mon copain Gérard (de quatrième) à la Serinette. Tu étais sa voisine d’en face ! » Elle a parfaitement acquiescé. !

– Bien sûr que je me souviens !

Mais elle me regardait quand même d’un œil bizarre….

Alors je lui ai expliqué :

– Faut que je te dise un truc… je sais pas si tu vas me croire… Je viens... du futur ! De NOTRE futur ! (texto ) ! De 2019 !

– Elle a compté de tête sans se tromper (moi j’y arrive toujours pas, c’est le 2000 au milieu qui m’embrouille !) :

– Dans trente ans !

Ben oui ! On était en 1989, là. Et tout le monde le savait dont moi qui venais à peine de débarquer. En janvier 1989 !

J’ai rajouté :

– D’ailleurs si tu me regardes, tu peux voir que j’ai trente ans de plus que ce que je devrais avoir ! Trente ans de plus que Gérard avec qui je devrais pourtant avoir le même âge !

- J’ai vu !

Tu parles ! La dernière fois qu’on s’était vus on avait 15 ans !

Pire que ça : elle ne m’avait même jamais vu puisque je ne la connaissais pas ! Elles sont menteuses, ces filles !

Là, mon copain Gérard est enfin apparu sur les écrans.

Résumons-nous : Je me retrouvais à la Serinette (le quartier à côté du quartier de l’Aguillon) à Toulon. Chez mon copain Gérard, ou plutôt non : en face, chez sa petite voisine qui forcément s’était mariée depuis. Pas avec Gérard, mais Gérard était là.

Ça prendrait pour un peu la tournure d’un vaudeville...

Malgré ma gueule bizarre pour l’époque, il fallait bien que je donne des preuves. Le futur, ça doit toujours surprendre, ébahir, même. Comment que je pouvais les épater ? J’aurais pu leur parler des gilets jaunes ou de Macron ? Mais ça ne faisait pas preuve… Ils m’auraient cru fada ! En plus Macron, il n’avait que 10 ans : où le trouver cet affreux jojo ? Je suis donc tombé dans le piège du progrès technique où j’y comprends strictement rien.

– Les photos vous les mettez sur quoi ?

Elle m’a sorti une plaquette de mémoire, les mêmes qu’aujourd’hui…

ALORS QU’EN 89 CA N’EXISTAIT MÊME PAS ! (Toujours aussi menteuses ces filles !) Maintenant, à cerveau refroidi, je me souviens bien qu’on n’avait que ces putains de disquettes plus larges que la main, qui tenaient une seule photo et encore pas toujours : en petite résolution seulement !

Souvent, en pleine action, la bonne réplique vous manque... Et je n’ai pas pu réaliser qu’elle me mentait, puisqu’elle tenait cette petite plaquette mémoire dans la main, sous mes yeux…

Était-ce un faux passé alors ? Je ne me suis même pas posé la question. Mais j’ai essayer de trouver une faille :

– Et vous y mettez combien de photos là dessus ?

– 100 ! Qu’elle m’a fait d’un air fiérot…

– Pfff ! NOUS on en met… (J’ai réfléchi un moment pour pas dire une bêtise)... nous on en met plusieurs milliers !

– Waouh !

Là j’ai vu que ma copine, son mari et Gérard était vraiment épatés !

Vous me direz que ça fait un peu petit joueur, le nombre de photos, mais j’avais tout de même gagné mon exclamation.

Fallait que j’enfonce le clou, vu que j’étais à mon avantage. « NOUS, on a aussi des tablettes », et j’en ai représenté la grandeur avec les deux mains légèrement écartées : comme ça ! Et qui servent à tout ! A prendre des photos, à regarder des films et à téléphoner ! On appelle ça des « i »… des « i »… des « i-trucs » ! Je sentais que je m’enlisais, mais là coup de pot, j’ai senti mon téléphone portable dans ma poche. Je l’ai sorti… Mais qu’est-ce que c’était que ce truc ?! Carrossé façon « Cosmos 99 » ! En plastique gris clair PVC avec des angles droits partout ! Ça avait un peu la forme d’un éventail… J’ai appuyé sur un bouton... Un écran s’est allumé qui affichait un truc du genre jeu vidéo… et qui marchait en balayant comme un essuie-glace… Ils ont juste eu le temps de voir cette preuve flagrante (heureusement) et l’écran s’est éteint. La pile était déchargée !

J’ai tout de même pensé que ce voyage dans le temps était une chose suffisamment extraordinaire pour en rapporter une preuve maintenant, en 2019, je veux dire !

J’ai dit à mon copain Gérard :

- Je vais te laisser mon numéro de téléphone portable, garde le bien et en janvier 2019, tu m’appelles !

(OK ! Vous allez me dire que c’était une preuve à « mèche lente » !)

Et puis, j’ai péroré :

– Parce que tout le monde a son téléphone, « maintenant » : ils ont mis des antennes partout !

J’ai regardé par la fenêtre, et en effet, il n’y avait pas la moindre antenne à l'horizon : ça me faisait encore une petite  preuve !

J’ai réfléchi : Putain, comment retrouver mon numéro de téléphone ? En plein sommeil, et en plus un téléphone que je n’aurai que dans trente ans ?

Eh bien détrompez-vous ! J’ai un peu hésité, mais il est sorti exactement le numéro : 06 10 85 .. ..

(Et un numéro dont j'ai de la peine à me souvenir quand je suis bien réveillé en 2019 : j’en reviens toujours pas. !)

J’ai dit alors, :

– Bon il faut que je rentre, maintenant !

Le mari était monté à la mezzanine, et j’en ai profité pour prendre un peu la copine par la taille et un peu trop la serrer pour l’embrasser. C’est la méthode des vieux artistes ! Sur la joue je l’ai embrassée, mais ça a un peu glissé jusqu’au coin de sa bouche à la commissure des lèvres qu’elle avait d’ailleurs très  rouges rouge-à-lèvres.

Je lui ai dit :

– C’est dommage qu’on se soit pas connus avant !

Et elle a m’a répondu :

– Oui ! C’est vrai !

Le mari qui arrivait sur la dernière marche en haut de l’escalier de la mezzanine a tourné la tête et nous a sans doute vus à ce moment...

Je suis alors sorti pour revenir aujourd'hui sur ma machine à voyager dans le temps.

Faut que je vous la décrive. En deux mots : c’était une bouée orange, comme un gros canard, avec la tête qui monte devant, de ceux qu’on met dans les piscines pour les enfants. Suffisait de s’asseoir dessus à cheval et de baisser la manette…

Mais catastrophe ! Comme je l’avais laissée là dans la rue, sans surveillance des crétins avaient arraché le démarreur ! Ils avaient aussi abîmé le vélomoteur d’à côté, pour dire, ces tarés ! On voyait sur le côté de ma bouée des petits fils électriques, au moins cinq ou six qui sortaient !

J’étais coincé en 1989 !

A moins de trouver un super mécanicien ?

Or voilà que justement, dans la rue, en contre bas, les gamins d’une école venait visiter un atelier de mécanique… Je suis rentré à leur suite... Le mécanicien chef était de type asiatique, plutôt du sud., assez foncé de peau, un peu comme d’Océanie ? Bali...Bas-l’eau ? (flûte ça m’a échappé !).

Il a bien fallu que je lui explique à lui aussi que je venais du futur. Mais il m’a cru tout de suite ! (Tu parles, quand il a vu ma bouée, il a vite compris!) Je lui ai dit que je n’y connaissais rien du tout en mécanique et que LA MACHINE elle-même nous avait été expédiée (en 2019) depuis un futur encore plus futur à bord d’une Vespa...

Je ne sais pas si ça fait avancer le récit, mais puisque c’est la pure vérité, autant préciser...

Le mécano balinois a donc démonté le genre de carter dans lequel entraient les fils qui avaient été arrachés... toutes les pièces étaient devant lui, bien alignées sur sa table. Il devait les nettoyer, pour enlever le salpêtre... de toutes petites pièces dont une en forme de « Y ». Il m’a dit :

– Ça c’est le condensateur ! Ça n’existe pas encore aujourd’hui !

Immense coup de bol : J’étais tombé sur le seul type au monde capable de me réparer ma machine et de me tirer de là !

La preuve ? Quand il a eu tout nettoyé et tout remonté, j’ai enfourché ma bouée et je me suis retrouvé ici, directement assis, avachi dans mon fauteuil... Voltaire !

Titinette , la petite chienne, me grattait le bras pour que je la sorte faire pipi : Pas d’erreur, j’étais bien revenu en janvier 2019…

 

J’attends pour demain le coup de fil de mon copain Gérard…

J’en vois qui ricaneront moins !

 

bonjour et bonne année 

drôle de rêve et drôle d'histoire lol .le copain Gérard à 30 ans de plus et , en trente ans il s'en passe des choses .

à tu reçu son coup de fil ?

bonne journée

il y a 5 minutes, le merle a dit :

bonjour et bonne année 

drôle de rêve et drôle d'histoire lol .le copain Gérard à 30 ans de plus et , en trente ans il s'en passe des choses .

à tu reçu son coup de fil ?

bonne journée

Bonne année à toi aussi!

Je vais te faire rire, mais... j'attends un petit peu !...

Imagine qu'il m'appelle vraiment : on resterait couillons !

il y a 5 minutes, Blaquière a dit :

Bonne année à toi aussi!

Je vais te faire rire, mais... j'attends un petit peu !...

Imagine qu'il m'appelle vraiment : on resterait couillons !

merci , si c'est un rêve et qu'il est prémonitoire... oui ? si tu à eu un copain qui s'appelait Gérard et que tu à perdus  de vue ?

tout-en restant rationnel , il y à parfois de drôles de choses dans la vie .

j'ai eu moi même un copain qui avait ce prénom . je l'ai perdus de vue , la dernière fois que je l'ai vue , il  y à très longtemps , il semblais mal en point , une histoire de femme je présume avec laquelle il avait eu une aventure et celle-ci c'était suicidée .

il y a une heure, Blaquière a dit :

Je vais te faire rire, mais... j'attends un petit peu !...

Imagine qu'il m'appelle vraiment : on resterait couillons !

Gérard m’en vu un Gérard de la sorte… c’est incontestablement très rare de croiser une fois dans son existence ce type de Gérard ? 

il y a une heure, Enchantant a dit :

Gérard m’en vu un Gérard de la sorte… c’est incontestablement très rare de croiser une fois dans son existence ce type de Gérard ? 

Ne dis rien que Gérard, c'est mon deuxième prénom ! Non mon troisième ! ... Quand même !

Sans compter qu'il n'est pas exclu que si j'ai été copain avec ce gamin, (qui était très sympathique au demeurant) en 6ème 5ème et 4ème c'était peut-être aussi à cause de ce prénom qu'on partageais un peu en partie... (Après il est allé dans un autre lycée...)  On se disait "frères" ! C'est pas rien ! On avait inventé un alphabet secret pour se dire des banalités... On s'invitait chez l'un, chez l'autre.... A la Serinette, chez lui dans sa rue il m'en est même arrivé une (une altercation) qui m'a marqué sinon pour la vie, en tout cas pour ma règle de vie, de conduite personnelle... Et c'est peut-être à cause de ça que dans mon rêve, des "crétins" avaient abîmé ma machine... Mais je n'en parlerai qu'en présence de mon avocat !!! Sauf si vous insistez vraiment....

il y a 8 minutes, Blaquière a dit :

Ne dis rien que Gérard, c'est mon deuxième prénom ! Non mon troisième ! ... Quand même !

Sans compter qu'il n'est pas exclu que si j'ai été copain avec ce gamin, (qui était très sympathique au demeurant) en 6ème 5ème et 4ème c'était peut-être aussi à cause de ce prénom qu'on partageais un peu en partie... (Après il est allé dans un autre lycée...)  On se disait "frères" ! C'est pas rien ! On avait inventé un alphabet secret pour se dire des banalités... On s'invitait chez l'un, chez l'autre.... A la Serinette, chez lui dans sa rue il m'en est même arrivé une (une altercation) qui m'a marqué sinon pour la vie, en tout cas pour ma règle de vie, de conduite personnelle... Et c'est peut-être à cause de ça que dans mon rêve, des "crétins" avaient abîmé ma machine... Mais je n'en parlerai qu'en présence de mon avocat !!! Sauf si vous insistez vraiment....

alors ...raconte la ?

il y a une heure, le merle a dit :

alors ...raconte la ?

Bon ! je te le fais pas dire ! (Merci !!!)

Ben voilà.

Ce copain, Gérard, était un brave garçon. Un garçon bien, sage, bien élevé. Et il "allait aux écoles". Comme moi d'ailleurs, mais dans les villages c'était pas pareil qu'en ville. Mes copains de l'école primaires qui s'étaient arrêtés au Certificat, avaient plutôt tendance si non à nous admirer, du moins à nous estimer, puisque on pouvait paraître plus intellectuels, plus capables (même si en un certain sens, ils pouvaient nous trouver un peu neuneus, un peu inadaptés à la vraie et rude vie.)

En ville, ceux qui n'allaient pas aux écoles, c'étaient plutôt le genre voyou. Et sans doute que ces voyous de son quartier lui en voulaient d'être en quelque sorte privilégier, et qu'ils l'aimaient pas. Un jour, dans la rue, on en croise une bande. Qui s'en prennent à lui... Et donc aussi à moi puisque de toute évidence j'étais son copain...

Moi je tombais des nues ! Dans mon petit village, la voyouterie, ça n'existait pas ! Y'avait bien des fortes têtes, mais c'étaient aussi des copains... Je me retrouvais donc comme chez des extraterrestres ! Et quand y'en a eu un qui m'a filé une baffe, j'ai même pas réagi ! Je suis resté planté là comme un con. Je ne savais pas, j'avais pas prévu ! c'était pas dans mon programme !

Je me le reproche encore !

Mais je m'en suis fait une règle de vie. Après coup, mais définitive ! Une règle que j'ai toujours respectée.. Plusieurs fois d'ailleurs : C'EST DÉFENDU DE M'AGRESSER PHYSIQUEMENT !

Ça ne pardonne pas !

Mon "plus grand exploit", ça a été à l'armée. Un sergent chef qui filait des baffes à tous les pauvres bidasses sans raison, évidemment, parce qu'il était bourré en permanence... Je l'ai vu venir de loin, celui-là ! Je me disais "il va tôt ou tard t'en filer une à toi, obligé, et... il va pas le regretter !" Bizarrement, il avait déjà filé une baffe à un copain de Toulon, qui ressemblait assez à mon copain Gérard (le monde est petit !) lors d'une distribution d'armes ! Je revois encore la scène.

Le pauvre Sergent n était pas au courant de tout mon passif ! De mes antécedents !Ni qu'il risquait d'être la victime d'une TERRIBLE vengeance ruminée plus de cinq ans ! C'était pour une revue de détail... Et il y avait l'adjudant de compagnie en plus à côté de lui... Je l'ai vu venir, beau comme un soleil ! Il se met en face de moi -j'étais au garde-à-vous- Et il commence à m'insulter. A vaguement me bousculer du genoux... Il était bourré comme d'habitude... Moi, je bouge pas... Et puis, paf ! il n'y tenait plus il me file une baffe !

Le pauvre !

Je lui ai rentré dedans ! même pas frappé ! je l'ai envoyer valdinguer et il est tombé quatre lits plus loin !

Il avait levé la main sur moi et il savait pas que c'était interdit !

Il n'a pas demandé son reste ! il avait compris qu'il n'était pas de taille. L'Adjudant, à côté que j'ai mieux connu par la suite, et qui était un mec bonnard, Amanitis qu'il s'appelait, s'est contenté de dire "Chut ! Calmez-vous!" Il savait bien que l'autre, le sergent chef en question était un connard !

Ledit Sergent s'est relevé d'entre les lits. un peu ridicule et s'est rapproché de moi. Il a cherché à faire bonne figure :

"Ah j'ai trouvé la forte tête de la section" !

Tu parles d'une forte tête : tu me mets sous un chapeau et tu entends plus parler de moi ! Mais bon, faut pas me toucher ! Ça non !

Le soir, ce con de Sergent Chef m'a payé une bière au Mess des Sous-Off...

Lui, J'ai oublié son nom...

Qu'est-ce que j'aurai risqué à faire pareil avec le voyou de la Serinette ? Rien ! Je l'ai réalisé, ça, y'a pas si longtemps. C'est longtemps resté pour moi comme une énigme insoluble ! Mais c'est ça qu'il fallait faire ! Le foutre par terre ! Mais bon, j'étais jeune et je savais pas... J'étais nunuche...

il y a 46 minutes, Blaquière a dit :

Bon ! je te le fais pas dire ! (Merci !!!)

Ben voilà.

Ce copain, Gérard, était un brave garçon. Un garçon bien, sage, bien élevé. Et il "allait aux écoles". Comme moi d'ailleurs, mais dans les villages c'était pas pareil qu'en ville. Mes copains de l'école primaires qui s'étaient arrêtés au Certificat, avaient plutôt tendance si non à nous admirer, du moins à nous estimer, puisque on pouvait paraître plus intellectuels, plus capables (même si en un certain sens, ils pouvaient nous trouver un peu neuneus, un peu inadaptés à la vraie et rude vie.)

En ville, ceux qui n'allaient pas aux écoles, c'étaient plutôt le genre voyou. Et sans doute que ces voyous de son quartier lui en voulaient d'être en quelque sorte privilégier, et qu'ils l'aimaient pas. Un jour, dans la rue, on en croise une bande. Qui s'en prennent à lui... Et donc aussi à moi puisque de toute évidence j'étais son copain...

Moi je tombais des nues ! Dans mon petit village, la voyouterie, ça n'existait pas ! Y'avait bien des fortes têtes, mais c'étaient aussi des copains... Je me retrouvais donc comme chez des extraterrestres ! Et quand y'en a eu un qui m'a filé une baffe, j'ai même pas réagi ! Je suis resté planté là comme un con. Je ne savais pas, j'avais pas prévu ! c'était pas dans mon programme !

Je me le reproche encore !

Mais je m'en suis fait une règle de vie. Après coup, mais définitive ! Une règle que j'ai toujours respectée.. Plusieurs fois d'ailleurs : C'EST DÉFENDU DE M'AGRESSER PHYSIQUEMENT !

Ça ne pardonne pas !

Mon "plus grand exploit", ça a été à l'armée. Un sergent chef qui filait des baffes à tous les pauvres bidasses sans raison, évidemment, parce qu'il était bourré en permanence... Je l'ai vu venir de loin, celui-là ! Je me disais "il va tôt ou tard t'en filer une à toi, obligé, et... il va pas le regretter !" Bizarrement, il avait déjà filé une baffe à un copain de Toulon, qui ressemblait assez à mon copain Gérard (le monde est petit !) lors d'une distribution d'armes ! Je revois encore la scène.

Le pauvre Sergent n était pas au courant de tout mon passif ! De mes antécedents !Ni qu'il risquait d'être la victime d'une TERRIBLE vengeance ruminée plus de cinq ans ! C'était pour une revue de détail... Et il y avait l'adjudant de compagnie en plus à côté de lui... Je l'ai vu venir, beau comme un soleil ! Il se met en face de moi -j'étais au garde-à-vous- Et il commence à m'insulter. A vaguement me bousculer du genoux... Il était bourré comme d'habitude... Moi, je bouge pas... Et puis, paf ! il n'y tenait plus il me file une baffe !

Le pauvre !

Je lui ai rentré dedans ! même pas frappé ! je l'ai envoyer valdinguer et il est tombé quatre lits plus loin !

Il avait levé la main sur moi et il savait pas que c'était interdit !

Il n'a pas demandé son reste ! il avait compris qu'il n'était pas de taille. L'Adjudant, à côté que j'ai mieux connu par la suite, et qui était un mec bonnard, Amanitis qu'il s'appelait, s'est contenté de dire "Chut ! Calmez-vous!" Il savait bien que l'autre, le sergent chef en question était un connard !

Ledit Sergent s'est relevé d'entre les lits. un peu ridicule et s'est rapproché de moi. Il a cherché à faire bonne figure :

"Ah j'ai trouvé la forte tête de la section" !

Tu parles d'une forte tête : tu me mets sous un chapeau et tu entends plus parler de moi ! Mais bon, faut pas me toucher ! Ça non !

Le soir, ce con de Sergent Chef m'a payé une bière au Mess des Sous-Off...

Lui, J'ai oublié son nom...

Qu'est-ce que j'aurai risqué à faire pareil avec le voyou de la Serinette ? Rien ! Je l'ai réalisé, ça, y'a pas si longtemps. C'est longtemps resté pour moi comme une énigme insoluble ! Mais c'est ça qu'il fallait faire ! Le foutre par terre ! Mais bon, j'étais jeune et je savais pas... J'étais nunuche...

un imbécile qui se croyait tout permis et qui à eut une bonne leçon .

le Gérard que j'ai connu , son histoire est différente , je l'à raconterais peut-être un jour ? 

bonne soirée

il y a 1 minute, le merle a dit :

un imbécile qui se croyait tout permis et qui à eut une bonne leçon .

le Gérard que j'ai connu , son histoire est différente , je l'à raconterais peut-être un jour ? 

bonne soirée

J'espère bien !

Bon aprèm ! Je cuis, faut que je surveille mon four, à plus...

Il y a 22 heures, le merle a dit :

 

à tu reçu son coup de fil ?

 

Hier, j'ai quand même  eu un coup de fil inattendu du copain qui ressemblait à Gérard... Si je voulais y croire, je pourrais.... la, les croyances sont toujours possibles.... l'esprit magique toujours envisageable :  Il faut se surveiller !!!

 

il y a une heure, Blaquière a dit :

Hier, j'ai quand même  eu un coup de fil inattendu du copain qui ressemblait à Gérard... Si je voulais y croire, je pourrais.... la, les croyances sont toujours possibles.... l'esprit magique toujours envisageable :  Il faut se surveiller !!!

 

bonjour

mais il y à des choses étranges qui arrivent dans la vie . tout dépend de notre interprétation , on peut y croire ou pas .on peut faire un rapport avec une chose qui n'en à aucun mais le doute reste suivant nos sensibilités .

bonne journée

Le ‎13‎/‎01‎/‎2019 à 09:16, Blaquière a dit :

La machine a voyager dans le temps.

 

Des rêves à grand spectacle comme ça, c’est pas tous le jours ni toutes les nuits qu’on en fait ! Alors accrochez-vous !

Mais d’abord, est-ce que c’était un rêve ?

 

C’est simple et vite dit : je reviens tout droit de 1989 !

Je m’y étais retrouvé chez une copine de jeunesse que je n’ai d’ailleurs jamais eue. Mais on s’est bien reconnus  quand même :

– Tu te souviens ? Quand j’allais chez mon copain Gérard (de quatrième) à la Serinette. Tu étais sa voisine d’en face ! » Elle a parfaitement acquiescé. !

– Bien sûr que je me souviens !

Mais elle me regardait quand même d’un œil bizarre….

Alors je lui ai expliqué :

– Faut que je te dise un truc… je sais pas si tu vas me croire… Je viens... du futur ! De NOTRE futur ! (texto ) ! De 2019 !

– Elle a compté de tête sans se tromper (moi j’y arrive toujours pas, c’est le 2000 au milieu qui m’embrouille !) :

– Dans trente ans !

Ben oui ! On était en 1989, là. Et tout le monde le savait dont moi qui venais à peine de débarquer. En janvier 1989 !

J’ai rajouté :

– D’ailleurs si tu me regardes, tu peux voir que j’ai trente ans de plus que ce que je devrais avoir ! Trente ans de plus que Gérard avec qui je devrais pourtant avoir le même âge !

- J’ai vu !

Tu parles ! La dernière fois qu’on s’était vus on avait 15 ans !

Pire que ça : elle ne m’avait même jamais vu puisque je ne la connaissais pas ! Elles sont menteuses, ces filles !

Là, mon copain Gérard est enfin apparu sur les écrans.

Résumons-nous : Je me retrouvais à la Serinette (le quartier à côté du quartier de l’Aguillon) à Toulon. Chez mon copain Gérard, ou plutôt non : en face, chez sa petite voisine qui forcément s’était mariée depuis. Pas avec Gérard, mais Gérard était là.

Ça prendrait pour un peu la tournure d’un vaudeville...

Malgré ma gueule bizarre pour l’époque, il fallait bien que je donne des preuves. Le futur, ça doit toujours surprendre, ébahir, même. Comment que je pouvais les épater ? J’aurais pu leur parler des gilets jaunes ou de Macron ? Mais ça ne faisait pas preuve… Ils m’auraient cru fada ! En plus Macron, il n’avait que 10 ans : où le trouver cet affreux jojo ? Je suis donc tombé dans le piège du progrès technique où j’y comprends strictement rien.

– Les photos vous les mettez sur quoi ?

Elle m’a sorti une plaquette de mémoire, les mêmes qu’aujourd’hui…

ALORS QU’EN 89 CA N’EXISTAIT MÊME PAS ! (Toujours aussi menteuses ces filles !) Maintenant, à cerveau refroidi, je me souviens bien qu’on n’avait que ces putains de disquettes plus larges que la main, qui tenaient une seule photo et encore pas toujours : en petite résolution seulement !

Souvent, en pleine action, la bonne réplique vous manque... Et je n’ai pas pu réaliser qu’elle me mentait, puisqu’elle tenait cette petite plaquette mémoire dans la main, sous mes yeux…

Était-ce un faux passé alors ? Je ne me suis même pas posé la question. Mais j’ai essayer de trouver une faille :

– Et vous y mettez combien de photos là dessus ?

– 100 ! Qu’elle m’a fait d’un air fiérot…

– Pfff ! NOUS on en met… (J’ai réfléchi un moment pour pas dire une bêtise)... nous on en met plusieurs milliers !

– Waouh !

Là j’ai vu que ma copine, son mari et Gérard était vraiment épatés !

Vous me direz que ça fait un peu petit joueur, le nombre de photos, mais j’avais tout de même gagné mon exclamation.

Fallait que j’enfonce le clou, vu que j’étais à mon avantage. « NOUS, on a aussi des tablettes », et j’en ai représenté la grandeur avec les deux mains légèrement écartées : comme ça ! Et qui servent à tout ! A prendre des photos, à regarder des films et à téléphoner ! On appelle ça des « i »… des « i »… des « i-trucs » ! Je sentais que je m’enlisais, mais là coup de pot, j’ai senti mon téléphone portable dans ma poche. Je l’ai sorti… Mais qu’est-ce que c’était que ce truc ?! Carrossé façon « Cosmos 99 » ! En plastique gris clair PVC avec des angles droits partout ! Ça avait un peu la forme d’un éventail… J’ai appuyé sur un bouton... Un écran s’est allumé qui affichait un truc du genre jeu vidéo… et qui marchait en balayant comme un essuie-glace… Ils ont juste eu le temps de voir cette preuve flagrante (heureusement) et l’écran s’est éteint. La pile était déchargée !

J’ai tout de même pensé que ce voyage dans le temps était une chose suffisamment extraordinaire pour en rapporter une preuve maintenant, en 2019, je veux dire !

J’ai dit à mon copain Gérard :

- Je vais te laisser mon numéro de téléphone portable, garde le bien et en janvier 2019, tu m’appelles !

(OK ! Vous allez me dire que c’était une preuve à « mèche lente » !)

Et puis, j’ai péroré :

– Parce que tout le monde a son téléphone, « maintenant » : ils ont mis des antennes partout !

J’ai regardé par la fenêtre, et en effet, il n’y avait pas la moindre antenne à l'horizon : ça me faisait encore une petite  preuve !

J’ai réfléchi : Putain, comment retrouver mon numéro de téléphone ? En plein sommeil, et en plus un téléphone que je n’aurai que dans trente ans ?

Eh bien détrompez-vous ! J’ai un peu hésité, mais il est sorti exactement le numéro : 06 10 85 .. ..

(Et un numéro dont j'ai de la peine à me souvenir quand je suis bien réveillé en 2019 : j’en reviens toujours pas. !)

J’ai dit alors, :

– Bon il faut que je rentre, maintenant !

Le mari était monté à la mezzanine, et j’en ai profité pour prendre un peu la copine par la taille et un peu trop la serrer pour l’embrasser. C’est la méthode des vieux artistes ! Sur la joue je l’ai embrassée, mais ça a un peu glissé jusqu’au coin de sa bouche à la commissure des lèvres qu’elle avait d’ailleurs très  rouges rouge-à-lèvres.

Je lui ai dit :

– C’est dommage qu’on se soit pas connus avant !

Et elle a m’a répondu :

– Oui ! C’est vrai !

Le mari qui arrivait sur la dernière marche en haut de l’escalier de la mezzanine a tourné la tête et nous a sans doute vus à ce moment...

Je suis alors sorti pour revenir aujourd'hui sur ma machine à voyager dans le temps.

Faut que je vous la décrive. En deux mots : c’était une bouée orange, comme un gros canard, avec la tête qui monte devant, de ceux qu’on met dans les piscines pour les enfants. Suffisait de s’asseoir dessus à cheval et de baisser la manette…

Mais catastrophe ! Comme je l’avais laissée là dans la rue, sans surveillance des crétins avaient arraché le démarreur ! Ils avaient aussi abîmé le vélomoteur d’à côté, pour dire, ces tarés ! On voyait sur le côté de ma bouée des petits fils électriques, au moins cinq ou six qui sortaient !

J’étais coincé en 1989 !

A moins de trouver un super mécanicien ?

Or voilà que justement, dans la rue, en contre bas, les gamins d’une école venait visiter un atelier de mécanique… Je suis rentré à leur suite... Le mécanicien chef était de type asiatique, plutôt du sud., assez foncé de peau, un peu comme d’Océanie ? Bali...Bas-l’eau ? (flûte ça m’a échappé !).

Il a bien fallu que je lui explique à lui aussi que je venais du futur. Mais il m’a cru tout de suite ! (Tu parles, quand il a vu ma bouée, il a vite compris!) Je lui ai dit que je n’y connaissais rien du tout en mécanique et que LA MACHINE elle-même nous avait été expédiée (en 2019) depuis un futur encore plus futur à bord d’une Vespa...

Je ne sais pas si ça fait avancer le récit, mais puisque c’est la pure vérité, autant préciser...

Le mécano balinois a donc démonté le genre de carter dans lequel entraient les fils qui avaient été arrachés... toutes les pièces étaient devant lui, bien alignées sur sa table. Il devait les nettoyer, pour enlever le salpêtre... de toutes petites pièces dont une en forme de « Y ». Il m’a dit :

– Ça c’est le condensateur ! Ça n’existe pas encore aujourd’hui !

Immense coup de bol : J’étais tombé sur le seul type au monde capable de me réparer ma machine et de me tirer de là !

La preuve ? Quand il a eu tout nettoyé et tout remonté, j’ai enfourché ma bouée et je me suis retrouvé ici, directement assis, avachi dans mon fauteuil... Voltaire !

Titinette , la petite chienne, me grattait le bras pour que je la sorte faire pipi : Pas d’erreur, j’étais bien revenu en janvier 2019…

 

J’attends pour demain le coup de fil de mon copain Gérard…

J’en vois qui ricaneront moins !

 

As tu la technique permettant de voyager dans le temps à partir d'un moteur électrique qui tourne à gauche ou à droite et de changer les dates de l'ordinateur pour ainsi remonter le temps!

il y a 50 minutes, Mouret a dit :

As tu la technique permettant de voyager dans le temps à partir d'un moteur électrique qui tourne à gauche ou à droite et de changer les dates de l'ordinateur pour ainsi remonter le temps!

Tu veux dire que tourner à droite, c'est le passé et à gauche, le futur ? C'est aussi mon avis !

(J'ai connu un "Mouret" au Lycée Raynouard... ce serait pas toi, des fois ? Même si c'est pas toi, CA ME FAIT QUAND MÊME PLAISIR DE TE REVOIR !)

Il y a 3 heures, Blaquière a dit :

Tu veux dire que tourner à droite, c'est le passé et à gauche, le futur ? C'est aussi mon avis !

(J'ai connu un "Mouret" au Lycée Raynouard... ce serait pas toi, des fois ? Même si c'est pas toi, CA ME FAIT QUAND MÊME PLAISIR DE TE REVOIR !)

Tu peux m'expliquer comment ont fait pour se téléporter pour activer les dates les horloges de l'ordinateur avec google maps ou google earth car j'ai que ça comme idée pour que cette machine à explorer le temps fonctionne en même temps pour remonter le temps!

bonjours 

la physique dit que théoriquement , cela ne serait pas impossible ? mais dans la pratique, c'est une autre affaire .

sans oublier que l'aventurier du temps qui tue son grand père , remet en question toute la filière des descendent et sa propre existence sans compter les événements du moments et ceux à venir ?

bonne soirée

 

Il y a 1 heure, Mouret a dit :

Tu peux m'expliquer comment ont fait pour se téléporter pour activer les dates les horloges de l'ordinateur avec google maps ou google earth car j'ai que ça comme idée pour que cette machine à explorer le temps fonctionne en même temps pour remonter le temps!

Le problème, pour remonter le temps, c'est qu'il faut le faire remonter à tout l'Univers... t là il faut des moyens...

Si tu le remontes tout seul, tu te retrouves perdu dans l'espace... Donc, scaphandre, oxygène, moyen de locomotion... Puisque la terre, le soleil, la galaxie se sont déplacés dans tout ce temps...

Moyen de locomotion pour retrouver la terre dans cette pagaille !...Et le temps de la retrouver et de l'atteindre, tu te retrouves... maintenant : t'as fait le voyage pour rien !

Il y a 16 heures, Blaquière a dit :

Le problème, pour remonter le temps, c'est qu'il faut le faire remonter à tout l'Univers... t là il faut des moyens...

Si tu le remontes tout seul, tu te retrouves perdu dans l'espace... Donc, scaphandre, oxygène, moyen de locomotion... Puisque la terre, le soleil, la galaxie se sont déplacés dans tout ce temps...

Moyen de locomotion pour retrouver la terre dans cette pagaille !...Et le temps de la retrouver et de l'atteindre, tu te retrouves... maintenant : t'as fait le voyage pour rien !

Moi j'ai trouver la réponse de la téléportation en faite on photographie les dates de l'ordinateur ensuite ont mets les images et ont fait du copier coller dans rechercher de google earth!

Moi je suis né en trois mille, la fichue machine m'a fait revenir en 2000, la vie jusqu'en 2019.... mais après ? Les tarots me disent à peu près quand je mourrai. Mais probablement pas après ma naissance.... C'est cela qui me désespère. Car, après tout, je n'ai vu dans le passé qu'un long.... avenir.

Il y a 6 heures, narcejo a dit :

Moi je suis né en trois mille, la fichue machine m'a fait revenir en 2000, la vie jusqu'en 2019.... mais après ? Les tarots me disent à peu près quand je mourrai. Mais probablement pas après ma naissance.... C'est cela qui me désespère. Car, après tout, je n'ai vu dans le passé qu'un long.... avenir.

Je reconnais que mourir après une longue vie MAIS avant sa naissance, y'a de quoi se poser des questions...