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Lecture partagée - La cité perdue du dieu singe

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January

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 965 messages
108ans‚ ©,
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Deux éléments clés : le premier était que les offrandes n’avaient pas été déposées là pendant des années ou des siècles, elles avaient été déposées là toutes en même temps. Le deuxième élément est que les objets sont brisés. Ils ne peuvent pas s’être brisés sous l’effet de chutes d’arbres, les pierres sont dures, ces objets ont dû être réduits en morceaux délibérément.

Des peuples anciens se sont livrés à cette destruction cérémonielle autour des sépultures pour que les objets puissent accompagner les défunts dans l’au-delà.

Ces indices indiquent que la cache a été mise en  place lors d’une clôture rituelle de la cité au moment de son abandon final. C’est l’hypothèse de Chris Fisher et selon cette hypothèse, les derniers habitants auraient rassemblé tous leurs objets sacrés et les auraient laissés en guise d’ultime offrande aux dieux avant de partir, en les brisant pour libérer leur esprit.

 

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 965 messages
108ans‚ ©,
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On peut raisonnablement penser que les autres dépôts d’objets identifiés dans la Mosquitia ont été créés pour la même raison, lors de l’abandon de ces peuplements. Il semblerait qu’une catastrophe de grande ampleur impliquant « la mort » de toutes ces cités ait affecté l’ensemble de cette civilisation à peu près au même moment, vers 1500 – à l’époque de la conquête par les espagnols. Et pourtant, les conquistadors n’ont jamais pris cette région ; ils n’ont jamais exploré ni même pénétré dans cette jungle reculée.

C’est LA grande question : si ce n’est pas à cause de l’invasion espagnole, pourquoi la cité et le reste de la Mosquitia ont-ils été abandonnés ?

Replongeons-nous dans la légende et la malédiction de Ciudad Blanca…

 

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 965 messages
108ans‚ ©,
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Il était une fois une grande cité dans les montagnes qui fut frappée par une série de catastrophes, après quoi la population, décrétant que les dieux étaient en colère, décida de partir en laissant ses possessions derrière elle. Dès lors, la cité fut considérée comme maudite, interdite, promettant à une mort certaine quiconque oserait y pénétrer.

C’est une légende. Mais les légendes sont souvent inspirées de faits réels et celle-ci, qui a perduré jusqu’à nos jours, ne fait pas exception à la règle.

Pour séparer le vrai du faux, il nous faut remonter bien loin, jusqu’à la découverte du Nouveau Monde.

Nous sommes en octobre 1493 et Christophe Colomb embarque pour son deuxième voyage vers l’Amérique. Il n’est plus question de découverte. Ce voyage est organisé à des fins de colonisation et d’assujettissement, la conversion en prime.

 

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 965 messages
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La flotte compte dix-sept embarcations et transporte encore bien plus dangereux que des armes ou des prêtres. Les hommes et les animaux transportent des microbes. Tout le monde sait que les maladies européennes ont décimé les populations du Nouveau Monde, mais de récentes découvertes en épidémiologie, en génétique et en archéologie ont dépeint un tableau de cette hécatombe proprement apocalyptique. L'expérience vécue par les communautés indigènes au cours de ce génocide dépasse le pire film d’horreur imaginable.

Ce furent les maladies qui permirent aux espagnols d’établir « l’empire sur lequel le soleil ne se couche jamais ». (ainsi nommé parce qu’il était si vaste qu’il y faisait toujours jour quelque part).

La deuxième expédition de Christophe Colomb était une arche de Noé pestiférée. Des centaines d’hommes et de bêtes tombèrent malades pendant la traversée. Colomb lui-même failli mourir.

Dans leur déambulation à travers les Caraïbes, les navires et leur équipage malade répandirent des épidémies dans la plupart des ports où ils jetèrent l’ancre. En 1494, ces épidémies fusionnèrent en une peste qui ravagea Hispaniola et le reste des Caraïbes. Les indiens furent si férocement envahis par la maladie qu’en l’espace de deux ans, un tiers de la population avait péri.

 

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 965 messages
108ans‚ ©,
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Prenons Hispaniola :

1492 – environ 500 000 indiens. 1508 – 60 000. 1510 – 33 523. 1514 – 26 334. 1518 – 18 000.

Puis en 1519 après l’épidémie de variole : 1000 indiens. Et dès 1542 : 0.

Bien sûr il n’y a pas eu que les maladies. Le travail forcé, la famine, la cruauté, les meurtres, les viols, l’esclavage et le déplacement des populations contribuèrent lourdement à l’extinction des indiens Taïnos d’Hispaniola et des autres peuples des Caraïbes. Mais le facteur prépondérant fut les microbes apportés par les Européens, contre lesquels les Amérindiens n’avaient quasiment aucune résistance.

La grippe, le typhus, la dysenterie, la rougeole, les oreillons, la fièvre jaune, le paludisme, la varicelle, la typhoïde, la peste,la diphtérie, la coqueluche, la tuberculose et, la plus meurtrière d’entre elles : la variole.

Un « filet » de mort avait été répandu sur toute l’Amérique centrale continentale et dévasté toute cette sphère.

 

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
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Ben merde alors ! J'aime plus les espagnols !

Remarque, Cristobal Colomb il était génois... On sait plus à qui air confiance !...

Je hais les génois !

Mince, je dois avoir un ancêtre italien : "Pastorini", c'est pas trop gaulois, ça...

JE ME HAIS !

Tengo en odio toda esta planeta y sobre todo los mosquitos de la Mosquitia ! Sin olvidar las serpientes putas de lanza ! Non mais !

Toussa pour vous dire que si vous avez besoin d'un guide qui parle l'autocheutone : Présent !

Modifié par Blaquière
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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 965 messages
108ans‚ ©,
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En 1502 Colomb arriva dans un port voisin de l’actuelle ville de Trujillo et baptisa cette nouvelle terre « Honduras » (les profondeurs, en référence aux eaux très profondes qu’il avait rencontrées à proximité des côtes). Après avoir rencontré les indiens, il partit ensuite vers le sud, Nicaragua, Panama, s’arrêtant fréquemment en chemin. Il répandit ainsi les maladies jusqu’à l’intérieur des terres.

Mais la véritable apocalypse restait à venir. La variole, également appelé petite vérole, arriva à Hispaniola en 1518. La variole dévasta les Caraïbes.

Les remèdes traditionnels des indiens – la sudation, les bains d’eau froide et les herbes médicinales – étaient inefficaces contre la variole. Pire, cela ne faisait qu’accélérer la mort.

En Europe, à son pic de virulence, la variole tuait environ un malade sur trois ; en Amérique, le taux de mortalité dépassait 50% et dans de nombreux cas avoisinait 95 %.

 

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 965 messages
108ans‚ ©,
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Les épidémiologistes s’accordent à dire que la variole est la maladie la plus terrible qui ait frappé l’espèce humaine. Elle coûta la vie, jusqu’en 1970,  à plusieurs millions de personnes et en laissa plusieurs millions aveugles et couvertes d’ignobles cicatrices. Elle inflige une douleur insupportable, physique et psychologique, et commence généralement comme une grippe, puis c’est l’éruption cutanée. De terrifiants rêves hallucinatoires terrassent la victime, les boutons gonflent jusqu’à devenir pustules remplies de liquide et recouvrent la totalité du corps. Dans certains cas, les pustules fusionnent et la couche superficielle de la peau se détache du corps. Dans le cas de « variole noire » ou variole hémorragique, la peau prend une couleur lie-de-vin et un aspect calciné avant de tomber en lambeaux. Souvent, le malade se vide de son sang par tous les orifices.

La variole est extrêmement contagieuse et contrairement à la plupart des virus, elle peut rester virulente pendant des mois, voire des années, en dehors du corps, dans les vêtements, les couvertures, les infirmeries .

Les indiens en étaient terrifiés.

 

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 965 messages
108ans‚ ©,
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On pourrait penser que cela arrangeait bien les espagnols dans leur invasion. En fait ils étaient consternés, la mort d’un si grand  nombre d’indiens entravait la traite d’esclaves, plus de travailleurs, de domestiques etc. Devant l’arrivée de la variole, les indiens s’enfuyaient en laissant derrière eux les malades et les morts.

Nombreux sont les récits d’explorateurs européens visitant un village pour la première fois et trouvant toute la population morte, les maisons remplies de cadavres couverts de pustules.

Le véritable conquistador, ce fut la variole.

Si l’on compare la conquête espagnole des philippines, les soldats y furent tout aussi impitoyables, mais ils ne furent pas aidés par la maladie. Les philippins étaient résistants aux maladies de l’Ancien Monde et les îles ne subirent aucune mortalité massive.

Mais cette catastrophe avait-elle atteint la Mosquitia, et comment, puisque les espagnols n’ont jamais pénétré aussi loin dans les terres ?

 

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Membre, 75ans Posté(e)
boeingue Membre 23 346 messages
Maitre des forums‚ 75ans‚
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pauvres amérindiens !!

c'est vraiment ,le peuple ,le plus malchanceux de l'Histoire  !!

aujourd'hui encore ,il y a des meurtres ,etc !

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 965 messages
108ans‚ ©,
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Au vu de la virulence avec laquelle les maladies se sont propagées, il est quasiment impossible que la vallée de T1 ait réchappé à la contagion généralisée. Il est presque certain que des épidémies de maladies européennes aient ravagé T1, T3, et le reste de la Mosquitia entre 1520 et 1550. Les agents pathogènes auraient envahi la Mosquitia par deux vecteurs, dont l’un fut le commerce. Les commerçants, qui colportaient des marchandises des îles et des côtes, firent remonter les agents pathogènes européens dans la Mosquitia, où les microbes attaquèrent les populations locales, se propageant jusqu’au fin fond des terres.

Le second vecteur fut probablement la traite d’esclaves. Les esclavagistes sillonnaient le Honduras, enlevant les indiens pour les faire travailler sur les plantations, dans les mines ou les habitations. A mesure que les maladies décimaient leur main d’œuvre, les espagnols s’enfonçaient dans les terres pour les remplacer. La Mosquitia était cernée par de violents raids visant à capturer des esclaves et des milliers d’indiens en fuite trouvèrent refuge dans la forêt vierge, une grande partie disparut dans les montagnes de la Mosquitia. Malheureusement, certains d’entre eux étaient malades…

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 965 messages
108ans‚ ©,
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Si nous concevons ce scénario, T1 fut frappée par plusieurs épidémies, près de 90% de la population mourut. Les survivants traumatisés abandonnèrent leur cité en laissant derrière eux la cache d’objets sacrés en guise de dernière offrande aux dieux. Il s’agissait d’une offrande funéraire pour une cité entière, le cénotaphe d’une civilisation. Les mêmes modalités d’abandon, avec des offrandes brisées, furent observées dans la région tout entière.

A la lumière de ces pandémies, les légendes de la Cité Blanche constituent une description relativement simple d’une cité (ou plusieurs) balayée par la maladie et abandonné par ses habitants – un endroit qui, de plus, a dû longtemps rester une zone contaminée.

Un témoignage rare et émouvant de l’époque, le Livre de Chilam Balam de Chumayel, décrit les deux mondes, avant et après contact :

« Ils ne connaissaient pas la maladie, ils ne souffraient pas des membres, ils ne connaissaient pas les fièvres, ils ne connaissaient pas la variole, ils ne connaissaient pas les fluxions, ils ne connaissaient pas la douleur des entrailles, ils ne connaissaient pas la consomption. Alors, ils se portaient bien.

Il n’en fut pas de même quand les Blancs arrivèrent. Ils leur apprirent la peur et vinrent flétrir les fleurs. »

 

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 965 messages
108ans‚ ©,
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Toute l’équipe dont avait fait partie Douglas Preston reçut un e-mail de Woody après leur retour. S’ils ne se sentaient pas bien, si certaines de leurs plaies ne guérissaient pas, s’ils présentaient de la fièvre, ils devaient se rendre au plus vite chez un médecin.

Douglas Preston comme tous les autres était à ce moment-là couvert de piqûres d’insectes qui commençaient à s’estomper. Un mois plus tard, en voyage en France, il ressentit subitement une raideur dans les jambes. Cette rigidité empira et s’accompagna d’une forte fièvre. Il vérifia les différents temps d’incubation de maladies tropicales qu’il aurait pu contracter. Il était en plein dedans pour le paludisme et les symptômes correspondaient.

Douglas Preston avait abandonné son traitement à cause de l’insomnie qu’il provoquait…

 

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 965 messages
108ans‚ ©,
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Le journaliste se rendit à l’hôpital. Une heure et demie plus tard les résultats d’analyse infirmait un paludisme. Le médecin déclara qu’il avait contracté un virus ordinaire, sans lien avec le voyage au Honduras. Deux jours plus tard, Douglas Preston était rétabli.

Un mois plus tard, les piqûres d’insectes disparurent et avec elles, les démangeaisons. Une seule plaie refusait de partir. Une plaie sur le bras gauche, qui semblait de plus en plus rouge et étendue et qui ne grattait pas.

C’est alors qu’une éruption envahit sa bouche et sa langue, accompagnée à nouveau d’une forte fièvre. Un médecin diagnostiqua un herpès et lui prescrivit un antiviral. Pour la piqûre sur le bras, il prescrivit un antibiotique. Les ulcères buccaux disparurent avec la fièvre mais la piqûre continua de s’étendre et se recouvrit d’une croûte.

Steve Elkins, consulté, indiqua à Douglas Preston que Dave Yoder et Chris Fisher avaient des lésions semblables, qui ne guérissaient pas. Eux aussi avaient consulté et pris des antibiotiques, qui n’avaient eu aucun effet. Dave Yoder fit alors des recherches sur internet et les images proposées l’amenèrent à penser qu’il souffrait peut-être d’une maladie tropicale, la leishmaniose…

 

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Animatrice, Fille infréquentable, 84ans Posté(e)
Kira Animatrice 28 677 messages
84ans‚ Fille infréquentable,
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Ça donne pas envie d'y aller :nea: 

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 965 messages
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La leishmaniose est la deuxième maladie parasitaire la plus meurtrière dans le monde après le paludisme. Elle tue annuellement 60 000 personnes, touche 12 millions de personnes dans le monde et on enregistre jusqu’à 2 millions de nouveaux cas par an.

D’autres membres de l’équipe constatèrent des plaies qui ne guérissaient pas, dont Woody et Sully.

Dave Yoder consulta un médecin spécialiste des maladies tropicales en lui suggérant qu’il pourrait s’agir de la leishmaniose, le médecin lui répondit, agacé : « Certainement pas ! »

La leishmaniose est difficile à diagnostiquer. Ce n’est pas « une » maladie mais un ensemble de maladies causées par une trentaine d’espèces parasitaires différentes transmises par des dizaines de types de phlébotomes.

Dave avisa tous les autres membres qu’il rentrait aux USA pour trouver un diagnostic ferme et un traitement. Vague de panique dans les rangs…

 

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January Modérateur 61 965 messages
108ans‚ ©,
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Même ceux qui ne présentaient aucun symptôme de leishmaniose se précipitèrent chez leur médecin. Les informations médicales circulaient entre tous les membres de l’équipe. Steve Elkins trouva le nom d’un médecin au Nouveau Mexique qui serait susceptible de les aider, un spécialistes des leishmanioses.

Douglas Preston écrivit à ce médecin : « Cher Docteur Durvasula, Je suis journaliste pour le magazine National Geographic et pour le New Yorker et je viens de rentrer d’une expédition dans une zone particulièrement reculée de la forêt vierge de la Mosquitia….. »

Le médecin contacta aussitôt Preston et après quelques questions : « J’ai bien peur que ce soient là les signes classiques d’une leishmaniose. » Il recommanda au journaliste de se rendre au National Institute of Health (NIH), la référence mondiale pour l’étude et le traitement de la maladie.

C’est une institution de recherche, et quiconque y est traité doit faire partie d’une étude. Le traitement d’un patient doit enrichir la connaissance médicale. Si un patient potentiel remplit les critères et est admis, le traitement est gratuit.

 

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Animatrice, Fille infréquentable, 84ans Posté(e)
Kira Animatrice 28 677 messages
84ans‚ Fille infréquentable,
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C'est un cobaye quoi. Ses chances de survie sont minimes. C'est triste :snif: 

Il faut voir le bon côté, il aura un établissement qui portera son nom :cool: 

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