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Lecture partagée - La cité perdue du dieu singe

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January

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Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 59 875 messages
107ans‚ ©,
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Certains indiens décrivaient Ciudad Blanca comme un refuge où leurs chamanes s’étaient retirés pour échapper à l’envahisseur espagnol. D’autres soutenaient que les espagnols avaient bien atteint Ciudad Blanca, avaient été maudits par les dieux et avaient péri où s’étaient perdus à tout jamais dans la forêt.

D’autres récits décrivaient la cité comme étant frappée de séries de catastrophes, ses habitants, persuadés d’être maudits par les dieux, auraient abandonné les lieux. On racontait alors que quiconque pénétrait la cité interdite succombait à la maladie ou était tué par le diable.

Au début des années 30, William Duncan Strong, un archéologue de renom fut envoyé en exploration, pour voir si la civilisation maya s’était étendue dans l’hostile végétation de la Mosquitia. Il trouva d’importants sites et il se rendit compte immédiatement qu’il ne s’agissait pas de villes mayas. Et cela eut pour conséquence de soulever encore plus de questions…

 

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Invité Petit pois
Invités, Posté(e)
Invité Petit pois
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000_mvd6739559.jpg?itok=1r9GB4iJ

vue aérienne de la Jungle de la Mosquitia 

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Invité Petit pois
Invités, Posté(e)
Invité Petit pois
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Révélation
il y a 14 minutes, micro-onde a dit :

Dors !!!!:sleep:

...Va te coucher ! :rtfm:

 

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Membre, son et lumière, 43ans Posté(e)
micro-onde Membre 7 069 messages
43ans‚ son et lumière,
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il y a 1 minute, Petit pois a dit :
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...Va te coucher ! :rtfm:

 

Après le grand prix du Japon motogp 

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Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 59 875 messages
107ans‚ ©,
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A mesure que Strong mettait au jour quantité de merveilles des temps anciens, il continuait d’entendre des histoires au sujet de ruines les plus grandioses, celles de Ciudad Blanca. Mais il considérait que ceci n’était qu’une légende, sans fondement.

Toutes ces rumeurs et histoires intriguèrent George Gustav Heye (un obsédé des indiens et riche collectionneur) qui engagea Frederick Mitchell-Hedges, un aventurier britannique. Celui-ci fut envoyé explorer les bordures de la Mosquitia. Il rentra avec un millier d’artefacts et surtout, avec une formidable histoire de cité abandonnée dans les profondeurs des montagnes, abritant une gigantesque statue de singe à moitié ensevelie. Les indigènes l’appelaient « la cité du dieu singe ». Du coup, Heye s’empressa de renvoyer Mitchell là-bas. Ce dernier ne s’aventura jamais dans les terres, il explora les côtes et sortit de l’eau des statues et des vestiges en annonçant qu’il avait trouvé…Atlantis.

Ce n’était pas la première fois que Mitchell affirmait avoir découvert une cité perdue. Il avait soi-disant découvert Lubaantun dont il rapporta un crâne de cristal, qui s’avéra être un faux. Un peu tard, Heye écarta Mitchell qu’il soupçonna d’être un escroc. Ce qu’il était bien sûr, critiqué ainsi par des archéologues : « Ce qui m’émerveille, c’est que Mitchell ait pu raconter toutes ces balivernes, et ce qui m’effraie, c’est jusqu’où il ira la prochaine fois. »

 

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Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 59 875 messages
107ans‚ ©,
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Heye avait un faible pour les individus bravaches et douteux. Il recruta R. Stuart Murray (un journaliste canadien). Parmi les archives du musée des indiens d’Amérique figure une photographie de Murray, accroupi devant une rangée de petits métates, ou mortiers, sur lesquels on distingue des têtes d’oiseaux et autres animaux magnifiquement sculptés. Au verso de la photo, un message à l’intention de Heye :

« Ils proviennent de la cité perdue du dieu singe. L’indien qui les a rapportés a été mordu par un fer de lance et n’a pas survécu. Il a emporté avec lui le secret de l’emplacement de la cité. »

Murray rapporta lui aussi beaucoup d’artefacts, mais jamais il ne trouva la cité.

image.jpeg

 

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Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 59 875 messages
107ans‚ ©,
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C'est quand même une belle bestiole.. Son image est à la hauteur de sa dangerosité je trouve, tu le regardes et tu te dis : ça, c'est pas une gentille bestiole :snif:

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Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 59 875 messages
107ans‚ ©,
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Heye engage alors Theodore Morde qui lui, revient de l'expédition en affirmant avoir trouvé la cité du dieu singe. Il raconte qu’il a trouvé les ruines, que les indiens à proximité sont terrifiés par cette cité, qu’ils la croient habitée par de grands hommes poilus aux allures de singes, qu’on appelle Ulaks. Morde raconte aussi avoir trouvé des gisements d’or, d’argent et de platine. Il proclame qu’il y retournera, mais il ne révèle pas où se trouve la cité, pas même à Heye.

La deuxième guerre mondiale vient perturber le projet d’expédition et Morde ne repartit jamais au Honduras. En 1954, alcoolique au dernier degré, il se pendit sans jamais révéler l’emplacement de la Cité perdue du dieu singe…

Pendant trois-quart de siècle de nombreux explorateurs se succédèrent, en réalité, au mauvais endroit…

 

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Animatrice, Fille infréquentable, 82ans Posté(e)
Kira Animatrice 27 585 messages
82ans‚ Fille infréquentable,
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il y a une heure, January a dit :

C'est quand même une belle bestiole.. Son image est à la hauteur de sa dangerosité je trouve, tu le regardes et tu te dis : ça, c'est pas une gentille bestiole :snif:

Oui tout à fait, quand on voit ce que ça donne, il ne vaut mieux pas s'en approcher :snif:

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Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 59 875 messages
107ans‚ ©,
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A la lecture des journaux d’expédition de Morde que l'auteur du livre que nous lisons a pu consulter, il apparaît que dès le départ, jamais Morde n’avait seulement décidé de trouver la cité perdue qu’il avait décrite avec tant de détails devant les médias américains. Que cherchait-il alors ? De l’or ! Ils cherchaient une nouvelle Californie, un nouveau Klondike ! et l’équipe en trouva, commença même à élaborer des installations pour le difficile travail d’orpaillage.

Les artefacts ramenés soi-disant de la Cité perdue du dieu singe avaient pour la plupart été achetés à des autochtones, c’est assez incroyable que dans les journaux d’expédition aucune précaution n’ait été prise pour cacher la supercherie !

La dernière entrée du dernier journal de Morde est celle-ci : « Nous sommes convaincus qu’aucune grande civilisation n’a jamais existé ici. Et qu’il n’y a pas de découverte archéologique remarquable à faire ici. »

 

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 523 messages
Maitre des forums‚
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bonjour

il ni à pas de fumé sans feu , mais les histoires de citées perdues dans les profondeurs de la Jungle Amazonienne ont créé des légendes dont certaines dates des conquistadors comme l'eldorado .

malgré tout , certaines " prospections " en avion , ont révélés des Zones , dans des endroits perdus , ou des traces d'habitations humaines de grandes surfaces se sont révélées ?

donc , il y à encore du blé à moudre pour les nouveaux aventuriers et chercheurs d'or et de trésors ainsi que pour les plus sérieux , j'ai nommé : les Archéologues .

bonne journée 

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Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 59 875 messages
107ans‚ ©,
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La légende de la Ciudad Blanca ou cité perdue du dieu singe se fit une place dans la psyché nationale hondurienne, même les enfants connaissaient cette histoire. En 1960 le gouvernement traça une ligne autour des cinq cent mille hectares de terres quasiment  inexplorées de la Mosquitia et leur donna le nom de Réserve archéologique de Ciudad Blanca. En 1980, l’UNESCO baptisa la zone Réserve de la biosphère du Rio Platano et deux ans plus tard, l’inscrivit au patrimoine mondial.

Pendant ce temps-là, de nombreux explorateurs continuaient de grossir les rangs des prétendus découvreurs de la cité perdue, tous auteurs d’allégations douteuses et non vérifiées.

Steve Elkins entendit parler pour la première fois de la Cité Blanche de la bouche de Steve Morgan, un collectionneur professionnel d’histoires et de légendes. Elkins était à la tête d’une entreprise qui louait du matériel vidéo à des équipes de production télévisuelles. Fasciné par les récits de Morgan, il décidé de se lancer personnellement comme producteur, les deux hommes s’associèrent pour monter une expédition au Honduras. Ils arrivèrent là-bas en 1994…

 

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Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 59 875 messages
107ans‚ ©,
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Ils remontèrent une rivière à bord de pirogues creusées d’une seule pièce dans des troncs d’acajou de 12 mètres de long et équipées de petits moteurs hors-bord Evinrude. Il n’y avait aucune trace de cité perdue mais ils firent néanmoins une découverte.

« Tout à coup, on s’est retrouvés nez à nez au milieu d’un torrent avec un énorme rocher avec, gravé dans la pierre, un homme portant une coiffe élaborée en train de planter des graines. » Pour Elkins, c’est la preuve qu’un peuple mystérieux et évolué avait jadis habité et cultivé des terres qui étaient aujourd’hui une jungle inhabitée et insondable.

L’équipe continua à pied après l’abandon des pirogues. Ils se nourrissaient de rations militaires et d’iguane. Ils furent suivis par des jaguars, ils furent assaillis par les moustiques, croisèrent les terrifiants serpents venimeux.

Une nuit, Elkins sortit de sa tente pour faire ses besoins. La forêt toute entière était illuminée de millions de points bioluminescents, dus à des champignons qui brillent dans le noir lorsque certaines conditions bien précises (température et humidité) sont réunies.

« C’était comme regarder Los Angeles à dix kilomètres d’altitude. La plus belle chose que j’ai jamais vue. »

 

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Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 59 875 messages
107ans‚ ©,
Posté(e)

Dans la jungle, ils trouvèrent des fragments d’outils, des poteries, mais rien qui puissent prouver l’existence d’un site de l’envergure de Ciudad Blanca. A bout de forces, ils abandonnèrent.

La première expédition d’Elkins dans la Mosquitia lui avait fait prendre conscience d’une chose :  « Marcher à l’aveugle à travers la jungle relève de la folie pure. On ne trouvera jamais rien comme ça. »

Elkins se plongea dans les nombreuses histoires de ceux qui avaient exploré la jungle avant lui et qui affirmaient avoir trouvé la cité. Il rencontra alors Sam Glassmire qui prétendait avoir exploré Ciudad Blanca pendant trois jours. Il en a rapporté une collection impressionnante, des photographies et des cartes, et ces pièces suggèrent qu’il a bel et bien trouvé un site de grande ampleur. Son plan dessiné à la main prouve qu’il a effectivement pénétré dans la région inexplorée.

Glassmire donna une copie de son plan à Elkins. Il lui manquait maintenant une technologie spatiale de pointe. Il se tourna vers Ron Blom, du Jet Propulsion Laboratory, qui lui avait découvert Iram, une cité dans le désert du Rub’ al-Khäli (le Quartier vide).

Mais la Mosquitia représentait un défi bien plus important que le désert d’Arabie :mouai:

 

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Invité Petit pois
Invités, Posté(e)
Invité Petit pois
Invité Petit pois Invités 0 message
Posté(e)
il y a 9 minutes, January a dit :

Son plan dessiné à la main prouve qu’il a effectivement pénétré dans la région inexplorée.

full_Glassmire_map.jpg?1489444074

Sam Glassmire’s hand-drawn map showing the location of the “Lost City” he discovered on an expedition in 1960.” Photo credit: Bonita Brody Stewart

Succinct, pour le moins ! :mouai:

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Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 59 875 messages
107ans‚ ©,
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Le désert est comme un livre ouvert. Un radar à synthèse d’ouverture peut pénétrer jusqu’à 4,50 mètres ou plus dans du sable sec. Sec. C’est ce qui fait toute la différence : les molécules d’eau absorbent fortement les ondes électromagnétiques. C’est pourquoi le feuillage de la jungle constitue un obstacle bien plus opaque, mais on y reviendra.

Mais Blom est obstiné et lui et son équipe se lancent dans l’analyse de centaines d’images satellite de la Mosquitia prises en lumière infrarouge et dans le spectre visible. Ils étudient des images prises au radar à synthèse d’ouverture depuis la navette spatiale américaine. Combinaison d’images, calculs, optimisation des données et…après des mois d’efforts, il semble qu’il a mis dans le mille : il identifie une zone qui semble contenir des formes rectilignes et curvilignes qui ne sont pas naturelles. Nous sommes en 1997.

Convaincu d’être sur le point de résoudre le mystère, Elkins planifia une expédition. Mais tous ses projets furent tués dans l’œuf le 29 octobre 1998.

Que se passa-t-il au Honduras ce jour-là ? A vous.

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