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cette sévère clémence, tout au travers de ma vie, s’est ourdie


Ai ton nu dieu

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Membre, 50ans Posté(e)
Ai ton nu dieu Membre 158 messages
Baby Forumeur‚ 50ans‚
Posté(e)

il s'agit d'un poème de Tagore tiré du recueil  l'Offrande Lyrique.

 

Mes désirs sont nombreux et ma plainte est pitoyable, mais par de durs refus tu m’épargnes toujours ; et cette sévère clémence, tout au travers de ma vie, s’est ourdie. 
Jour après jour tu me formes digne des grands dons simples que tu répands spontanément sur moi — ce ciel et la lumière, ce corps et la vie et l’esprit — m’épargnant les périls de l’excessif désir. 
Parfois languissant je m’attarde ; parfois je m’éveille et me hâte en quête de mon but ; mais alors cruellement tu te dérobes de devant moi. 
Jour après jour tu me formes digne de ton plein accueil : en me refusant toujours et encore, tu m’épargnes les périls du faible, de l’incertain désir.

 

Comment interprétez vous le vers  cette sévère clémence, tout au travers de ma vie, s’est ourdie ?

Languissant traduit-il une idée de dépérir?

En fait le verbe ourdir me pose un problème
Languissant a   plusieurs sens aussi!!!!

Merci pour votre aide.

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Membre, Talon 1, 78ans Posté(e)
Talon 1 Membre 22 887 messages
78ans‚ Talon 1,
Posté(e)

Ourdir, c'est tresser à l'origine. Ici, c'est formée.

Un des sens de languir, c'est souffrir du mal d'amour insatisfait. Peut-on en dépérir ?

La clémence sévère, c'est épargner un plus grand mal en refusant d'accéder au désir du soupirant.

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