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Une nouvelle bactérie redoutable dans les hôpitaux


Promethee_Hades

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Membre, Chien Fou forumeur, 90ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
90ans‚ Chien Fou forumeur,
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Staphylococcus epidermis, ou Staphylocoque blanc est une bactérie présente sur la peau de chacun d’entre nous. Elle n’est pas pathogène, c’est-à-dire qu’elle ne provoque pas en soi d’infection. En revanche, elle peut poser problème quand elle traverse la peau de patients aux défenses immunitaires faibles (personnes âgées, femmes enceintes, patients transplantés ou en réanimation…), via la pose d’un cathéter ou autre dispositif intravasculaire. Ces bactéries, et la nouvelle forme des trois « clones » qui se disséminent, sont résistantes aux antibiotiques, ce qui créé un risque pour les patients infectés.

Quels sont les risques ? Le risque est limité aux malades fragiles. Il présente moins de danger que le Staphylocoque doré, qui lui est pathogène, explique le Dr Laurent Dortet, de l’hôpital du Kremlin-Bicêtre en région parisienne, auteur de l’étude française sur ces bactéries. « Le Staphylocoque doré était le gros problème d’il y a une dizaine d’années mais est en train de se résoudre. Nous observons une forte baisse des infections qui y sont liées, notamment grâce à un meilleur usage des solutions hydroalcooliques qui permettent de limiter la transmission de ces bactéries », observe le spécialiste. En revanche, les chercheurs sont inquiets d’un autre front, celui des « entérobactéries », comme Escherichia coli. Elles sont résistantes aux antibiotiques et il est plus difficile de contrôler leur circulation car elles ne sont pas sur la peau mais dans le tube digestif des patients. Or Escherichia coli est le premier germe responsable d’infection urinaire, et d’infections infra-abdominales.

Quelles solutions ? « La résistance aux antibiotiques va devenir le problème majeur d’ici 50 ans, devant le cancer, en termes de mortalité mais aussi de coût pour la collectivité », alerte Laurent Dortet. Quelles sont les solutions ? « Il faut utiliser les antibiotiques à bon escient, quand il y en a besoin, avec la bonne dose et la bonne d urée du traitement. Par ailleurs, il faut dépister au mieux les porteurs de la bactérie pour les isoler des patients les plus fragiles et éviter la dissémination. Enfin, il faut que l’industrie pharmaceutique renoue avec la recherche de nouveaux médicaments antibiotiques. Mais pour cela, il faut une impulsion politique au niveau mondial », plaide le chercheur.

https://www.republicain-lorrain.fr/france-monde/2018/09/05/alerte-aux-bacteries-antiobioresitantes

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Membre, Posté(e)
zebusoif Membre 17 050 messages
Maitre des forums‚
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Trop de prescription, et trop d'utilisation dans les élevages. Nous ne faisons ainsi que selectionner les germes les plus résistants. 

Ceux qui arriveront avec des médicaments qui pourront remplacer les antibiotiques pourront mettre les prix qu'ils veulent 

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